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31/07/2010

Olivier Greif

Compositeur pianiste

(1950-2000)

Avec son premier professeur, Mme Jamet, vers 1956.jpg
 Avec son premier professeur, Mme Jamet, vers 1956

oliviergreif.com

28/07/2010

Alejandra Pizarnik

 

 

Alejandra Pizarnik

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EXTRAIT

Journaux, 1959-1971
Collection Ibériques, Corti, 2010.

 

 Editions José Corti

 

 

 


 

Cette manie de me savoir un ange / sans âge,/ sans mort où me vivre,/sans piété pour mon nom/ ni pour mes os qui pleurent à la dérive./ Et qui n’a pas un amour ?/ Et qui ne jouit pas parmi les coquelicots ?/ Et qui ne possède pas un feu, une mort,/ Une peur, une chose horrible,/ même avec des plumes,/ même avec des sourires ?

 

 

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Extrait de Journaux, Alejandra Pizarnik, José Corti -  Collection Ibériques, 2010.

Présentés par Silvia Baron Supervielle, traduits par Anne Picard.

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Alejandra Pizarnik en français :

Ou l'avide environne, préface et traduction Fernand Verhesen, avec un poème "In memoriam Alejandra Pizarnik" de Roberto Juarroz, édition Le Cormier, Bruxelles, 1974, tirage limité 300 exemplaires

Poèmes, Centre culturel argentin, Paris, 1983

Les Travaux et les Nuits, Oeuvre poétique 1956-1972, Granit, 1986.

Oeuvre poétique, traduit par Silvia Baron Supervielle et Claude Couffon, Actes Sud, 2005. (ISBN 2-7427-5870-4)

À propos de la comtesse sanglante, traduit par Jacques Ancet, Éditions Unes, Draguignan, 1999

 

 

Alejandra Pizarnik

 

Alejandra Pizarnik

 

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(1936-1972)

 

 

 

Oeuvre poÉtique

 

 

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Traduit de l’espagnol (Argentine)

par Silvia Baron Supervielle et Claude Couffon

2005

 

Actes Sud

 

 

 

Jean-Paul Michel

Je ne voudrais rien qui mente, dans un livre. 

 
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(Flammarion, 2010)

 

La poésie, pour Jean-Paul Michel, est un vigoureux geste intérieur, bataillant au plus fort de l'inquiétude, cherchant et trouvant « l'or » d'une existence crue dans la turbulence même, « l'ordre et le désordre » de l'énergie créatrice [...]. La poésie, loin d'un affaissement en quelque impuissance assumée, des modes résiduels de la crainte et de la mélancolie, affirme de cette manière son audace, reconnaît sa puissance, [...] n'hésite pas devant la libre, l'honnête, la réjouissante « folie de nommer ». [...] « Manquer à la joie, écrit Michel, c'est manquer à l'être ».

[...] La célébration [...] de ce qui est [...] n'est pas tant un « calcul » rationalisant qu'une « brûlure » [...] : une passion, les flammes d'un désir, une intensité, une aveuglante, instinctive consomption d'être - laquelle, pensée au-delà de toute « signification », produit un profond sens émotionnel et ontologique. Aimer est, ainsi, le seul geste « nécessaire », donnant valeur, faisant face à tout le « mal » que nous pouvons sentir « mordre » en nous.

Il faut lire Michel. On exulte.

Michael Bishop in World Literature Today (2003).

 

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Alain Veinstein reçoit Jean-Paul Michel

http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-2302701#reecoute-2302701

 

 

Jean-Paul Michel (extrait)

"C'est très certain. La politique est le bonheur moderne.Tous les enthousiasmes déçus, elle seule aura ménagé, encore,quelques places - terrible - à l'extase publique.Et non pas d'avoir réservé aux malheureux hommes de ces temps moins de martyres,de coups de fouet, de déceptions dures qu'à leurs pères - mais d'être proprement, la bêtise savante d'un monde..."

 

 

La politique mise à nu par ses célibataires même / essai d'anatomie, vite / par quelque mauvaise-tête antiparti, L'Echiquier Marcel Duchamp, Bordeaux, 1977.

Traduction portugaise, Fenda edicoes, Coimbra, 1983

Traduction italienne, Kane editore, Roma, 1978

Epuisé en E.O. Texte français réimprimé en 1996, éditions Ludd, Paris.

 

Le site de l'auteur

26/07/2010

John Cage (vient de paraître)

Je n'ai jamais écouté aucun son sans l'aimer : le seul problème avec les sons, c'est la musique - Suivi de Esthétique du silence

 

John Cage, Daniel Charles

La Main Courante, 2010

46 pages

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"En juin 1992, John Cage prit part, à Pérouse, aux manifestations organisées par les Quaderni Perugini di Musica Contemporanea sur le thème "John Cage e l'Europa", et destinées à fêter, deux mois à l'avance, le quatre-vingtième anniversaire du compositeur.

Le 23 juin, au cours d'une conférence de presse donnée au Palazzo dei Priori, le musicien prononça une allocution remarquée, et répondit aux questions de l'assistance : il s'agissait là non pas, certes, d'un testament. mais de l'une des ultimes interventions publiques de celui qui avait - selon les termes du premier grand au award de sa longue carrière - "reculé les frontières de l'art des sons". (Six semaines plus tard, en effet, John Cage décédait à New York. foudroyé par une attaque cérébrale)..." Daniel Charles

 

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John Cage, http://brahms.ircam.fr/composers/composer/679/

Image : Ircam Centre Pompidou

 

 

 

"4.33" John Cage