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24/07/2009

Extrait sonore : NOCES DE MANTOUE de Marie Cosnay

noces de mantoue.jpg

Voix : Nathalie Riera

Cliquer ici : IC_A0002.WAV

Editions Laurence Teper

Marie Cosnay

 

Déplacements

2007

 

déplacements.jpgUne jeune femme, la narratrice, revient dans son ancienne maison, dans son ancien jardin, prendre des photos. Dans ce jardin où, il y a six ans, elle a surpris une "scène impossible" qui reste une énigme pour elle. La narratrice a vu, mais elle ne sait pas ce qu'elle a vu. Alors elle cherche, dans ses souvenirs, dans les scènes tragiques de la mythologie, dans l'Histoire. Peu à peu, grâce à ces pistes qu'elle suit et qui sont comme autant de réponses possibles, la recherche de la narratrice se fait moins douloureuse, l'étau du piège se desserre, le secret cède la place à la vérité, et la peur à l'apaisement.

 

Dans un style qui exprime la recherche de la continuité par-delà les ruptures, Déplacements interroge. Qui sont ceux que nous croyons aimer ? Comment ne voyons-nous pas ce qui est déjà là ? Un livre sur le ressassement, sur le doute, sur l'effondrement, et sur la vie quand même. 

 

 

Noces de Mantoue

2009

 

noces de mantoue.jpgUne femme, qui n’est pas nommée – son identité est complexe – s’apprête à entrer dans le lieu le plus clos de la ville : l’hôpital. Cette femme a beaucoup marché, dans les montagnes, dans les paysages des Alpes et de l’Italie. Elle parle à un homme, Rémi, qu’elle a rencontré au Palais du Té à Mantoue. A cet homme, elle ne cesse de raconter des histoires, de les répéter : des histoires de maison, des histoires de fuite, des histoires de frère mort, des histoires d’amour et de sexe. Des histoires dont il est difficile de savoir si elles ont vraiment eu lieu. Des crimes parsèment le chemin et les récits de cette femme, alors les gendarmes enquêtent.

 

Marie Cosnay est née à Bayonne en 1965. Professeur de lettres classiques, elle vit et travaille au pays basque. Elle a déjà publié : Que s'est-il passé, Adèle, la scène perdue et Trois meurtres chez Cheyne, Villa Chagrin chez Verdier, Les Temps Filiaux à L’Atelier In-8, Déplacement et André des ombres chez L. Teper.

 

 

marie cosnay.jpgDu même auteur

Entre chagrin et néant, 2009

André des ombres, 2008

Déplacements, 2007

 

Editions LAURENCE TEPER

http://www.editionslaurenceteper.com/

 

 

 

17/07/2009

Zoom sur Claude Minière

 

 

Claude Minière

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POUND CARACTÈRE CHINOIS [2006] Collection L'Infini, Gallimard


 

 

POUND CARACTERE CHINOIS.gif« Beaucoup de reproches ont été adressés à Ezra Pound. Et pourtant : l'"invention" de la poésie chinoise dans les années 1920, c'est lui ; la plus vive critique du provincialisme occidental, c'est lui  ; la plus émouvante méditation alors sur le destin de l'Europe et de l'Amérique, c'est lui  ; la plus authentique alternance du calme et du tumulte, c'est lui.

Ce caractère, j'ai essayé de le comprendre de l'intérieur, c'est-à-dire dans le drame des Cantos. Où études, hypothèses, échecs, traductions, traits de génie sont plongés dans le théâtre des opérations. »

Claude Minière. 

 Pound regarde au loin

 

PALL MALL Journal 2000-2003 Editions Comp’Act


 

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Pall Mall
Journal 2000-2003

Claude Minière

Comment vivre, chaque jour, avec les vulgarités et les prisons de la Communication? Comment se rappeler la liberté des espaces, la probité de l’étude, la marque d’un choix? Comment proprement déceler le contemporain, l’il y a et l’Être? Et pourquoi le Journal quand on a le poème?

Polyphonie et dérèglement, le poème gagne spontanément l’éternité. L’écriture réfléchie du journal, elle, n’est qu’à deux doigts de sa consummation: va et vient, bien et mal, pensée et ignorance... Exercice moral de la retenue et de l’oubli.

A Londres, en Grèce, dans la campagne limousine, à Paris, à Berlin, le "Journal" de Claude Minière accompagne la préparation et la publication du recueil Hymne (paru chez Tarabuste). Mais pour ce poète, comme pour quelques autres écrivains, le Journal n’est pas un recueil de «confessions» ou de «notes intimes», il est un moyen vital de résistance à la confusion de notre époque: moyen de tourner la pensée vers ce qui mérite d’être pensé, et questionné.

 

 lecture de Jean-Paul Gavard-Perret

 

Sur le site des Editions L'Act Mem

 

Le Matricule des Anges

 

LE DESSIN POUR LIBERTE : DANIEL DEZEUZE dessindezeuze.jpgCatalogue d’une exposition récente des dessins de Daniel Dezeuze à la galerie Athanor de Marseille. Un texte de Claude Minière accompagne les 52 reproductions. Cet ouvrage a bénéficié de l'aide à l'édition imprimée du Centre national des arts plastiques. Co-édition Jean-Pierre Huguet Editeur L'ouvrage rend compte d'une pratique qui se déploie en zig-zag et de manière ordonnée, il en offre l'album. De l'artiste on connaît surtout les expositions et les interventions dans l'espace construit, les dessins sont plus intimes. De temps à autre s'ouvre une série sur un thème impromptu, ce que Claude Minière appelle liberté. Mais il s'agit en même temps d'un "coup de dés" : Daniel Dezeuze Dessin. Daniel Dezeuze est né en 1942 à Alès. Son père, artiste peintre, lui enseigne les bases du métier. Membre fondateur du groupe Supports-Surfaces de 1970 à 1972, il participe à de nombreuses expositions collectives dont celle au Musée d'art moderne de la Ville de Paris en 1970. Depuis 1977 il enseigne à l'Ecole des Beaux-arts de Montpellier. Nombreuses expositions dans les galeries Yvon Lambert à Paris, Albert Baronian à Bruxelles, Daniel Templon à Paris. Une importante rétrospective de son œuvre a eu lieu en 1998 à Carré d'Art - Musée d'art contemporain à Nîmes.  

 

PERFECTION [2005] Editions Rouge Profond, collection Stanze


PERFECTION.jpgPerfection, à la fois essai et méditation poétique sur l'idée de perfection, peut se lire comme le deuxième volet d'un diptyque dont le premier, plus assertif dans sa forme, serait le Traité du scandale. Aigu, jouant d'incises ou de détours, discrètement érudit, léger toujours, dans cet intangible principe de civilité intellectuelle qui caractérise Claude Minière, Perfection convoque, dans les domaines de la littérature et des arts plastiques, pour les besoins de sa réflexion quelques figures clés du paysage de réflexion miniérien: Tchouang-tseu, Catulle, ou encore Barnett Newman ou Martial Raysse ; plus avant, Hölderlin et Nietzsche, avec qui Minière entretient un dialogue quasi ininterrompu depuis ses tout débuts d'écriture. Perfection inaugure symboliquement la collection "Stanze" qui voudrait traiter les questions d'esthétique (contemporaines, et plus anciennes) selon une essentielle logique d'écriture, reconnaissant là une condition première à la vitalité de la pensée.

 

 

LA TRAME D’OR


 

pardes2-a.jpgJour après jour, il s’écrit beaucoup de choses - qui partent en buée, qui tombent, noires, courantes. Est-il vain de vouloir en dire la trame, “la trame d’or”, résistante, résistante au nihilisme, à la fatigue - est-il fou d’en chercher encore le motif ? Seule l’inter-prétation lente, volontaire (poésie) dégage un avenir.”

C.M., 1999

 

Toute la littérature revient à une dimension majeure : voir (et faire voir) ce que le noir “trame”, voir ce que les images trament. Dès lors, Claude Minière devient forcément un des écrivains emblématiques d’une quête capitale où l’esthétique rejoint l’existentiel.

À partir de Bataille — toujours sous-jacent — chez Minière se travaille le passage, en cette traversée : “Ni sauvés, ni damnés / — tout à faire ! / partir d’a sinistra / (champ / hors champ) / et dire sans trêve la trame d’or du motif” La trame, mais pas le motif lui-même. Sortir donc de l’événementiel (qui réduit la littérature à un effet de réel) pour pousser vers une autre dépense (pour en revenir à Bataille) au cœur de la langue.

Trouver ainsi les interstices, oublier “à quoi s’accrochent les notations” pour repérer à la mesure d’Ezra Pound le banni des éléments de base, ce qui tisse, trame le réel. Ne plus s’en tenir aux images et aux idées toutes faites et trouver lorsque le texte redevient musique ces accords mineurs qui “forent et forcent le noir”.

Reste alors dans ce livre rare la partie presque jamais renouvelée ni lavée du “paysage”. Nulle approche, nulle rencontre, juste ces bribes que la conscience efface ma conscience. Ne parlons même pas de repère mais de l’inquiétude. Il n’y a plus de règle mais ces fragments, ce “délit secret / — sauvage” “dans l’espace vide, le blanc de la page”. Les textes comme des taches (d’encre), “secouées par la marée”, à la recherche de l’impossible ; les noms enfouis, perdus. Ne plus croire à ce point à l’excellence du feu mais aux songes maternels de la langue.

Ne pas croire pour autant à un aveu là où le texte ne s’abrite ni dans l’extase ni dans l’abstinence. Il tient juste la nécessaire distance avant que les mots ne s’égarent pour dissiper les apparences de la réalité. Ils ne jouent donc plus à la place de celle-ci, ils sont cette absence, ce qui n’a jamais été. Voilà ce que Minière sauve : ces riens qui forment un tout : “je / le sais dans la sensation / je le vois dans la pensée / pas seulement le concept : / griffonnés”, mais les “dessins noirs / qui se défroissent / dans le noir”.

Noir d’encre, cela s’entend. À travers les fragments cette langue en charpie et qui gagne en netteté, ici la littérature ne demande point de salut : pureté est la négation. Cela la dévoration. Sans crédit ni pardon, le texte tourne au pays du grave toutes les choses de son éphémère légèreté. La chimère engloutit la règle et fait déjà l’automne dans sa dureté : vide au monde, volis agonal, nefas.

J.P. Gavard-Perret


 

miniere_claude.jpgClaude Minière a publié :

• L’Application des lectrices aux champs, poésie, Éd. du Seuil, 1968.

• Vita Nova, poésie, d’atelier, 1978.

• Glamour, récit, Christian Bourgois éd., 1979.

• La Mort des héros, récit (gravures de M. Pérez), Éd. Carte Blanche, 1983.

• Difficulté passagère, poésie, TXT, 1987.

• L’Hommage à Lord Chandos, poésie, La main courante, 1990.

• Course libre, poésie (dessins de C. Viallat), Éd. Cadex, 1990.

• Traité du scandale, essai, Éd. de la Différence, 1992.

• La Chambre bouleversée, poésie, Éd. Cadex, 1992.

• Chroniques, poésie, Génération, 1992.

• Traité de tactique et de poétique, poésie (dessins de D. Dezeuze), Sixtus éd., 1994.

• L’Art en France (1960-1995), essai, Nouvelles Éditions Françaises, 1995.

• Lucrèce, poésie, Éd. Flammarion, 1997.

• Étude de nuages, La main courante, 1998.

• Claude Viallat, Éd. Fall, 1999.

• Le Temps est un dieu dissipé, Éd. Tarabuste, 2000.

• Hymne, Éd. Tarabuste, 2002.

 

Une lecture de Pierre Drogi sur Poezibao

 

• Perfection, Editions Rouge profond, 2005 ; poésie

• Pound caractère chinois, Editions Gallimard, 2006 ; essai

 

Un article dans la Revue des Ressources

 

 

 

ruboff11.gifJouve et le mangeur de brumes

par Claude Minière

« Le diable, sans doute, veut que, dans le moment juste où l’homme approche de son but, il in vente aussi des pouvoirs sur l’énergie qui vont le jeter en dehors. Les intrusions du mécanique et du technique arrivent à se produire dans l’Art ; en supprimant le sens de notre profond jeu, elles doivent anéantir la forme - l’idée même de forme. » [1]

« De la tentation d’aimer Jouve » écrivait un jour dans les pages de TEL QUEL Denis Roche. Que perdrions-nous à l’aimer ? Peut-être quelque chose de la modernité [2]. Peut-être quelque chose de la modernité car Jouve croit au diable (« Le diable, probablement », Bresson) et le jeu chez lui est toujours ressenti comme « profond », jamais comme pratiques critiques de « surfaces » d’intertextualité [3]. Il manifeste toujours, surtout dans ses romans, ce goût (surréaliste) pour le hasard tragique plutôt que pour une « découverte de la logique » [4] qui s’interrogerait et s’étonnerait visiblement (« naïvement ») sur les enchaînements de l’énonciation. Nous avons une conception différente du « chant », de la musique dans la poésie, et n’avons plus la même idée de la forme, chez lui comme contours d’une sublimation. Lire la suite

 

LA CHAMBRE BOULEVERSEE.jpgLa chambre bouleversée

extrait Editions Cadex, 1991

Elle est dans le plus simple appareil,
elle marche, oui, je la vois, et je la pense
ainsi, en agent double dans les sels d’argent :

je la saisis sur les marches, dans le lit
du fleuve, comme un bateau, elle appareille,
quand je la barre elle n’a pas sa pareille
pour se renverser comme une arche, elle va
balayant l’air de sa jupe large[comme
une barge]défait emportant une cargaison
d’effets.

Fiche auteur Editions Cadex

 

CLAUDE VIALLAT CLAUDE MNIERE.jpg"J'essaie de voir les possibilités d'aventure qui me viennent dans l'instant."

Claude Viallat, cité par l'auteur dans l'Atelier de l'art.

 "La peinture de Viallat bénéficie aujourd'hui partout dans le monde d'une vive reconnaissance. Pourtant, trop souvent la critique française continue de plaquer sur cette oeuvre ce qu'il faut bien appeler une forme de malentendu. Un malentendu persistant, voilà ce que ce petit livre s'attache à élucider."

Claude MINIERE

Librairie Couleur du temps

 

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Comme des particules lumineuses

Le texte commence - tout comme Finnegans wake de James Joyce - par le mot 'riverrun': 'riverrun; duo, danse; contre le labyrinthe; elle; deux mots pour la nature; l'hommage à Montaigne'. La danse est la vraie rivale du poète, affirme Minière, car dans la poésie il y a toujours un point fixe 'où nous partons dans la déclinaison des particules', où des copules mettent le monde en mouvement, où la conversation est conservée et où la danse fait son entrée avec la métrique, 'enlevant' ainsi le poème. C'est une danse comparable à celle des atomes et électrons qui dansent les uns autour des autres, dans la haine et l'amour, dans tout ce que nous voyons: 'dans le soleil, dans la nuit, dans la froideur d’une première pensée'. Nous aussi, selon Minière, nous sommes comme des photons: des particules lumineuses. A la fin du poème, Minière salue les philosophes Empédocle et Montaigne : 'Et, là, il arrive à sortir une ligne du fouillis'. Dans sa poésie, Minière a volontairement orchestré le langage comme un fouillis et il saute d’un son à l'autre, d'un rythme à l'autre, d'une association à l'autre. Minière souhaite que le poème et la pensée sur ce poème (la pensée du lecteur tout comme celle de l'auteur) se confondent et forment un seul texte.

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Lire la suite sur le site KB National library of the Netherlands

11/07/2009

"Fil d'Ariane, variations plastiques" de FRA DELRICO

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"Fil d'Ariane" de Fra Delrico (Frédérico Alagna)

08/07/2009

Note de lecture de Nathalie Riera sur le site Imperfetta Ellisse, blog di poesia e altro

Nota di lettura

Dopo tutto anche tu, Alda Merini

 

 

A l’occasion de la sortie de Après tout même toi d'Alda Merini, la note de lecture de Nathalie Riera est traduite par Giacomo Cerrai (imperfetta Ellisse) :

 

Là dove altri propongono delle opere io non pretendo altro che mostrare il moi spirito.

La vita è bruciare domande.

Io non concepisco opere che siano distaccate dalla vita.

- Antonin Artaud, L’Ombilic des Limbes

 

La pace è così piccola, Alda Merini, si ignora veramente ciò che è necessario per placarsi. Saggezza di bruciare ogni domanda, ma allegria quando si crede che la follia è un profondo legame d’amore. L’arte dell’amore.

 

Figlia dell’abbandono, ma con insieme la felice certezza d’essere stata profondamente amata, e la crudeltà di essere stata assassinata.

 

Je sais que l’on meurt/Lo so che si muore.

Mais que la mort vienne/Ma che la morte venga

de la main qui te devait des caresses,/dalla mano che ti doveva carezze,

mais que l’amour cache l’étreinte mortelle,/ma che l’amore nasconda l’abbraccio mortale,

Dieu résous-moi cette énigme !/Dio risolvimi questo enigma !

(p.64)

 

Leggervi, Alda Merini, è domandarsi : la poesia interessa al poeta ? Non è essa, alla stregua dello spirito, perfino al di fuori di ciò che chiamiamo poesia ?

 

 

 

Lire la suite : 

Giacomo Cerrai (imperfetta Ellisse)

 

Imperfetta Ellisse

Note de lecture en français

Yves Bonnefoy interprète deux poèmes de Roberto Mussapi

Yves Bonnefoy

La vénitienne

Roberto Mussapi

Editions Virgile

(édition bilingue)

14/05/2009


 

la vénitienne.jpgDans cet essai, Yves Bonnefoy lit et interprète deux poèmes de Roberto Mussapi, intitulés La Vénitienne et Les paroles du plongeur de Paestum, et présente les différences et similitudes qui les lient. Yves Bonnefoy se trouve face à une métaphore de la destinée du poète, partagé entre la poésie et l'art. Cependant, il découvre un second sens aux textes en explorant les mots, les pensées de Roberto Mussapi.

 

Roberto Mussapi est l'auteur de cinq livres de poèmes qui font de lui un des poètes contemporains les plus remarqués en Italie. Directeur éditorial des éditions Jaca Book, il y publie chaque année une anthologie poétique internationale, L'Anno di poesia. Il a déjà publié en français Le Voyage de Midi suivi de Voix du Fond de la Nuit (1999), traduit de l'italien par Jean-Yves Masson (Editions Gallimard, Collection L'Arpenteur), La Mer en Peinture (La Martinière, Beaux Livres), Poudre et le feu (L'escampette) et Lumière Frontale précédé du Sommeil de Gênes (La Différence).

livre_venicienne.jpgLes
Editions Virgile font débiter leur répertoire avec la modernité littéraire et poétique, dont elles cherchent à cerner la diversité. Les récits et essais que nous publions sondent les intimités et les expériences fondamentales. Qu'ils témoignent de l'oeuvre de poètes ou d'écrivains, ou qu'ils s'attachent à consigner le quotidien, ces textes ne sont jamais très loin d'un questionnement sur ce qui nourrit l'existence.

 

Cliquer ici

 

Editions Virgile

Alain Fleischer

Galerie Alain Paire

Les désordres de Picasso.jpg

 

ALAIN FLEISCHER

“Les désordres de Picasso”

 

PHOTOGRAPHIES EN NOIR ET BLANC À LA GALERIE

TROIS ILFOCHROMES AU MUSÉE DES TAPISSERIES

 

Exposition du 7 juillet au 8 août 2009

Vernissage mardi 7 juillet à 18 h 30

 

Galerie Alain Paire : 30 rue du Puits-Neuf - AIX

tél. : 04.42.96.23.67 - ouvert du mardi au samedi de 14h30 à 18h30

www.galerie-alain-paire.com

 

 

 

Alain fleischer

 

Jusqu'au 30 septembre 2009, présentation dans le Hall du Musée des Tapisseries de trois grands tirages photographiques d'Alain Fleischer. Ces ilfochromes de 120 x 180 cm, des épreuves sur papier ilford réalisées à partir de diapositives en couleur, sont issus d'un travail d'A. Fleischer spécialement imaginé dans le cadre de la saison Picasso-Aix 2009, avec une aide à la production artistique de la CPA, Communauté du Pays d'Aix.

 

Ces grands formats en couleur forment la seconde étape et le prolongement des douze photographies en noir et blanc intitulées "Les désordres de Picasso". Ce travail de fragmentation, de mise en mémoire, de transfert et de montage donne à voir une surface d'apparition à l'intérieur de laquelle on retrouve des empreintes et des contacts multiples, des reproductions de toiles et de dessins de Picasso, des objets de la vie quotidienne, des jouets d'enfants, la vitre d'une armoire ancienne, de vieux cartons ou bien des morceaux de tissu, plusieurs séquences qui combinent des images projetées ou bien reflétées, des moments de révélation et des mises en obscurité, des lignes de fuite, des cohérences inattendues, des surimpressions et des déplacements.

 

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Auteur d'une centaine de films, de nombreuses séries photographiques et d'installations, Alain Fleischer est un écrivain-artiste par ailleurs directeur depuis 1989 du Fresnoy / Studio national des arts contemporains de Tourcoing. Il est né à Paris en 1944. Parmi ses livres récemment parus, on peut citer "L'amant en culottes courtes" (éd. du Seuil, 2006) "Prolongations" (éd. Gallimard, 2008) et "Moi, Sandor.F" (éd. Fayard, 2009). "La vitesse d'évasion" était le titre de la grande exposition qu'il présentait en 2003 à la Maison Européenne de la Photographie ainsi qu'au Centre Georges Pompidou.

 

Daniel Arasse, Philippe Dagen, Hubert Damisch, Georges Didi-Hubermann, Daniel Dobbels Jean-Claude Lebel, Jean-Luc Monterosso, Dominique Paini, Bruno Racine, Alain Sayag et Didier Semin ont commenté son oeuvre et ses identités multiples. L'ensemble de ses écrits sur le cinéma et la photographie est publié par les éditions Galaade. En décembre 2008, la manifestation "La Nuit des images" retraçait au Grand Palais de Paris dix années de création enclenchées à partir du Fresnoy / Studio national des arts contemporains. Début 2009, Alain Fleischer achevait un important film documentaire, "Morceaux de conversation avec Jean-Luc Godard".

 

****** Parution aux éditions Images en manoeuvres, aux alentours du 25 juillet de PABLO PICASSO A VAUVENARGUES / LE GRAND ATELIER DE LA SAINTE VICTOIRE, texte d'A.Paire, photographies de Lucien Clergue, Douglas David Cooper, Hélène Parmelin et Bernard Plossu.

 

Alain Paire 

04/07/2009

Carnets d'eucharis n°11 du 6 juillet 2009

 


 

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Poésie & Arts

plastiques●●●●●●●●●●●

 

 

Avec Anne-Sophie Maignant

 

 

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 Photographe

 

■ Lien : http://www.annesophiemaignant.com/

 

N°11

 

 

 

 

SOMMAIRE………

 

 

Extraits de A à X de John Berger

DOSSIER PHOTOGRAPHIE Anne-Sophie Maignant Etudes pour Suzanne

Thierry Derosier à la Galerie du Tableau &

 Alain Arias-Misson à la Galerie Depardieu avec « Les cages du désir »

Au jour le jour, Selected poems Joseph Julien Guglielmi (Note de lecture Pascal Boulanger)

POESIE AVEC Hilde Domin & Randonnée lointaine de Lionel André

EN ESQUISSE La confidence Richard Skryzak

&

PAR AILLEURS ………………….. Alimentation Générale Regard au pluriel

 

&

 

ART D’ELOGE Texte de présentation Nathalie Riera

FILM DOCUMENTAIRE « Fil d’Ariane, variations plastiques » de FRA DELRICO (Frédo Alagna)


 

 

 

Télécharger le bulletin ICI

 

 Les carnets d'eucharis n°11 du 6 juillet 2009.pdf

 

 

DOSSIER PHOTOGRAPHIE Anne-Sophie Maignant, Etudes pour Suzanne

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Poésie & Arts

plastiques●●●●●●●●●●●

 

 

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 Avec

Anne-Sophie Maignant 

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Etudes pour Suzanne, 2006, photomontague numérique

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Conte Sylvestre, 2008, photomontage numérique

 

 logoPDF.jpg Dossier à télécharger : Anne Sophie Maignant_2009.pdf

 

03/07/2009

Joseph Julien Guglielmi chez l'Act Mem

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NOTE DE LECTURE

 

 

 

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par Pascal Boulanger

 

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Préfacés par Elisabeth Roudinesco, ces « Selected Poems » de Guglielmi inaugurent une nouvelle collection aux éditions L’Act Mem. Des extraits de « Aube », recueil publié par Jean Cayrol en 1968 dans sa fameuse collection « Ecrire », aux tragiques suites de vers et de monosyllabes du « Carnet de nul retour » datant de 2006, ce sont plus de trois cent pages de textes poétiques qui nous sont offerts.

Guglielmi sait que l’on n’étreint pas la réalité rugueuse avec la pensée spéculative mais dans l’attachement à la puissance du concret que seule une traversée du pire et du meilleur peut illustrer. Le poème (à condition d’inclure swing et boogie !) est un des registres d’écriture qui, en prenant appui sur la fulgurance du vers, dispose de l’horizon hasardeux du sensible. Très tôt attentif à la poésie américaine, celle de Burroughs notamment, traducteur de Jack Spicer, jouant sur les paradoxes en défendant aussi bien Apollinaire que Reverdy, Guglielmi propose un énoncé poétique qui est, avant tout, une course de vitesse, un emmêlement d’événements, une captation de l’atomisation du temps : « la datation est un vers » et un métissage de langues à l’image de Marseille où fut créée la revue à laquelle il participa dans les années soixante : « action poétique ». D’un livre à l’autre, le dispositif versifié invente et intègre des scènes de l’intime et du sexuel, du collectif et de l’histoire, jusqu’aux dissonances contrariant le « bel canto ». Guglielmi a renouvelé la métrique, en débordant les cadres admis, en déglinguant l’humanisme plat et il l’a renouvelé dans une soumission souveraine à l’urgence du vivre baroque

A travers cette anthologie, on peut différencier les étapes, les trajectoires, mesurer la radicalité d’une œuvre qui a su, sans arrogance, dépasser l’inacceptable pacte social en relançant l’aube même de la parole poétique.

 

Pascal Boulanger

  

 

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préface
Elisabeth Roudinesco
collection

Faut Suivre

 

POUR PLUS D’INFOS cliquer ci-dessous :

ICI

http://www.lactmem.com/medias/livres_2009/guglielmi_selected_poems.html

01/07/2009

THEMA (Oeuvre acousmatique pour piano et bande audio & vidéo) - Rey Eisen & Emmanuelle Simonet

L'AVANT-PREMIERE


de la création le samedi 25 juillet 2009 au monastère de Saorge dans le cadre de la journée de l'art contemporain "SAORGE IN SITU".

Oeuvre acousmatique pour Piano seul et spatialisation. Quadriphonie en temps réel et projection vidéo sur la symbolique des 12 cycles des renaissances.
La partition se présente comme une improvisation écrite donnant libre cours à l'inspiration du jeu pianistique directement suggérée par une bande-son pré enregistrée où se mêlent bruits naturels, sons virtuels et séquence électroacoustique diffusés en temps réel.

La séquence vidéo apparait sur la partition comme un story-bord élaboré où figurent images, ambiances sonores (bruits naturels) et musique réunies.

Rey Eisen : piano

Conception graphique : Emmanuelle Simonet