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08/03/2014

Génica Athanasiou

 

 

 

 [Génica Athanasiou, 1921]

| © Man Ray

 

 

 

J’ai quelques souvenirs personnels de l’Antigone de Jean Cocteau. J’incarnais dans cette « tragédie en réduction » le rôle du devin Tirésias, Charles Dullin tenait celui de Créon et Génica Athanasiou était Antigone.

Si dans cette pièce il y eut un triomphe vraiment humain, c’est à la tragédienne Génica Athanasiou qu’il revint pour son interprétation d’Antigone.

Jamais je n’oublierai la voix dorée, frémissante, mystérieuse, de Génica Athanasiou-Antigone en train de faire ses adieux au soleil.

Sa plainte venait d’au-delà du temps, et comme portée par l’écume d’une vague sur la mer Méditerranée, un jour inondé de soleil ; cela ressemblait à une musique de chair qui se propagerait à travers des ténèbres glacées. C’était réellement la voix de la Grèce archaïque, quand du fond du labyrinthe Minos voit se cristalliser soudain le Minotaure à la chair virginale.

 

 

Antonin Artaud, Messages révolutionnaires, Gallimard, 1971

Partie II de l’ouvrage, in Le théâtre d’après-guerre à Paris

 

 

 

01/03/2014

SLASH GORDON

26/02/2014

Les écritures croisées : rencontre/hommage JULIO CORTAZAR

Les Écritures Croisées
vous invitent à la rencontre / hommage



Julio Cortázar
Comment lire Julio Cortázar aujourd’hui

avec
Aurora Bernárdez-Cortazár
(traductrice, épouse de Julio Cortazár)
Raquel Thiercelin-Mejias
(Maître de Conférences honoraire au département d’études hispaniques
et hispano-américaines de l’Université de Provence, traductrice)

Carles Alvarez Garriga
(critique littéraire, éditeur)
Juan Manuel Bonet
(Écrivain, poète, critique d’art, directeur de l'institut Cervantés à Paris).
Guy Scarpetta
(Romancier, essayiste et universitaire)

lecture par Anne Alvaro
(comédienne)

Interprétariat Claudine Rimattei

Mercredi 19 mars 2014 à 18 h 00

Amphithéâtre de la Verrière / Cité du Livre
Aix-en-Provence

ENTRÉE LIBRE

CONTACT : LES ÉCRITURES CROISÉES
ecriturescroisees2@yahoo.fr - Tél. 04 42 26 16 85

 

 

ICI

 

Julio Cortázar est né en Belgique en 1914 ; il grandit en Argentine où sa famille fait son retour en 1918. Dès son enfance, la lecture lui donne la sensation de s’affranchir du temps et de l’espace. “Il y a eu un monde parallèle, perméable, mêlé au monde de tous les jours, celui de l’école et de la maison, et moi j’évoluais de l’un à l’autre”. Le fantastique est pour lui une perception plus qu’une idée abstraite ; il n’a pas de rapport conventionnel au langage : les mots ne servent pas seulement à nommer, mais forment une matière vivante. De 1928 à 1935, il étudie à l’École normale de Buenos Aires, découvre la littérature contemporaine européenne, le surréalisme et l’écriture automatique. À 21 ans il obtient le diplôme de professeur de lettres, enseigne et traduit des textes de fiction. Opposant au gouvernement de Perón, il s’installe définitivement en France en 1951, travaillant comme traducteur à l’Unesco. À partir des années 60, Cortázar est une figure majeure de la littérature latino-américaine. Auteur engagé, il soutient la révolution cubaine et s’oppose aux généraux Pinochet et Videla. Julio Cortázar publie plusieurs romans dont Les Armes secrètes, Tous les feux le feu, Lelivre de Manuel ou Marelle qui est une œuvre littéraire expérimentale, mélange de monologue intérieur, d’humour irrévérencieux, de prouesses techniques et de langage novateur et poétique, permettant au lecteur de choisir entre une lecture linéaire et une lecture non linéaire. En 1981, il reçoit la nationalité française. Il meurt de leucémie le 12 février 1984 à Paris. Parmi les adaptations cinématographiques de ses œuvres, il faut noter Blow-up d’Antonioni et Le GrandEmbouteillage de Comencini.

 

 

 

julio cortazar 2.pdf

 

21/02/2014

Tararira : le film perdu de Benjamin Fondane

 

 

L’ATELIER DE LA CRÉATION

 

 Accueil

Tararira : le film perdu de Benjamin Fondane


d’Andrea Cohen et Gaël Gillon

Photographie de tournage de TARARIRA

© Archive d’Olivier Salazar-Ferrer

 

 

Site officiel | © France-Culture

 

 

 

 

 

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 Cet atelier évoque  l’histoire incroyable de ce film perdu, tourné à Buenos Aires en 1936 par Benjamin Fondane, (1898-1944)   poète et philosophe roumain installé à Paris. La grande dame des lettres argentine Victoria Ocampo, dans son livre « En Témoignage »,  rappelle  la venue à Buenos Aires de l’écrivain à son initiative. C’est grâce à elle et aux membres du quatuor  Aguilar que Fondane pourra  réaliser  un  film, conçu dans un esprit totalement  dadaïste. «  Si j'étais libre, vraiment libre, je tournerais un film absurde, sur une chose absurde, pour satisfaire à mon goût absurde de liberté” avait déclaré Fondane en 1933. Quand le montage a été  terminé Fondane est retourné en  France, son pays d’adoption. Pour des raisons ignorées, le film n’a pas été distribué. Toutes les tentatives de Fondane pour le récupérer  échoueront et les copies existantes     (à Paris et à Buenos Aires)   disparaîtront après la guerre. On imagine que  si Tararira avait été une réussite, Benjamin Fondane aurait pu s’installer en Argentine  et éviter sa fin  tragique, dans une chambre de gaz  Auschwitz en 1944...

Pour retracer l’histoire du   film  nous entendrons  les  témoignages des spécialistes de l’œuvre de Fondane et de son activité de cinéaste  et la lecture  des fragments des lettres que l’auteur a  envoyé    à sa sœur et sa femme pendant le tournage.

 

À propos du film Tararira (1936)

Tararira est le seul film réalisé entièrement par Fondane à Buenos Aires pendant l’été 1936. C’est un long-métrage noir et blanc tourné en 35 mm, produit par la Falma Film dirigée par Miguel Machinandiarena. Le scénario en espagnol met au premier plan les quatre musiciens entraînés dans une série d’aventures burlesques, interprétés par les musiciens d’un célèbre quatuor de luths des années 1930 (Pepe, Paco, Ezequiel et Isabel Aguilar). La musique du film, écrite par Paco Aguilar, est composée d’adaptations pour luths de Mozart, Haydn, Albéniz, Ravel, Brahms ou de mélodies yiddish.

 

Invités

Olivier Salazar-Ferrer, Ramona Fotiade, Michel Carassou (spécialistes de l’œuvre de Benjamin Fondane et responsables de l’Association Benjamin Fondane) :

http://www.benjaminfondane.org/association-benjamin-fondane.php

Antonio Navarro, luthiste, fondateur du nouveau quatuor Paco Aguilar qui a repris la formation et le répertoire du quatuor Aguilar

Silvia Baron Supervielle, poète, auteur de la préface du livre de Victoria Ocampo «  En témoignage »

 

Et les voix  de Victoria Ocampo, interviewé en France  par Viviane Forester en 1971

Et de Chola Asencio,  interviewé  à Buenos Aires  par Eve Grilliquez  en 1997 à propos du film Tararira dans lequel elle a participé en tant que comédienne.

 

Textes lus par Patrice Bornand et Clara Chabalier

 

Musiques  enregistrées par le quatour Aguilar entre 1930 et 1940 (archives d'Olivier Salazar-Ferrer)

 

Musiques du film "Tararira" enregistrées par le nouveau quatour  "Paco Aguilar" (direction Antonio Navarro)

 

Musique originale: "Palettes"  d'Andrea Cohen

Instrumentistes :

Elena Andreiev (violoncelle)

Yaïr Benaïm (violon)

Francisco Luque (guitare)

Carol Robinson (clarinette)

 

Archives sonores : INA et Olivier Salazar Ferrer.

Un grand merci à Olivier Salazar Ferrer pour son aide précieuse.

Remerciements aussi à Gonzalo Aguilar, et à Esther Casado.

 

 

25/01/2014

The Silence - Mohsen Makhmalbaf (1998)

18/01/2014

Pier Paolo Pasolini

 


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« Pasolini représente une mémoire, la mémoire d’un pays déchiré entre tradition et développement économique, entre un passé paysan et ouvrier et un présent post capitaliste dans lequel progrès et développement ne sont pas forcément des synonymes. Cette mémoire, vive, s’est exprimée et s’exprime à travers les nombreuses commémorations et célébrations organisées depuis novembre 1975 à l’intérieur et à l’extérieur de la Péninsule.

 

Mais Pasolini représente également un héritage pour nombre d’artistes du passé récent, du présent et sûrement du futur, qui ont su et voulu puiser dans une œuvre immense, complexe, toujours à la frontière entre la réalité et le rêve, l’histoire et l’utopie, tout un répertoire d’images, de raisonnements et de valeurs universelles que notre poète-cinéaste nous a laissé dans son corpus. Il s’agit de cinéastes, d’intellectuels, de poètes, d’écrivains, de chorégraphes, d’artistes qui, sans constituer d’école et des quatre coins du monde, se sont retrouvés à créer en partant du sens esthétique et de la sensibilité de quelqu’un qui, par ailleurs, n’a jamais voulu être un maître ou un père, mais plutôt un « frère aîné ». Pasolini donc comme un « maître sans école », comme un point de départ pour faire évoluer – au-delà de tout type de frontière – l’acte de création, pour essayer de lire « différemment » notre temps, notre réalité sans préjugés et surtout sans la prétention de vouloir prononcer une Vérité définitive et ultime. »

 

Extrait de : « Pasolini : les héritages d’un maître sans école »

Flaviano Pisanelli – conférence du 28 mai 2013 au cipM

 


 

 

Cahier du Refuge
Pier Paolo Pasolini

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cipM, juin 2013

 

 


cipM

Sur le site : Le Cahier du Refuge

| © Cliquer ICI

05/01/2014

Arlt & Thomas Bonvalet

12/12/2013

Anne Teresa De Keersmaeker

 

 

28/11/2013

Anne Wiazemsky - Au hasard Balthazar (un film de Robert Bresson, 1966)

 

Au hasard Balthazar.jpg

Anne Wiazemsky

Au hasard Balthazar 2.jpg

17/09/2012

Hindi Zahra - Beautiful Tango |

26/07/2012

Steve Reich - Music for 18 musicians

Steve Reich - electric counterpoint

18/07/2012

PURE - Film de Lisa Langseth


Pure Bande-annonce par toutlecine

21/05/2012

Béla Tarr (Interview) Le Cheval de Turin

07/04/2012

OSSIP MANDELSTAM - Cité du Livre/Aix-en-Provence

Les Écritures Croisées,

les éditions La Dogana et Le Bruit du temps
vous invitent à une rencontre autour de la récente publication

 

MANDELSTAM, MON TEMPS, MON FAUVE
Une biographie
par Ralph Dutli

 

OSSIP MANDELSTAM rencontre&lecture Cité du Livre AIX.jpg

Présentée par Florian Rodari (éditeur)
Louis Martinez, spécialiste de la littérature russe
s’entretiendra avec
Michel Aucouturier, traducteur
Lecture d'extraits de textes de Mandelstam,

en russe et en français

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Jeudi 19 avril 2012 à 18 h30
Amphithéâtre de la Verrière
Cité du livre - Aix-en-Provence

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Escapades Littéraires

 

Escapades littéraires

 



2ème édition – Italie Du quotidien aux utopies

 

Du 12 au 15 avril 2012

Chapelle de l'Observance - Draguignan

 

Invité d'honneur Erri de Luca

 

Hommage à Hugo Pratt

 

Auteurs
Erri de Luca
Giorgio Pressburger
Roberto Ferrucci
Francesco de Filippo
Philippe Fusaro
Jean-Paul Manganaro
Marta Morazzoni
Gianpaolo Pagni
Alessandro Sanna

 

Invités
Marguerite Pozzoli
Dominique Vittoz

 

 

ESCAPADES LITTERAIRES_ITALIE_du 12 au 15 avril 2012.jpg

 

 

 

ICI

 

18/12/2011

Andreï Tarkovski - Zerkalo/Le Miroir - 1975


18/11/2011

L'Enfance d'Ivan (Andreï Tarkovski, 1962)

22/01/2011

BERNARDO BERTOLUCCI - GINO PAOLI - QUEL GIORNO (da PRIMA DELLA RIVOLUZIONE)

26/07/2010

"4.33" John Cage