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27/09/2010

Temps mort, Paul de Brancion

 

NOTE DE LECTURE

(Pascal Boulanger)

 

TEMPS MORT
Paul de Brancion

Editions Lanskine, 2010

 

 

 

Temps mort doit se lire comme une approche de notre actualité la plus symptomatique, comme une traversée du nihilisme. Plié de ressentiment sous un monde en lambeaux, le dernier homme se précipite dans la dévastation sans l’attente d’autre chose, surtout pas d’un salut et dans l’hallucination froide et méthodique.

Paul de Brancion, depuis Tu-rare, trace la figure moderne de la mort et de l’apocalypse, en traits noirs et sans complaisance. Le mal exerce sa magie quotidienne, l’impatience de la technique et la corruption en marche oblitèrent le sensible. Pour Claudel, le pire n’est jamais sûr… Le pire est déjà arrivé pour Brancion.

 

Il a les pieds sur la table, un slip noir.

Il porte le deuil de ce jour.

La lune n’est pas encore levée,

Aucune lumière ne semble devoir surgir d’un tel entrelacs

De situations, de peines, de fautes, de cocasseries.

 

 

Temps mort / temps vivant : deux photos de Joseph Barrak représentant un bédouin portant un enfant mort tracent un écart de moins en moins perceptible entre ce qui se déploie et ce qui s’obscurcit.

 

 

© Pascal Boulanger, septembre 2010 (Les Carnets d’eucharis)

 

 

TEMPS MORT.jpg

24/09/2010

Bulletin des Carnets d'eucharis n°24 - Sept&Oct 2010

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© Martial Raysse

 

 

 

EDITO

 

Ce 24ème bulletin des Carnets d’Eucharis ne peut s’éclore sans adresser ma plus vive et chaleureuse reconnaissance à tous ceux et celles qui m’auront offert don et soutien à la suite de la crue torrentielle dont j’ai été victime avec ma famille dans la nuit du 15 juin, dans la commune varoise de Roquebrune-sur-Argens.

Vous avez été nombreux à réagir, et dans un moment aussi éprouvant, pour ne pas dire déprimant, j’ai été consolée de tant d’égards, que je peux dire quelle grande et belle consolation contre le tableau noir d’un bien triste et amer constat matériel.

Grâce à vous, l’atelier des Carnets d’Eucharis et sa revue numérique reprend peu à peu forme, du moins grâce au rachat de livres, après la perte de quelques 150O ouvrages, tous engloutis sous 2 mètres d’eau limoneuse.

 

Je tiens à remercier en particulier André Chenet (du site Poésie Danger et sa revue La voix des autres), qui, à peine a-t-il été informé de ma situation, a aussitôt dépêché un très bel article sur internet. Article diffusé le lendemain du drame et qui a été très vite relayé par plusieurs autres sites.

 

Mes remerciements donc à vous tous, sans exception, pour votre contribution à cette chaîne où l’homme se fait action dans une générosité sans fioriture.

 

Avec vous, pour ce 24ème numéro, dans la joie de reprendre et de poursuivre ces carnets, par-delà les contretemps et les aléas de l’existence.

 

Nathalie Riera

Septembre 2010

 

 

LES CARNETS D’EUCHARIS  N°24

  CALAMEO N°24.jpg

 CALAMEO  http://fr.calameo.com/read/000037071f368044c8104

 

   logo pdf.jpg

TELECHARGEMENT PDF http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/media/00/01/3528255502.pdf

 

 

 

OU CLIQUER ICI

http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/archive/2010/09/24/bulletin-des-carnets-d-eucharis-n-24-sept-oct-2010.html  

17/09/2010

Artpointfrance (lettre d'informations, septembre 2010)

 

"Correspondances"

Serge Crampon

dessins, peintures, volumes

Philippe Roy

écritures

exposition les 18 - 19 - 25 - 26 septembre 2010 - de 15h à 20h.

La Chardière St Jean, Chantonnay



Sans titre 1.jpg

 

information  diffusée par A rt Point France communication

Regards sur "Puisque Beauté il y a" de Nathalie Riera, éditions Lanskine, 2010

 

Chère Nathalie, J’ai eu le temps de le lire une première fois, suffisamment pour apprécier votre « position » dans ce grand champ poétique éclaté d’aujourd’hui dans lequel il est si difficile pour le public de se repérer. J’aime alors que le titre de votre travail annonce clairement les choses. Ce titre qui pour moi consonne avec celui d’un autre livre de J.P. Michel, qui m’a tant impressionné il y a une petite quinzaine d’années lorsque je l’ai lu pour la première fois, Le plus réel est ce hasard, et ce feu. Du feu vous n’en manquez pas qui se traduit par une perception aigüe de la présence du vif en chaque chose, couleurs, bruissements, ondulations, griffures, même dans l’apparent inanimé qui nous entoure. Que vous tentez de traduire, malgré certaines prescriptions ridicules dont on ne dira jamais assez le mal qu’elles firent à la poésie par leur caractère envahissant, en images parfois surprenantes. Vous optez pour une poésie de l’ouvert, de l’accueil et de la transfiguration. Largement fondée sur une relation intime à cette nature qui semble vous entretenir en permanence et constituer la nécessaire médiatrice de votre conscience d’être au monde.

Des beautés, on en trouve dans votre livre. Dont la moindre n’est certes pas le court poème final. Qui est une réussite. Dans son heureuse et suggestive discrétion. Plus évocatrice finalement qu’une accumulation de métaphores. Vous êtes à n’en pas douter une véritable nature de poète. Consciente aussi de cette part de langue dont tout le réel auquel nous appartenons est tissé. D’où découle chez vous cette réflexion sur la raison du poème. Qui n’est pas simplement celle du vient d’où mais du « fait quoi ?», « va où ? ». La réponse chez vous en est simple. C’est de s’opposer à tout amoindrissement d’être. Par un travail dans lequel se reconnaît cette volonté de retrouver et de renouveler la très ancienne et profonde émotion que procure le fait de voir, se voir, à travers l’épaisseur transparente à certains moments du langage. Par cette grâce que vous avez de ne pas avoir perdu l’art de faire remuer sans les salir vos lèvres. Georges Guillain

 

***

 

A première lecture, généralement la meilleure puisqu'intuitive et dépourvue de préjugés, je ne peux qu'être troublé par la subtile et sensitive "magnificence" de ta poésie par laquelle se trouve régénérée la beauté naturelle du monde, sans avoir besoin des fabrications factices dont sont coutumiers, dans leurs productions à la chaîne, les poètes qui font des mots leur profession, leur état. Tu trouves tes mots en respirant, en aimant, sans forcer la mesure, la survenue rythmique du poème. Le reste n'est qu'une question de mise en forme, de retouches, de corrections.

La voix qui est tienne s'affirme de plus en plus en se détachant des carcans et des clichés de la modernité, pour laisser place au sens à fleur de peau, aux frissonnements du temps. Il faut beaucoup de silences pour dire cette beauté profonde.

Le corps se fait creuset, l'esprit se fait souffle vivifiant le monde. Je te remercie pour ce souffle bienfaisant. André Chenet, mars 2010

 

 

Je viens juste de recevoir ton recueil "Puisque beauté il y a". Un des plus fins qu'il m'ait été donné de lire depuis bien longtemps (la poésie forcée m'ennuie). Je n'ai fait pourtant que le parcourir de long en large, au hasard d'une lecture discontinue, à grands coups de faisceaux d'yeux. Je le préfère même à ClairVision : tu as décanté, avec une très vive sensitivité, le trop plein de cérébralité inhérent à toute écriture éprise de recherche et de nouveauté. Il me semble, mais nous en reparlerons, que tu ouvres une voie d'émerveillement et de candeur (Baudelaire, quant à lui, parlait d'impeccable naïveté) susceptible d'apporter ce supplément d'âme que nous dispense la nature terrestre lorsque l'on s’abandonne à elle.  Chacun des poèmes de ton recueil indiquent ces lieux essentiels où la poésie redevient éclairante en nous délivrant des surcharges "culturelles" et "cultuelles". Pas de fioritures stylistiques, un dépouillement salutaire et parfaitement réfléchi, très loin du hachis-menu d'une soi-disant poésie d'élite desséchante. L'introduction de Pascal Boulanger est d'une justesse remarquable.

Avec toute ma reconnaissance

André Chenet, septembre 2010

http://poesiedanger.blogspot.com/

 

***

 

L'énergie de la rentrée vaut bien celle du désespoir (Deguy) : on continue la poétique par tous les moyens ! Aussi c'est avec un vibrant petit éloge de la paternité (dans tous ses états) qu'avec Bertrand Leclair on la saluera.

Le rouge Renaissance de la revue il particolare 23 & 24 portera haut sa couleur avec un nouveau dossier Prigent et 256 pages de provisions pour la route, de quoi apporter réponses à la question de la revue Littérature : Effacement de la poésie ? portée par Christian Doumet et ses amis.

Trois titres des éditions Lanskine les appuieront…

 

Les éditions Lanskine

(Nantes) m’offrent comme une manière de répons à l’antienne de Littérature avec ces trois titres assemblés : après Temps mort, Je ne suis plus l’absente, Puisque Beauté il y a.

Ces trois recueils, très élégamment présentés (on notera in fine la mention Enrichissement typographique, et c’est vrai ; on appréciera également la délicatesse du prière d’insérer) ont pour auteurs, respectivement : Paul de Brancion, Jacques Estager, et Nathalie Riera.

Dans la trépidance de la rentrée, ces recueils offrent :

des pauses de légèreté : Rouge la lumière du féminin, légèreté, fulgurance/ enfance/ terre et fougère qui raniment l’air de la chambre// à mon retour aux bruits clairs/ où mes pas sont limpides et les murs franchissables. (Nathalie Riera, p. 53),

une provision d’adjectifs, de rythmes joueurs : La grille est dorée, elle est à la place du vent, c’est/ alors, dans la cour ; c’est toujours dans un temps/ enenfantin, grisé, soiré et où le temps est fleuri, où les/ fenêtres fleuries, au haut de la ville et la ville est au / bas, le soir, sont et partout le soir puis le temps. (Jacques Estager, p. 39),

ou le rappel d’autres urgences à voir et à penser. Ainsi le poème qui clôt le recueil de Paul de Brancion, avant le plan rapproché de la photographie de Joseph Barrak, prise dans la vallée de la Bekaa, et dont un plan large ouvre le livre : Un bédouin porte le corps d’un enfant, mort dans les/ bombardements./ Neveu, fils de son frère./Sous le voile rouge, son regard trahit l’effroi retenu./ Il est accroupi dans un pantalon de costume mal coupé./ Pietà/ écart du temps mort et du temps vivant. (p. 67)

Ronald Klapka

http://www.lettre-de-la-magdelaine.net/spip.php?article196

 

 

***

Émouvant, bouleversant et surtout infiniment humain, le métalangage nathalien est en soi une conquête d'esthète, une poésie d'infinitude, un monde extatique à contre-courant du monde délabré, dénaturé où les cerbères de toutes sortes, les minotaures de la dénaturation marginalisent la beauté naturelle et font oublier la déité vocationnelle de l'Homme né de Dieu... Camille Loty Malebranche

 

***

J'ai aimé votre recueil ; en lisant ces regards, voici ce qui pour moi s'est précisé :

 

Votre parole poétique s'accomplit en donnant voix à la présence.

En vous subordonnant à son intensité, à sa beauté mais aussi à son silence, votre poème se coule dans les formes végétales et couleurs temporelles de l'espace pour affirmer l'habitation.

On se réjouit de votre distance affichée pour la modernité. Vous témoignez pour la beauté, n'est-ce pas l'acte de sauvegarde nécessaire pour que celle-ci accepte généreusement, dans vos poèmes, de se dire ? Brigitte Donat

***

Puisque Beauté il y a. Je le lis avec grand plaisir, et y trouvant le monde non seulement saisi dans son « il y a » et sa nécessité d’écriture (« puisque ») mais encore comme production (poésie). Pascal Boulanger dit très justement « tout mérite d’être nommé ».

Le surgissement, l’étonnement, les « épiphanies », la grâce de la nomination et de l’écoute… tout cela nous allège de la morosité du « monde comme narration » qu’étale la « rentrée littéraire ». Claude Minière

 

 

 

Un extrait

sur le site Terres de femmes (Angèle Paoli)

ICI

 

 

*** 

 

Préface Pascal Boulanger 

ICI

 

 

 

COUV puisque beauté il y a nathalie riera ed. lanskine.jpg

 

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 Si vous souhaitez commander le livre

 

Par courrier postal

Editions Lanskine

Mas, 39, rue Félix Thomas

44000 NANTES

Par courriel

lanskine@club-internet.fr

  

 

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Les carnets d'eucharis

Vibrations de langue et d’encre

 


 

LECTURE

 

Nathalie Riera lira des extraits de Puisque Beauté il y a

à La Petite Librairie des champs de Boulbon

 

samedi et dimanche 25/26 septembre 2010

 le samedi de 18 heures à 19.30 aux côtés d’Angèle Paoli, Marielle Anselmo, Hélène Sanguinetti & le dimanche à 16.30 aux côtés d’Angèle Paoli

Le Moulin Brû
13150 Boulbon
France


http://lapetitelibrairiedeschamps.blogspot.com

 

A la santé des poètes, avec Pascal Boulanger et Jean Pérol

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Lectures publiques

LA PETITE LIBRAIRIE DES CHAMPS

FETE SES DEUX ANNEES D’EXISTENCEJohn Singer Sargent-rosina-avril 1876.jpg

LES 25 et 26 SEPTEMBRE

  

Sylvie DURBEC

 Le Moulin brûlé

 13 150 BOULBON

durbec.sylvie@orange.fr
04 90 43 94 82
06 26 41 70 42
http://lapetitelibrairiedeschamps.blogspot.com

 

 

Assemblée générale et réélection du bureau, samedi à 14 heures

 

 

Samedi de 15 à 17 heures carte blanche aux éditions Du Dessert de Lune, avec les poètes : Anne-Lise Blanchard, Pierre Soletti, Pierre Autin Grenier, Daniel Labedan, Jean-Louis Massot, Sylvie Durbec… lectures brèves.

 

Puis, de 18 heures à 19.30 lectures des poètes : Marielle Anselmo, Nathalie Riera, Angèle Paoli, en présence d'Hélène Sanguinetti.

 

Apéritif partagé  avec Aurélia Lassaque, poète

 

 

Dimanche 11 heures exposition de Sylvie Deparis, plasticienne, Centre Culturel Ste Anne au village, (fléché à partir du carrefour direction Boulbon centre), et ce en présence des poètes Joël-Claude Meffre et Claude-Louis Combet (sous réserve).

 

 

Repas partagé à la Petite Librairie des Champs

 

15 heures lecture des poètes Joël-Claude Meffre et Claude-Louis Combet

 

16heures 30 lecture des poètes Angèle Paoli et Nathalie Riera, en présence de Marielle Anselmo

Gérard Cartier

 

 

Une lecture de Nathalie Riera

                                                ©

 

 

TRISTRAN – Gérard Cartier

(Editions Obsidiane, 2010)

 

 

«… la nécessité d’une poésie (…) à savoir un état fidèle à l’impact de la réalité extérieure et sensible aux lois intérieures du poète. » 

Seamus Heaney (Discours du Nobel, éditions La Part Commune, 2003, p.53)

 

 

Après de nombreux livres de poésie, dont Le petit séminaire (Poésie/Flammarion, 2008) Gérard Cartier fait paraître Tristran, un nouveau recueil publié aux éditions Obsidiane.

Tout au long de ce récit sauvage tracé à la pointe sèche, le poète nous met en garde : On ne doit pas/des passions/faire littérature. Le projet poétique de Gérard Cartier : tenir un chemin d’écriture où, comme le « poète de l’Ulster » et ami Seamus Heaney, croire en la poésie, non pour se détourner de la violence du monde, mais parce qu’on doit croire en elle à notre époque et en toute époque, en raison de sa fidélité à la vie.

 

Retrouver dans le poème le viatique de la langue, quand la langue est substance de la pensée, la seule chose qui peut encore demeurer au cœur de l’aube ravagée et ses rhapsodes meurtris. Le livre devient alors un jardin de célébration aux vertus primitives. Le livre est voyage, quand il revient au poète de célébrer les noms sortis de la mémoire : nom puissant que celui de Tristran, et le chant léger de deux voyelles que celui d’Ysé. Reconvoquer l’origine du conte celtique, depuis un néant de tourbe et de brume. Lettres effacées, pages maculées, début arraché, le poète est habité de l’éclat et de l’écharde. Dès le commencement du récit, en l’été d’un autre siècle,  le corps du poète est le corps du livre, où il n’est pas seulement question de pages et de mots, mais d’argile et de chair tremblantes. 

 

A ma naissance/Un ange amer a présidé.

Ecrire Tristran dans la joie déchirante, sans la promesse d’un soulagement. La lumière n’a pas le pouvoir de la fulmination, sans secours dans un monde de tombeaux et de stèles. L’amour une faute et un châtiment… Mais rien ne sépare les amants, leur folle passion aux lettres immortelles … ils célèbrent/Dans l’indigence leur épiphanie. Toujours ce qu’il reste de feu contre le froid de l’épreuve, et ce que l’on peut percevoir de floraisons futures.

Embrasser la faute, la chérir. Toute la force de ce recueil : laisser/Aux amants des siècles futurs une louange sans flétrissure.

 

L’écriture est longue pérégrination. Tristran est l’hiver du poète, un  climat de lecture qui met le lecteur à l’épreuve : ce qui descend vers les tombes profondes, ce qui remonte vers les roses éclatantes. Calligraphie des métamorphoses, bibliothèque des formes et des couleurs, sous le ciel des amants périssent les palabres, les éblouissances du langage. Ne demeure que les herbes les plus pauvres.

Ils s’aiment, c’est-à-dire, rien à vaincre mais tout à surmonter.

 

Chante le monde à l’Ange écrit R.M. Rilke, et dans Le Livre d’Heures : On sent l’éclat d’une nouvelle page/où tout encore peut devenir.

 

© Nathalie Riera, avril 2010

 

EXTRAIT

 

Ils se sont tus dans un hoquet                      et le chagrin nous saisit                     à

genoux dans un marais acide           qui dissout les passions              et conserve

les corps         pour l’édification               des générations à venir                  tourbe

épaisse où tout revient                             et le poison qui coulait dans leurs veines

            passe aux fleurs éclatantes              aux épines                     aspiré par les

racines noires                        colorant les baies des fossés                            les mousses

            et les pierres…

 

(Extrait de la séquence 5 – La mort - .VII. p.113)

Gérard Cartier, Tristran, éd. Obsidiane, 1er trimestre 2010

 

Sur le site Terres de femmes Angèle Paoli

Un récit sauvage tracé à la pointe sèche

Lien : http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2010/06/g%C3%A9rard-cartiertristran.html

 

 

 

GCARTIER.jpgGérard Cartier est ingénieur (le tunnel sous la Manche, le Lyon - Turin) et poète. Ses premiers livres tirent leur motif de l’Histoire : la déportation de Robert Desnos (Alecto !, Obsidiane, 1994) et la résistance en Vercors (Introduction au désert, Obsidiane, 1996; Le désert et le monde, Flammarion, 1997 - Prix Tristan Tzara). Ses recueils récents composent une autobiographie fantasque (Méridien de Greenwich, Obsidiane, 2000 - Prix Max Jacob), imaginaire (Le hasard, Obsidiane, 2004) ou peut-être véritable (Le petit séminaire, Flammarion, 2008).

Gérard Cartier a traduit le poète irlandais Seamus Heaney (La lanterne de l’aubépine, Le Temps des Cerises). Il est par ailleurs, avec Francis Combes, l’initiateur de l’affichage de poèmes dans le métro parisien qui se poursuit depuis 1993.

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