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24/11/2011

Le temps du coeur - Paul Celan & Ingeborg Bachmann

Ingeborg Bachmann, Paul Celan Le temps du coeur : Correspondance (1948-1967)

 

Editions Seuil, 2011

Collection : La Librairie du XXe siècle

 

 

LE TEMPS DU COEUR.jpg

 

 

PRESENTATION :

 

Les deux êtres qui se rencontrent dans la Vienne de 1948 encore occupée par les troupes alliées, sont issus de cultures et d’horizons différents, voire opposés : Ingeborg Bachmann est la fille d’un instituteur, protestant, ayant adhéré au parti nazi autrichien avant même l’accession de Hitler à la chancellerie du Reich (1932) ; Paul Celan, né dans une famille juive de langue allemande de Czernowitz, au nord de la Roumanie, a perdu ses deux parents dans un camp allemand et a connu l’internement en camp de travail roumain pendant deux ans. Cette différence, le désir et la volonté de renouer sans cesse le dialogue par delà les malentendus et les conflits déterminent leur relation et la correspondance qu’ils échangent du premier jour, en mai 1948, où Paul Celan fait cadeau d’un poème à Ingeborg Bachmann jusqu’à la dernière lettre adressée en 1967. L’écriture est au centre de la vie de chacun des correspondants, dont les noms apparaissent dans les comptes rendus critiques, dès le début des années 1950, souvent au sein d’une même phrase, comme étant ceux des représentants les plus importants de la poésie lyrique allemande de l’après-guerre. Mais écrire n’est pas chose simple, ni pour l’un ni pour l’autre et écrire des lettres n’est pas moins difficile. L’imperfection du dire, la lutte avec les mots, la révolte contre le mutisme, occupent une place centrale dans cet échange épistolaire.

 

 

Correspondance augmentée des lettres échangées par Paul Celan et Max Frisch ainsi que par Ingeborg Bachmann et Gisèle Celan-Lestrange. Édition de Bertrand Badiou, Hans Höller, Andrea Stoll et Barbara Wiedemann.

 

Ingeborg Bachmann est née à Klagenfurt en Autriche, le 25 juin 1926 et morte à Rome, le 17octobre 1973. Poétesse et nouvelliste, elle a participé au Groupe 1947 et a reçu, en 1964, leprestigieux prix Georg Büchner.

Paul Antschel est né en 1920 en Bucovine. Persécuté par les nazis, il est interné dans un camp de travail en Roumanie ; ses parents sont déportés, sans retour. Toute son oeuvre de poète est publiée sous le nom de Celan (anagramme de son patronyme : Ancel). Il meurt à Paris en 1970.

 

 

ŒUVRES OUVERTES (Laurent Margantin)

"Inventer une lecture du dialogue Celan-Bachmann"

 

 

 

 

la quinzaine 1049.jpg 

■ LA QUINZAINE LITTERAIRE :

N° 1049 - Du 16 au 30 novembre 2011

Ingeborg Bachmann - Journal de guerre

lngeborg Bachmann Journal de guerre

suivi des

Lettres de Jack Hamesh à Ingeborg Bachmann

Editions Actes Sud, 2011

Collection « Lettres allemandes »

Traduction de l'allemand et préface de Françoise Rétif

 

 

LE JOURNAL DE GUERRE.jpg

 

 

Quatrième de couverture

Dans ce journal tenu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Ingeborg Bachmann relate non seulement la vie dans sa ville natale meurtrie mais aussi son amour pour un soldat anglais, Jack Hamesh, émigrant juif au service de la force d'occupation. La grande poétesse et romancière dira plus tard que ce fut le plus bel été de sa vie. Son journal est suivi des lettres que lui adressa Jack Hamesh, ayant décidé de rejoindre la Palestine.

Découvertes vingt-cinq ans après sa mort, les quelques pages de ce journal suffisent à témoigner de la lucidité, du courage et de l'esprit de résistance de l'écrivain singulier qu'est Ingeborg Bachmann

10/02/2010

Ingeborg Bachmann

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Oeuvres
Actes Sud

Le Thesaurus
Traduit de l'allemand par Claude Couffon
octobre 2009  / 14.0 x 20.4 / 752 pages

 

 

 

Ingeborg Bachmann est née en 1926 à Klagenfurt en Carinthie (Autriche), une région sur la frontière entre le monde germanique et le monde slave, région avec laquelle elle entretient une relation amour/haine. Survivre au traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale exigeait, pour elle comme pour de nombreux Allemands, de faire retour sur ses origines et d’en surmonter le poids. La Carinthie, ses tensions ethniques et ses contradictions incarnent cette douleur, et l’Anschluss en 1938, alors qu’elle était âgée de douze ans, imprègne à jamais sa perception du monde et son œuvre, jusqu’à devenir parfois la métaphore de la relation d’un homme avec une femme. Lire la suite



Dans ce Thesaurus sont réunis des textes importants en prose et toutes les nouvelles d’Ingeborg Bachmann, une des grandes figures de la littérature allemande d’après-guerre. A sa mort tragique en 1973 lors de l’incendie de son appartement à Rome, Thomas Bernhard dira : « Elle est la poétesse la plus intelligente et la plus importante que l’Autriche ait produite au cours de ce siècle. »

• Lettres à Felician
• Le Passeur
• La Trentième Année
• Trois sentiers vers le lac
• Franza
• Requiem pour Fanny Goldmann
• Berlin. Un lieu de hasards
• Ce que j’ai vu et entendu à Rome
• Le Bon Dieu de Manhattan
• Leçons de Francfort. Problèmes de poésie contemporaine

 

 

 

POSTFACE

UNE LECTURE DE CÉCILE LADJALI

(cliquer ici) Extrait

 

 

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Le site Ingeborg Bachmann

 

 

Ma frontière touche encore aux confins d’un mot et d’un autre pays,

ma frontière touche, fût-ce si peu, toujours plus aux autres confins,

Bohémien, vagabond, qui n’a rien, que rien ne retient,

n’ayant pour seul don, depuis la mer, la mer contestée,

que de voir,

le pays de mon choix.

 

“La Bohême est au bord de la mer”

 

 

06/12/2009

Ingeborg Bachmann

 

 

 

 

Ombres roses ombres

 

 

 

Sous un ciel étranger 

ombres  roses 

ombres 

sur une terre étrangère 

entre roses et ombres 

dans une eau étrangère 

mon ombre

 

 

 

Ingeborg Bachmann, Schatten rosen schatten 

Traduit de l’allemand par Françoise Rétif.

 

 

 

 

 

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Dans l’orage de roses      

(Aria 1)

 

 

 

Où nous nous dirigeons sous l’orage de roses 

la nuit est éclairée d’épines, et le tonnerre 

du feuillage, à peine audible dans les buissons, 

est maintenant sur nos talons.

 

 

 

Où toujours on éteint ce qu’enflamment les roses 

la pluie au fleuve nous emporte. Ô nuit plus lointaine ! 

Une feuille pourtant, qui nous toucha, entraînée par les ondes 

nous suit  jusqu’à l’embouchure

 

 

 

Ingeborg Bachmann. Traduit de l’allemand par Françoise Rétif.

 

 

 

 

29/09/2008

Ingeborg Bachmann

 

 

INGEBORG  Bachmann

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 I.B.1.jpg

 

Poète autrichienne (1926-1973)

 

 

REVUE EUROPE

Août/Septembre 2003

 

ICI

 

"Problèmes de la poésie contemporaine", Actes-Sud, 1986

Traduit de l'allemand par Elfie Poulain