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28/02/2014

Arséni Tarkovski, L'avenir seul, éd. Fario

 

 

 

 

L’avenir seul
ARSÉNI Tarkovski

 

Editions FARIO, 2014

 

 

 

 

 traduction et présentation deChristian Mouze

 poSTFACE (texte de 1962) Anna Akhmatova

 

Site éditeur | © http://www.editionsfario.fr/spip.php?article161

 

 

 

 

 

 

 

  

 

SOUS l’Étoile double des Tarkovski pÈre et fils

ARTICLE PUBLIÉ LE JEUDI 27 FÉVRIER 2014 │MEDIAPART│© Patrice Beray

  

 

La récente publication d’une anthologie de poèmes traduits du russe d’Arséni Tarkovski, père du cinéaste Andreï, permet de vérifier que s’il y a des enfants prodiges en art, il arrive aussi que des ascendances s’y exercent avec prodigalité. En art comme dans les sentiments, il arrive que l’histoire retienne le caractère double de certaines destinées. Ainsi, en 1962, l’année même où Andreï Tarkovski réalise sa première véritable œuvre cinématographique avec L’Enfance d’Ivan, son père Arséni, à l’âge de 55 ans, publie de son côté son premier livre de poèmes. Aussi tardif que cela puisse paraître pour une première publication, c’est ce poète pourtant qu’Anna Akhmatova désigne alors comme l’un des plus importants révélés par la dernière période du « dégel » sur les lettres soviétiques, après la mort de Staline.

Né en 1907, en Ukraine, Arséni Tarkovski est l’enfant de ce siècle guerrier et révolutionnaire jusque dans ses apprêts techniques. Dans ces langes avec son fils Andreï se dessine la filiation de cette psyché moderne du visible qu’est le cinématographe. Il en ira de l’un à l’autre, d'un art à l'autre, comme de la métamorphose des mêmes visions saisies à l’état natif. Nul autre sans doute qu’Arséni pouvait confier à son fils après avoir vu son film Le Miroir : « Andreï, ce ne sont pas des films que tu fais. »

 

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Sur le site : Médiapart

 | © http://www.mediapart.fr/

 

09/12/2011

Arséni Tarkovski

arseny_tarkovsky.jpg

Enfant, je fus malade

De faim comme d’effroi. J’ôte la peau des lèvres,

Les lèvres, je les lèche ; et je me rappelais

Cette fraîche saveur à peine un peu salée.

 

Arseni Tarkovski