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28/02/2009

Mathieu Brosseau

cliquer ici : Une lecture de Nathalie Riera sur le site Poezibao

 

la nuit d'un seul.jpgNé en 1977 à Lannion dans les Côtes d’Armor, Mathieu Brosseau est bibliothécaire à Paris. Il a publié deux ouvrages : L’Aquatone et Surfaces : Journal perpétuel. Plus récemment et en collaboration avec Thierry Le Saëc, il a publié Dis-moi, un livre d’artiste aux éditions La Canopée/La Rivière échappée. En 2006, il fonde la revue en ligne plexus-s.net et depuis 2008 il codirige avec François Rannou la collection L’Inadvertance sur le site publie.net. Il a également publié dans de nombreuses revues : Action Resteinte, Ouste, Dock(s), Boudoir & autre, L’étrangère, etc.

La Nuit d’un seul

Mars 2009 - Editions La Rivière Echappée

 La Rivière Echappée

27/02/2009

Le bulletin du 2 mars 2009

N°3 2 Mars 2009

 

 

LES CARNETS D’EUCHARIS

Notes de lecture, préfaces, traductions & autres clins d’oeil

 

 

 

●●●●●●●●●●●●Poésie & Arts plastiques●●●●●●●●●●●●

 

 

   

… – alors qu’il n’est plus de « terre ! »

Sur l’horizon de l’infini – Nous avons quitté la terre, nous nous sommes embarqués ! Nous avons coupé les ponts – bien plus, nous avons laissé derrière nous la terre !

(Le Gai Savoir, Livre Troisième, paragraphe 124 – Friedrich Nietzsche)

 

 

 

TRANSPARENCE 1.jpg
© Photographie : Franck Juery – Série « Erdeven »

 

 

 Télécharger le bulletin

Les carnets d'eucharis N°3 _ version pdf.pdf

25/02/2009

Les Editions Le Bruit du Temps

 

Le Bruit du Temps

 
LE BRUIT DU TEMPS.jpg

 

 

 

Antoine Jaccottet quitte Gallimard (où il travaillait depuis 15 ans comme éditeur chez "Quarto") pour fonder ses propres éditions Le Bruit du temps.

Pour Amaury Nauroy, placer ainsi sa maison sous le signe de Mandelstam, c'est affirmer à quel point nous sommes conscients de la force de la parole poétique mais aussi de son essentielle fragilité, sans cesse menacée par des forces qui cherchent à la réduire au silence. 

Le Bruit du temps est une petite structure sur laquelle on devra vraisemblablement compter, rapport à l'exigence de ses choix, et au rythme régulier de ses publications (environ 2-3 par mois) à compter de mars 2009.

 

Les deux premiers titres seront :

 

ROBERT BROWNING.jpg"L'Anneau et le livre" de Robert Browningouvrage hors norme, adulé en Angleterre (par Carlyle, James, Borges, Woolf, Eliot...), néanmoins totalement inconnu aux lecteurs francophones (la dernière traduction, vite épuisée, remonte à... 1959 !), et proposé ici pour la première fois dans une édition bilingue, et commentée.

 

 

 

 

 En librairie le 17 mars 2009

 

 

OSSIP MANDELSTAM.jpg"Le Timbre Egyptien", unique oeuvre de fiction d'Ossip Mandelstam proposée dans une étourdissante traduction de Georges Limbour. C'est aussi un rarissime exemple de prose surréaliste russe ; laquelle, cahotique, désarticulée, "ferroviaire" comme l'auteur aime à dire, saisit parfaitement l'atmosphère pleine de menaces qui régnait à Saint-Pétersbourg en 1917.

 

 

 

 

 presse@lebruitdutemps.fr

Le Bruit du temps

62, rue du Cardinal Lemoine

75005 Paris

 

EN AVANT PREMIERE...

SUR LE BLOG DE LA PENSEE DE MIDI, L'EDITORIAL DU PROCHAIN NUMERO DE LA PENSEE DE MIDI, QUI PARAITRA EN LIBRAIRIE LE 4 MARS 2009, "L'IRAN, DERRIERE LE MIROIR" : 

L'Iran derrière le miroir.jpg
Cliquez ci-dessous :

 Un rêve méditerranéen… par Thierry Fabre

Très large dossier sur l’Iran contemporain, coordonné par Christian Bromberger… Parmi les rubriques : Le carnet d’hubert Nyssen, En débat (entretien avec Boris Cyrulnik, par José Lenzini), La bibliothèque de Midi (par Renaud Ego, Philippe Di Meo, Nathalie Riera, Inaki Martin Diez, Michel Guérin, Pascal Krajewski, Pierre Baumann, Charlotte Serrus), Les musicales (El Hadj N’Diaye, par Catherine Peillon), Carnet d’artiste (Miguel Angel Molina, par Pierre Baumann), Questions d’images, Le temps des saveurs, puis Les inédits…

 

21/02/2009

L'Apparition - Yves Goulm

(LES ENCRES D’ISAAC CELNIKIER)

Editions Albiana, 2007

 

-Quatrième de couverture-

Jamais il n’écrivit sur Piotr dans son hebdomadaire. Il n’en fit jamais le portrait. Comment aurait-il pu ? Qui pouvait écrire sur ses Têtes ? Personne. Personne n’écrivait comme il gravait. Personne n’avait jamais écrit comme il gravait. Qui écrirait un Visage pour l’hachurer ensuite, pour le strier de suie ? Qui bâtirait le poème de la Face pour le raturer ? Qui rimerait la littérature de la Face pour la biffer avec frénésie une fois l’harmonie atteinte ? Qui parviendrait à faire apparaître une Révélation, à faire se révéler une Apparition pour l’encombrer de gribouillis, pour la charger, la surcharger ? Qui traquerait le beau en mots tissés pour mieux le rayer, le dérayer par les sillons du laid, les souillures de l’effacement ?

 

L'apparition Yves Goulm.jpg-En un mot…-

Par Nathalie Riera

 

Puisque peindre c’est transcender le monde avait-il dit à Edouard, alors le monde sera ma toile.

 

Piotr peint des têtes, rien que des têtes, mais pas n’importe quelles têtes. Trente gravures, la Tête I, la Tête II… « Trente Têtes saturées comme pièces maudites » que son ami Edouard, dont l’amitié précieuse l’aide à vivre, veut les confronter au public, lui faire rencontrer ces Têtes, et permettre en même temps au peintre de sortir de son atelier et de sa solitude. Une exposition est organisée dans une galerie, mais Edouard ne peut s’empêcher de remettre en cause ce projet qu’il considère inepte :

 

Comment avait-il pu insister, et insister encore, et encore, à le sortir de sa réclusion volontaire pour l’entraîner dans cette fange ? Et, surtout, pire que tout comment avait-il pu envisager par quel miracle les œuvres de Piotr supporteraient le choc d’être confrontées aux non-regards, aux regards éteints et aveugles, aux regards vides d’yeux ? Comment avait-il pu concevoir cette rencontre de têtes ?

 

Dès les premières pages, le ton est donné. Une situation singulière, avec un Edouard en culpabilité, un Piotr pris d’hébétude et de panique, tous deux versés au milieu d’une cacophonie, d’une masse de gens aux conversations futiles et verbeuses, si peu attentifs aux horribles créatures de Piotr : plus personne n’y prêtait attention, si tant est que quiconque en eût seulement l’intention. Ces Têtes gâchaient presque le plaisir des conviés.

(…)

Comment avait-il osé croire que ces sublimes laideurs, ces laides beautés, ces Têtes extirpées de la tribu des damnés recevraient autre chose que le dédain d’un temps où le factice et le clinquant triomphent ?

 

Un livre qui, pour l’éditeur des Editions Albiana, se confronte à de vraies questions.

 

www.albiana.fr

 

 

-Extraits-

 

Ci-dessous : Tète 1, 1996 gravure, 1981, pointe-sèche, 11 x 11

tete1.jpgIls pleurèrent un mélange d’eau et de sang, d’eau de sang, de rage et d’écoeurement, d’eau d’étang saumâtre, de mare flasque, de flaque aux eaux mortes et fangeuses où le moustique abonde, eaux de marécages, eaux dormantes où règne la touffeur. Chacun son royaume, chacun son trône et son spectre. Roi des flaques d’eau sales, roi des mares d’eaux de boue, roi des étangs d’eaux stagnantes, roi des écoulements huileux, les eaux de haut-le-cœur, roi des eaux de rage, roi des eaux de sang, suceur de sang, vampirique diktat, nécrophilique édit.

(p.35)

 

C’était un regard de désert, une terre d’yeux à l’aridité calleuse, un regard aux yeux de sécheresse, un regard de sable, un regard de tempête de sable, un regard de dunes, un regard ardent, un regard d’erg. C’était une immensité calcinée et grillée, un regard sans autre végétation que des arbustes épineux, un regard sans autre faune que lézard et scorpion, le serpent pour animal, le cactus pour végétal. C’était un regard de dard et d’épine, un regard des contrées immenses aux épouvantables chaleurs diurnes et froideurs nocturnes, un regard flou d’horizon incertain, la netteté de la ligne troublée, vaincue, distordue par les torrides torsions de la canicule, un regard dur de croûtes misérables, un regard calleux de crevasses et de gerçures. C’était un regard sans sources, sans puits, sans pluies, sans oasis, sans mirages et sans rêves, un regard sans trêve de soif, une soif que plus aucune ondée n’aurait épanchée, une soif que l’eau n’apaise plus. C’était un regard de traversée de désert sans nul but, sans boussole. C’était un regard dur d’une dureté muette.

(p.100)

 

Les gravures sont d’Isaac Celnikier, né à Varsovie en 1923, enfermé au ghetto de Byalystok de 1941 à 1943, et qui a reçu le Prix Mémoire de la Shoah de la Fondation Jacob Buchman en 1993.

 

 gladys.jpg

Isaac Celnikier

 

 

Gladys, 1985   huile sur toile, 81 x 65

 

 

« La poésie pour réconcilier les âmes »

sur le site Paysages bretons

 

 

 

Isabelle Zribi

Vient de paraître

Tous les soirs de ma vie

Ed. Verticales, février 2009tous les soirs de ma vie.jpg

Note de lecture de Pascal Boulanger

 

Il est beaucoup question, dans ce très beau récit d’Isabelle Zribi, de désolation, de voix négatives et pessimistes, d’idiotie et de malchance, de nuits qui tombent en plombant l’existence…autant de scènes répétées qui révèlent, chez la narratrice, un désespoir lucide et profond. Il y a du Antoine Roquentin chez elle – rien jamais n’arrive, rien n’est nécessaire – chaque événement se voile ou bien, quand il pourrait surgir, il est déjà au bord de sa disparition nauséeuse.

Face à un réel qui ne se manifeste que par son absence ou sa défaillance, ce sont les attentes, les indécisions et les faillites qui résonnent à chaque page de ce récit. Et pourtant, des possibles autour de la fenêtre hölderlienne de l’enfermement survivent dans les lointains de l’amour. Et pourtant, Tous les soirs de ma vie est sans doute le récit le plus apaisé de Zribi car il propose aussi une rencontre et une fugue, avec une mystérieuse C., épiphanie offrant soudain un ressaisissement et une espérance. Ce livre brûle de ce qui fait obstacle à la présence. L’enjeu d’écrire consiste alors à questionner, dans un humour grinçant, une existence – la nôtre – monotone et vide. Face à la neutralité exacerbée, à la maladie de la répétition et de la tiédeur, nous ne sommes plus que des ombres muettes, plongées dans l’indifférence du monde. Plus d’immanence, encore moins de transcendance, mais le relevé froid et lucide de notre passion – notre souffrance – puisque rien ne peut excéder l’existence et sa banalité affligeante.

Flannery O’Connor, en bonne catholique, l’a exprimé : plus vive sera l’exigence de vivre plus évident risque d’apparaître le vide qu’on a sous les yeux. Zribi, triste par excès d’optimisme, traverse le négatif, y séjourne même, pour mieux déjouer nos illusions.

 

Pascal Boulanger

Szilard Huszank

visages à marseille.jpg

 

Pendant mon séjour à Marseille j’ai souhaité tenir un journal. Un journal en peinture.

En fait, des portraits issus de mon environnement immédiat: le plus souvent ceux de jeunes artistes de différents pays qui résident ou ont résidé à Marseille et sont originaires de Côte d’Ivoire, d’Inde, de Grande-Bretagne, de Nouvelle-Guinée, de  Hongrie, d’Allemagne et de France.

À la Galerie du Tableau, je présente, avant mon retour en Allemagne, une sélection d’une série de 40 oeuvres : “Des visages à Marseille“.

Szilard Huszank

 

 

Während meines Aufenthaltes in Marseille durch das OFAJ habe ich mir vorgenommen, ein Tagebuch zu führen. Als Maler ist es naheliegend, sich dabei der Ausdrucksmöglichkeiten der Malerei zu bedienen.

So entstanden Portraits aus meiner direkten Umgebung: großteils junge Künstler, die gleichermaßen in Marseille verweilen oder verweilt haben und aus verschiedenen Ländern - um einige Beispiele zu nennen: Elfenbeinküste,

Indien, Großbritannien, Neu-Guinea, Korea, Ungarn, Deutschland und Frankreich - kommen.

Vor meiner Rückreise nach Deutschland zeige ich in der Galerie du Tableau zum ersten Mal eine Auswahl der aus vierzig Arbeiten bestehenden Serie: "Des visages à Marseille".

 

 

"Que Szilard Huszank se soit consacré à un savoir-faire et une peinture réaliste est logique. Dès qu'il choisit un terme : un portrait ou un nu dans une position précise ou un intérieur ou encore une nature morte, il en résultera une série de peintures montrant le sujet sous ses différents aspects. Cette attitude tient beaucoup de celle d'un naturaliste, par la méthode et le concept. Souvent réapparaissent les mêmes éléments, motifs et variations de couleurs. A une époque où la plupart des artistes évitent toute répétition, par crainte de routine et pour préserver un peu de liberté, toute superficielle, Szilard n'a aucun scrupule à se servir de son expérience et de s’appuyer sur ses acquis. Et ainsi mûrit sa peinture, de toile en toile, gagnant en assurance, raffinement et élégance. Avec ce sérieux, qui n’exclut pas l’humour, il construit sa démarche artistique."

Peter Angermann

(Extrait du catalogue : Szilard Huszank, Malerei 2001-2007)

 

 

 

Du 23 au 28 février 2009

Vernissage lundi 23 février à 18h30

GALERIE DU TABLEAU

20/02/2009

Nathalie Riera sur le site Bribes en ligne

siteon0-25cda.jpg 

Bribes en ligne

Site de Raphaël Monticelli

que je remercie vivement pour avoir accueilli mon dernier texte Tandis que je nais

(texte inédit illustré avec les encres de Jean-Christophe Schmitt)

 

Cliquez ici

Luis Gonzales Palma

Luis-gonzalezpalma MARIANA,2008.jpg
Mariana, 2008

Luis Gonzales Palma

Photographe contemporain d'Amérique Latine. Né en 1957, il grandit au Guatema, fait des études d'architecture et de cinématographie à l'Université de San Carlos de Guatemala et se dirige ensuite vers la photographie. Depuis les années 1989, plus de 58 expositions en Amérique et en Europe.

Quelques photographies sur le site Galerie camera obscura

 

luis-gonzalezpalma LAURA, 2008.jpg
Laura

Cathy Garcia

Interview

de Cathy Garcia

Poète, artiste, revuiste

par Bernard Mayaudon

 

DIALOGUE n°131 « Culture : Combats pour l’émancipation (1) » Janvier 2009

logoPDF.jpgCathyGarcia.pdf

 

19/02/2009

Amelia Rosselli

 

Amelia ROSSELLI

Poète italienne

(1930 - 1996)

 

L A   P A U S E   P O E S I E


 

 

 amelia_rosselli.jpg

 © http://www.dinoignani.net/poeti.html

  

 

Sur le site Terres de femmes

La revue littéraire, artistique & cap corsaire d’Angèle Paoli

 

 

D’autres sites :

 

Le Nouveau Recueil

 

Imperfetta Ellisse

 

 

maintenant tu t’en vas de la table de l’hôte
ça ne finira jamais cette promenade
poétique et les grandes palmes qui te regardent
de derrière un mur bas. La palme est haute
la maison-bureau plus haute encore elle sert de fond
puis les frondaisons lui piquent le toit et ensuite
le ciel qui ne dit jamais rien de superflu
car il parle par allusions. Les oiseaux pointus
montent la garde en couples sont appelés en mission
de quartier en quartier. Moi je tombe de sommeil
ne résiste plus m’en vais. Comment faire
sinon vivre jusqu’à en mourir jeune ?

(1954)




avali ti ni va di a tola di l’òspitu
mai ùn hà da finì sta priminata
puètica è i palmi maiò chì ti fighjulani
da darettu un bassu muru. A palma hè alta
a casa-uffiziu alta ancu di più servi di fondu
pò i frondami li pizzicani u tettu è pò dopu
u celu ch’ùn dici mai nudda di troppu             
parchì parla par allusioni. L’acceddi pinzuti
sò i vighjaneddi aduniti chjamati in missioni
di quartieri in quartieri. Ed eiu cascu di sonnu
ùn risistu più è mi ni vogu. Comu fà
osinò viva sinu à mora in ghjuventù ?      

(1954)

(traduit en corse par Nubertu Pagannelli)

 

ora te ne vai dalla tavola dell'ospite
questo non finirà mai questa passeggiata
poetica e le grandi palme che ti guardano
da dietro un basso muro. La palma è alta
la casa-ufficio ancor più alta essa serve da sfondo
poi il fogliame le punge il tetto e ancora
il cielo che non dice mai niente di superfluo
perchè parla per allusioni. Gli uccelli puntuti
montano la guardia a coppie sono chiamati in missione
di quartiere in quartiere. E io casco dal sonno
non resisto più me ne vado. Come fare
se non vivere fino a morirne giovane? »
(traduction en italien par Giacomo Cerrai)

 

Ce poème a d’abord été écrit en français par Amelia Rosselli, puis traduit en italien par Giacomo Cerrai (Imperfetta Ellise, ci-dessus), et enfin traduit en corse par Nubertu Pagannelli.

 

 

Un nouveau post sur Amelia Rosselli :

ellisse.altervista.org

 Dans les arbres fruitiers de la vie se
débattait la dernière mouche. Un rebelle
défait par sa propre disposition
au bien se surveillait impatient d’en finir
avec le mal. Le monde surveillait très
las de l’emprisonnement. Sa propre
disposition au bien l’emprisonnait.

Negli alberi fruttiferi della vita si
dibatteva l’ultima mosca. Un ribelle
disfatto dalla sua propria disposizione
al bene si sorvegliava ansioso di finirla
con il male. Il mondo sorvegliava molto
stanco della prigionia. La sua propria
disposizione al bene lo imprigionava.

18/02/2009

LA PENSEE DE MIDI N°27 - mars 2009

La prochaine parution

 

L'Iran derrière le miroir.jpg

" L' Iran, derrière le miroir "

La pensée de midi N° 27
PARUTION MARS 2009

Deux stéréotypes nous donnent une image déformée de l’Iran d’aujourd’hui.
Tantôt, nous appréhendons ce pays à travers les déclarations menaçantes de ses clercs enturbannés et de ses dirigeants radicaux ; tantôt, à l’inverse, nous idéalisons cette société pour ses créations intellectuelles et artistiques dans un contexte difficile.
La réalité est beaucoup plus nuancée et contrastée.
À travers une série de portraits (du gardien de la révolution au chauffeur de taxi, de l’âyatollâh à l’animateur de quartier, du chef tribal au peintre contemporain, du cinéaste révolutionnaire au commerçant du bâzâr, du leader autonomiste turc au chef spirituel sunnite, du grand poète au musicien des rues, de la féministe à l’alpiniste, etc.), les meilleurs spécialistes de la société iranienne présentent une situation contradictoire et nous permettent de découvrir un Iran jusqu’ici méconnu, derrière le miroir.

Exceptionnel : inclus un port-folio de 15 photographies du grand photographe iranien Abbas (agence Magnum).

Avec des textes de Masserat Amir-Ebrahimi, Liliane Anjo, Alix Bombardier, Eric Boutroy, Christian Bromberger, Jean- François Colosimo, Agnès Devictor, Jean-Pierre Digard, Stéphane Dudoignon, Azita Hempartian, Bernard Hourcade, Nader Nasiri-Moghaddam, Gilles Riaux, Yann Richard, Mina Sa’ïdi-Shahruz, Mohiaddin Vatani, Ariane Zevaco.

Ce numéro a été coordonné par l’anthropologue Christian Bromberger, spécialiste du monde iranien depuis de nombreuses années, qui a dirigé pendant trois ans l’Institut français de recherche en Iran (2006-2008), le dernier Institut étranger encore présent en Iran à l’heure actuelle.

 

Le site LA PENSEE DE MIDI

 

 

15/02/2009

Isabella Soupart

 Cliquez ci-dessous :

K.O.D.

(Kiss of Death)

 

Conception scénique et chorégraphique Isabella Soupart
librement inspiré d’Hamlet de William Shakespeare

kod.jpg
k_o_d_contorsion.jpg
Contorsion 

 

Aguayo Fermin

aguayo.jpg

Peintre espagnol (1926-1977)

nus de femmes, 1974.jpg

DESNUDOS DE MUJER  Oil on Canvas 

18,1 x 21,7 in. / 46 x 55 cm.

1974 

 

 

Biographie sur le site de la Galerie Jeanne Bucher

 

Werner Bischof (1916-1954)

Photographe suisse

werner bischof.jpg
Juillet 1947 - Janvier 1948 : Voyage en Hongrie, Roumanie

Sous les pavés, la Terre - Bande annonce 2

 « Si chaque être humain construit sa cohérence là où il est… ça c’est un soulèvement ! »

Pierre Rabhi (philosophe paysan)

 Documentaire environnementaliste de 100 minutes

réalisé par Thierry Kruger et Pablo Girault 

La fiche technique

Disponible avril 2009

 

COURT DESCRIPTIF DE LA SOCIETE BRUT PRODUCTIONS

 

En 2000, BRUT PRODUCTIONS est une société créée par Laurent GALMOT pour construire des documentaires sociaux ancrés dans le quotidien(Russie, Mali, Guyane, Tchéquie, Sakhaline, Ukraine, Laos…et Pays de Loire) et pour donner vie aux idées ambitieuses des Auteurs tels que Pascal RABATE ou David SALLES. La singularité de l’écriture et des cadrages des auteurs issus de l’édition littéraire et artistique, associée aux capacités de techniciens professionnels, ont permis à BRUT PRODUCTIONS d’apporter un regard original, sensible et profond dans le domaine du documentaire social international.

 

Cette démarche de production s’équilibre en travaillant sur trois directions :

- des documentaires pour des Musées, des ONG, des Parcs régionaux, des circuits touristiques ainsi que des interviews, des making of et des courts métrages pour l’édition DVD… (de 2 à 26 mn).

- des documentaires-témoins de vies ou de survies exceptionnellement quotidiennes, distribués par « CINEXPORT international » pour les télévisions du monde. (des 26, 52 ou 100 mn).

- des formations à l’étranger à toutes les étapes de la réalisation (écriture, planning, cadrage, graphisme, photo, interview, montage, musique et sons …). Lire la suite

 

Laurent GALMOT

BRUT PRODUCTIONS

 

44 Avenue du Prof. Grasset

34090 MONTPELLIER/France

Tél/Fax. 04 67 61 03 16

 

laurentgalmot@yahoo.fr

 

 

09/02/2009

La Petite Librairie des Champs

est une structure associative placée sous le signe de la passion et de la poésie. Passion pour le livre, pour la poésie, ceux qui écrivent, ceux qui publient, ceux qui lisent. Partager notre goût des livres. Ouvrir un lieu à la poésie mais aussi à l'expression plastique et à la musique. La PLC a ouvert ses portes, le 27/09/08, en organisant de manière ponctuelle rencontres, lectures, expositions et vente de livres issus de la "petite édition".

 

 

 LA PETITE LIBRAIRIE DES CHAMPS

 

ouvre ses portes samedi 14 Février de 17h à 20 h pour vous proposer :

 

 

petite librairie des champs.jpg

 

 

vente d'ouvrages, principalement des éditions CADEX et DUMERCHEZ

 

performance d'un artiste plasticien Jean-Claude GAGNIEUX vers 19 heures

 

lectures

 

vernissage de l'exposition Susanna LEHTINEN (dessins) et Bruno SAISON (Photographies)

 

La petite librairie sera également ouverte dimanche 15 Février de 15 h à 18 heures pour proposer la vente de livres, et vous laisser découvrir l'exposition

 

Sylvie DURBEC (06 26 41 70 42)

 

Catherine SAISON (06 84 10 31 05)

 

LE MOULIN BRULE

 

13 150 BOULBON

 

Le Site de la Petite Librairie

Appel à projet

appel à projet.jpg

Télécharger l'affiche : Appel à projet.pdf

 

Par ici :  Extrait du texte de Nathalie Riera

Tu ne répares pas

Tu rectifies une imperfection de l’œuvre

tu ne répares pas

Yannis Ritsos

 

 

Tu ne répares pas

 

Sans titre 1.jpg

 

 

 

-I-

 

Dentelle du trait

 

 

enjamber

encercler

 

que le tissu ne se déchire

 

 

l’aile

à mes joies

 

 

se fêlent

les mots que tu as trop écris

 

 

------------------------

 

L’air dans la verdure

le tableau

 

de la robe où tu as chaud

 

quand il te parle

 

 

------------------------

 

 Lire la suite : 

Tu ne répares pas.doc

 

 

Poème écrit à partir de : 

© Photographie 1 : Sergio Larrain

CHILE, Valparaiso, 1963, Café

© Photographie 2 : Franck Juery

Série « HAIKU » 

08/02/2009

Sergio Larrain

slarrain2.jpg

© Sergio Larrain
CHILE, Valparaiso, 1963, Café

 

Biographie du photographe

 

Un des héritiers de Quintana selon le photographe Patrice Loubon qui dirige à Nîmes la Galerie Negpos (« Le Monde 2 » du 7 février 2009.)