Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/02/2010

Pierre Jean Jouve / Léo Marchutz :

"une race d'artistes presque disparue, celle de Delacroix qui n'était jamais content" 

Marchutz.jpg
Léo Marchutz, sur les pentes du Chateau-Noir, près de sa cabane-atelier
(fonds Antony Marchutz, droits réservés)

Pierre Jean Jouve et Léo Marchutz se rencontrèrent au début des années cinquante du siècle dernier, pendant les premières soirées du Festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provencee. André Masson qui vivait depuis 1947 à Aix, sur la route du Tholonet, fut vraisemblablement l’intermédiaire qui favorisa leur amitié. Léo Marchutz réalisa en mai 1952 à partir de sa presse à bras le tirage des trois lithographies de Balthus, Masson et Sima qui accompagnent les vingt-huit exemplaires numérotés de Langue dont la première édition fut publiée par les éditions de L’Arche.

Son épouse Barbara Marchutz qui composa la typographie de cet ouvrage et qui fut la secrétaire de rédaction des premières années de la revue L’Arc, était d’origine anglaise ; Jouve la consulta fréquemment à propos de ses traductions de Shakespeare. Par la suite, leurs relations qui furent principalement épistolières s’espacèrent, Marchutz vint quelquefois lui rendre visite à Paris, Jouve ne venait plus écouter les opéras de Mozart dans la cour de l’Archevéché d’Aix-en-Provence. Jusqu’en janvier 1976, date du décès de Léo Marchutz, il lui envoyait très fidèlement des exemplaires de ses recueils de poèmes et de ses romans. Les chaleureuses dédicaces de Jouve témoignent clairement d’une forte admiration et d’une grande affection vis à vis de son personnage et de son oeuvre.

GALERIE LIBRAIRIE

Alain paire

Lire la suite