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14/06/2010

Bulletin N°23 - carnets d'eucharis - Juin 2010

Couv eucharis n°23_juin 2010.jpg

© Josephine Sacabo http://www.josephinesacabo.com/ Geometry of Echoes

 

 

 

 

 

 

[SOMMAIRE………]


Charles DESPIAU

Sculpteur

EN COUVERTURE Joséphine Sacabo

EXTRAITS Lycophron et Zétès Pascal Quignard

&

Dominique Quélen LOQUE (une élégie) Fissile Editions

POESIE AVEC Diane Meunier

DU CÔTÉ DE CHEZ BORIS PASTERNAK Par-dessus les obstacles

 

GALERIE DEPARDIEU

Communiqué de presse

Uffe Weiland

Mobiles et sculptures : « Hommage à Calder et Miro »

Vernissage jeudi 1er juillet - exposition jusqu'au 30 juillet 2010

 

 

VIENT DE PARAITRE Ecrire, inscrire : Images d’inscriptions, mirages d’écriture Jean-Claude Mathieu (Editions José Corti)

 

NOTE DE LECTURE

Gérard Cartier Tristran par Nathalie Riera

 

&

PAR AILLEURS ………………….. invitation editions lanskine - 28ème marche de la poesie – place saint-sulpice – Samedi 19 juin 2010

 

 

 

 

LES CARNETS D’EUCHARIS  N°23

 sur calaméo http://www.calameo.com/read/000037071834b909352dc

 

Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.

 logo pdf.jpg  TELECHARGEMENT PDF     carnets d'eucharis n°23_juin 2010.pdf

   


 

Les carnets d'eucharis

téléchargeables au format pdf & consultables sur la plateforme Calaméo

 

  

 

Nathalieriera@live.fr

13/06/2010

28ème Marché de la Poésie (Invitation Editions Lanskine)

invitation poésie001.jpg

07/06/2010

"Avec Nathalie Riera" (Préface de Pascal Boulanger "Puisque Beauté il y a", éditions Lanskine, 2010)

 

PREFACE

Pascal Boulanger

 

Nathalie Riera

Puisque Beauté il y a

 

 

Des chuchotis d’insectes le papier que tu froisses, le craquèlement de tes lèvres : ce que tu cherches à écrire, alors que tu ne sais encore rien du froid, et de ses crimes.

Un bruit d’abeille la mer et l’aube, écrire pour tout ce qui est terre, et fragile.

Ainsi nos feuilles rugissantes dans les poussières sonores des cités, ou dans les arbres qui nous enseignent les branches et leurs coups d’archets.

Et mes souvenirs blancs comme du jasmin.

 

Une page blanche comme un parterre de neige écrit aussi Nathalie Riera. C’est parce que tout mérite d’être nommé que nous parlons. Un poète ne doit-il pas passer, sans trop frémir, au-dessus du néant et de la page blanche ?

Le vrai courage n’est sans doute pas celui de tout jeter, de tout déconstruire, mais à l’inverse, celui qui consiste à remonter jusqu’à la source des choses qui nous entourent.

Certains préfèrent le solipsisme au chant, l’obscur à l’intelligible, la négation aux volutes éphémères de la beauté… Mais le poème de Nathalie Riera est le couronnement du jour qui passe. Elle sait jouer tout cela ensemble : saisons, sol et ciel, joie et accablement, défaites et espoirs. Toute une habitation se tisse dans ses poèmes, à travers les fils invisibles qui relient chaque chose vivante sous un ciel de contrastes.

Faut-il resacraliser, sans emphase, l’espace où nous sommes ou anéantir nos dernières illusions ? On peut habiter l’errance tout en prêtant attention à ce qui surgit et se déploie, car le poète en subissant, comme le commun des mortels, la Chute en inverse aussi le signe.

L’écriture de Nathalie Riera retient les sensations traversées afin qu’elles ne basculent pas dans l’indifférencié. Cette écriture, à travers proses ou vers amples, est simple et transparente.

L’ordre et la simplicité ont toujours ouvert les routes du rêve (Ungaretti cité par Nathalie Riera). On sent qu’elle a besoin de l’écriture pour ne pas brûler dans la proximité des choses.

Il se peut d’ailleurs qu’elle n’écrive pas mais dessine. Tant ses textes semblent suinter sur la page, dans cette eau fleurie des sentes.

Tout se dérobe t’il, désormais, à notre approche ? Mais les robes de l’enfance, à chaque fois retrouvées, sont toujours présentes. Ceux qui écrivent et tentent d’habiter poétiquement le monde le savent. Ne font-ils pas le don d’eux-mêmes qui fait écho au don de l’existence ?

Nathalie Riera est dans la joie à être – tout simplement – seule ou avec l’aimé, avec une manière, une habilité, une fantaisie, une invention de vivre.

Il n’est pas de poésie sans hauteur écrit-elle. Autrement dit, pas de poésie et de demeure sans ciel.

Dans ces suites, l’énergie, l’abondance s’inscrivent dans le sommeil de la terre qui reçoit du ciel et de l’amour, toutes les pluies et tous les soleils.

Jours et nuits forment un tableau de grande beauté.

 

© Pascal Boulanger

 

 

Editions Lanskine, 2010

 puisque beauté il y a nathalie riera ed lanskine 001.jpg

Pour commander le livre :

lanskine@club-internet.fr

 

  

Nathalie Riera

serait ravie de vous rencontrer au

28ème Marché de la Poésie

(Saint-Sulpice, Paris 6ème)

Samedi 19 juin 2010 à 16 h

Librairie La Gradiva/Editions Lanskine

N° de stand : F13 F14

02/06/2010

Pierre Alechinsky à la Galerie Alain Paire

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Pierre Alechinsky photographié par Jacqueline Salmon

 

"Pierre Alechinsky / les éditions Fata Morgana"

gravures, lithographies, éditions orignales

Pierre Alechinsky.jpg

 

 Samedi 5 juin, à partir de 18 h, vernissage de l'exposition

 

Présentation d'estampes et de quelques-uns des grands ouvrages édités par Bruno Roy et Fata Morgana, en collaboration avec Pierre Alechinsky  : "Vacillations" de Cioran, "L'art magique" d'Octavio Paz", "Proust / Ces robes qui m'évoquaient Venise""Choses rapportées du Japon" de Gérard Macé.

 

 

 Plus de renseignements sur le site, en page d'accueil

Galerie Alain Paire

Dominique Sorrente (une lecture de Sylvie Durbec)

 

 

 

NOTE DE LECTURE

(Sylvie Durbec)

 

 

A propos du recueil de Dominique Sorrente, Pays sous les continents, un itinéraire poétique 1978-2008

 

 

 

« Je t’envoie ma chanson des jours bleus… »

 

Lors de la venue de Dominique Sorrente à la Petite Librairie des Champs, au mois de février 2010, nous avons eu le plaisir de recevoir également Mérédith Le Dez, son éditrice, qui a réalisé, avec PAYS SOUS LES CONTINENTS, un très beau travail éditorial. Si le livre est beau, par sa couverture rouge d’abord et la qualité de l’impression, c’est évidemment  aussi à cause du projet singulier à l’origine de cette publication. Sans parler des textes de Dominique Sorrente qui la composent. Qu’un poète constitue ainsi une somme de trente ans d’écriture est une entreprise originale et rare. Le titre d’abord nous arrête et nous nous demandons quel est ce pays, quels sont ces continents. La lecture nous apporte des réponses tout en ouvrant d’autres interrogations et nous nous retrouvons devant une œuvre où l’exil intérieur du poète donne le ton aux différentes sections du livre[1], évoquant un incessant départ, la recherche d’un impossible ici, que la citation de Milosz mise en exergue signale : « …il n’est pas jusqu’au mot le plus universel, Ici, qui n’ait à jamais perdu son sens… ». Rilke lui-même ne l’avait-il pas noté lorsqu’il écrivait : « Car demeurer, cela n’existe nulle part. »

Ce pays mouvant et ouvert dont parle le poète, c’est évidemment la poésie, celle croisée à Marseille sur le chemin de Christian Gabriel/le Guez Ricord, à l’âge de 17 ans et avec laquelle Dominique Sorrente va se colleter, au long de nombreux recueils ayant obtenu des prix prestigieux. Ici, c’est aussi ces continents sous lesquels se cachent le pays et toutes les voix du poète. Sans oublier la mer initiatrice du voyage. Ce qui est à l’œuvre dans cette somme, véritable fil rouge dans l’œuvre de D.S., c’est la voix adressée à celui qui écoute et lit les paroles du poète. « Apprendre à lire l’exil, nu sur son corps », voilà que s’ouvre devant nous la trace d’un passage, celui de l’écriture, à la fois rude et nécessaire :

« …dans le train qui glisse sur ses rails

avec les paysages, instantanés souverains,

qui se refusent

à l’entrée du poème »,

écrit-il, dans la Lettre du passager à la fin de cet itinéraire poétique, et ce passager est le poète, mais aussi le lecteur. En effet, le voyage de lire nous fait découvrir l’étrangeté d’une prose poétique (Parabole d’un temps, dans Empire du milieu intérieur) et la beauté aphoristique de certains vers: « Il est beau, ce claquement d’ailes entrevues dans la lenteur de la forêt », Le Dit de la neige),  qui l’apparentent à des poètes comme Trakl ou des prosateurs comme Adalbert Stifter.

Plus  qu’une anthologie, ce que nous donne à entendre Dominique Sorrente, c’est une traversée. Une vie en poésie.

 

© Sylvie Durbec, la petite Librairie des Champs, à Boulbon

 

 

MLD Editions


Pays sous les continents, Un itinéraire poétique 1978-2008 de Dominique Sorrente

MLD Éditions, 25 euros



 

 

 



[1] On peut en donner quelques titres pour mémoire sur les 15 : depuis Citadelles et Mers jusqu’à Cinq dérives pour les continents, en passant par La lampe allumée sur Patmos, Méridienne d’If, Empire du milieu intérieur ou encore Oiseau passeur. Tous ces titres montrent à l’évidence que le poète est traversé par le mouvement de la voix et de son cheminement de l’intérieur vers l’extérieur, vers le lecteur.

La Pensée de Midi, mai 2010

La pensée de midi, n°31

Histoires d’un 20 janvier. Récits

NUMÉRO SPÉCIAL POUR LES 10 ANS DE LA PENSÉE DE MIDI !

 (Actes Sud, mai 2010)

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Ce numéro a été coordonné par Thierry Fabre, essayiste, rédacteur en chef de La pensée de midi et concepteur des Rencontres d’Averroès et Renaud Ego, auteur de récits, de poèmes et d’essais sur l’art et la littérature

EN LIBRAIRIE A PARTIR DU 20 MAI 2010

Avec des textes de Vladimir Arsenijevic, Mustapha Benfodil, Velibor Colic, Dominique Eddé, Renaud Ego, Thierry Fabre, Alaa Khaled, Driss Ksikes, Maurizio Maggiani, Yossi Sucary, Hyam Yared, Iban Zaldua et Fawzia Zouari.

“Histoires d’un 20 janvier ”, ou comment partager un même ordre du temps autour de la Méditerranée ? Onze écrivains : Vladimir Arsenijević, Mustapha Benfodil, Velibor Čolić, Dominique Eddé, Alaa Khaled, Driss Ksikes, Maurizio Maggiani, Yossi Sucary, Hyam Yared, Iban Zaldua et Fawzia Zouari, nous racontent un même jour dans la multiplicité de ses avènements. Chacun suit son rythme, épouse son imaginaire, dessine la courbe de vie qui est la sienne et nous donne à lire, par le récit, l’essai ou la fiction, ce jour commun, choisi arbitrairement, qui à la fois nous rassemble et nous divise. Avec ces « histoires d’un 20 janvier », la revue La pensée de midi marque ses dix ans d’existence. Dix ans passés à la recherche d’un monde de significations communes, d’une rive à l’autre de la Méditerranée. Dix ans 2000/2010- d’un XXIème siècle commencé dans le bruit et la fureur d’un 11 septembre, d’un XXIème siècle qui a assisté au basculement du monde, du communisme à l’islamisme, d’un XXIème que chacun devine incertain et pour lequel nous maintenons un principe espérance… 10 ans de présence, avec René Char et Albert Camus comme alliés substantiels : « Revenir de tout l’avenir au présent et le garnir de son espoir même jamais réalisé. » C’est ce que l’un écrivait à l’autre, qui reste pour nous d’une vivante actualité, au printemps de l’année 2010.

Consultez en cliquant  ICI