24/07/2009
Editions Laurence Teper
Marie Cosnay
Déplacements
2007
Une jeune femme, la narratrice, revient dans son ancienne maison, dans son ancien jardin, prendre des photos. Dans ce jardin où, il y a six ans, elle a surpris une "scène impossible" qui reste une énigme pour elle. La narratrice a vu, mais elle ne sait pas ce qu'elle a vu. Alors elle cherche, dans ses souvenirs, dans les scènes tragiques de la mythologie, dans l'Histoire. Peu à peu, grâce à ces pistes qu'elle suit et qui sont comme autant de réponses possibles, la recherche de la narratrice se fait moins douloureuse, l'étau du piège se desserre, le secret cède la place à la vérité, et la peur à l'apaisement.
Dans un style qui exprime la recherche de la continuité par-delà les ruptures, Déplacements interroge. Qui sont ceux que nous croyons aimer ? Comment ne voyons-nous pas ce qui est déjà là ? Un livre sur le ressassement, sur le doute, sur l'effondrement, et sur la vie quand même.
Noces de Mantoue
2009
Une femme, qui n’est pas nommée – son identité est complexe – s’apprête à entrer dans le lieu le plus clos de la ville : l’hôpital. Cette femme a beaucoup marché, dans les montagnes, dans les paysages des Alpes et de l’Italie. Elle parle à un homme, Rémi, qu’elle a rencontré au Palais du Té à Mantoue. A cet homme, elle ne cesse de raconter des histoires, de les répéter : des histoires de maison, des histoires de fuite, des histoires de frère mort, des histoires d’amour et de sexe. Des histoires dont il est difficile de savoir si elles ont vraiment eu lieu. Des crimes parsèment le chemin et les récits de cette femme, alors les gendarmes enquêtent.
Marie Cosnay est née à Bayonne en 1965. Professeur de lettres classiques, elle vit et travaille au pays basque. Elle a déjà publié : Que s'est-il passé, Adèle, la scène perdue et Trois meurtres chez Cheyne, Villa Chagrin chez Verdier, Les Temps Filiaux à L’Atelier In-8, Déplacement et André des ombres chez L. Teper.
Du même auteur
Entre chagrin et néant, 2009
André des ombres, 2008
Déplacements, 2007
07:38 Publié dans Marie Cosnay | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
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