27/03/2011
E. E. Cummings - Font 5 - Editions NOUS
Traduction et postface de Jacques Demarcq
Collection Now
puisque sentir est premier
qui prête la moindre attention
à la syntaxe des choses
ne t’embrassera jamais entière;
tout entier être un idiot
quand le printemps est de ce monde
mon sang approuve,
et les baisers sont un meilleur sort
que la sagesse
ma dame je le jure sur toutes les fleurs. Ne pleure pas
—le plus beau geste de mon cerveau ne vaut
ce battement de tes paupières qui dit
nous sommes l’un à l’autre:alors
ris donc,à la renverse dans mes bras
car la vie n’est pas un paragraphe
Et la mort je pense n’est pas une parenthèse
E. E. Cummings
(1894-1962), son cinquième livre,
le plus parisien, d’une vitalité infatigable,
toutes griffes et caresses dehors.
Autre extrait sur le site
Littérature de partout (Tristan Hordé)
XXVII – MEMORABILIA sur le site Terres de femmes
Source photo : http://www.gvsu.edu/english/cummings/Index.htm
E. E. Cummings (1894-1962) :
Poète, écrivain et peintre américain. Son œuvre est composée de plus de neuf cents poèmes, quelques pièces, des essais. Il fut l'un des grands novateurs de la poésie XXe siècle, notamment par son usage de la typographie et de la syntaxe.
Ont été traduits en français, par Jacques Demarcq : je:six inconférences, Contes de fées, 16 Poèmes enfantins (Clémence Hiver), 95 Poèmes (Points/Seuil) ainsi que No thanks à paraître prochainement aux éditions Nous.
éditions NOUS
4 chemin de Fleury
14000 Caen
Site : www.editions-nous.com
Blog : http://editions-nous.tumblr.com/
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ANTHOLOGIE NUMERIQUE : Quels infinis paysages ? – Ici Poésie, éd. Publie.net (collectif dirigé par François Rannou)
OLIVIER APERT, THOMAS AUGAIS, JEAN-LOUIS AVEN, PATRICK BEURARD-VALDOYE, MICHEL BUTOR, FRANÇOIS CHENG, MICHEL COLLOT, HUNG RANNOU, BENOÎT CONORT, FABIENNE COURTADE, RENÉ DEPESTRE, PIERRE DHAINAUT, YVES PICQUET, HENRI DROGUET, MICHÈLE DUJARDIN, CHANTAL DUPUY-DUNIER, MYRIAM ECK, ANTOINE EMAZ, FRED GRIOT, GEORGES GUILLAIN, DENIS HEUDRÉ, LUDOVIC JANVIER, JACQUES JOSSE, THIERRY LE SAËC, PAOL KEINEG, VÉNUS KHOURY-GHATA, ABDELLATIF LAÂBI, FRANÇOIS LALLIER, DENISE LE DANTEC, MARC LE GROS, HENRI GIRARD, CHRISTOPHE MARCHAND-KISS, VICTOR MARTINEZ, OLIVIER MATUSZEWSKI, DOMINIQUE QUÉLEN, FRANÇOIS RANNOU, NATHALIE RIERA, ROLAND REUTENAUER, HÉLÈNE SANGUINETTI, PIERRE-YVES SOUCY, ANNE DE STAËL, JEAN-LUC STEINMETZ, JEAN-CHARLES VEGLIANTE, ANDRÉ VELTER, KENNETH WHITE.
Description
Cette anthologie est d’abord une manière d’interroger, aujourd’hui, le paysage et ses infinies variations – celles du regard singulier grâce auquel chacun construit son paysage, au fil du temps ; celles qu’il subit sous l’effet des transformations liées à l’action de l’homme, ou des éléments. Paysage précaire, donc, mouvant, qui se constitue pourtant dans l’arrêt qu’il impose : une pause est nécessaire pour admirer, décrire, peindre, cadrer ce qui est là sous les yeux. Chaque texte, ici, écrit un rapport au monde, tente d’en percevoir un rythme, d’en traduire une leçon, d’en soulever un questionnement. Il y a bien un enjeu qui fait du paysage autre chose qu’un thème décoratif. Notre « terre habitable » (François Cheng), c’est la chute d’Iguazú (Michel Collot) et la ville (Michèle Dujardin, Denis Heudré, Fred Griot) autant que le poème comme espace (Fabienne Courtade) ou les noms qui le désignent (Patrick Beurard-Valdoye). C’est toujours un départ vers l’inconnu (Michel Butor, Kenneth White), un angle de vue (Antoine Emaz) qui, parfois, remet en cause avec ironie (Paol Keineg). Les peintres, qui nous ont appris à voir le paysage, sont présents dans cet ouvrage et c’est somme toute d’une logique irréductible.
Voici le lien de l’anthologie Publie.net/ Printemps des poètes consacrée au paysage… C’est la première anthologie de poésie réalisée sur ce support… une première en somme, à goûter !
Vous pouvez le télécharger au prix modique de 0,99 € au format pdf, epub ou mobipocket
en cliquant ici http://www.publie.net/fr/ebook/9782814504462/quels-i...nfinis-paysages
21:56 Publié dans Nathalie Riera, PUBLIE.NET | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nathalie riera, publie net, françois rannou, anthologie numérique | Imprimer | | Facebook
13/03/2011
Carnet d'eucharis n°27 - mars/avril 2011
[SOMMAIRE………]
Les carnets d’eucharis n°27
Mars/Avril 2011
Aleksander Rodchenko
Artiste russe
Eric Bourret
Photographe
DU CÔTÉ DE…
Caroline Sagot-Duvauroux
Kenneth White
EDITIONS NOUS DOMINIQUE BUISSET Quadratures
AUPASDULAVOIR
DOMINIQUE GRANDMONT Soleil de pluie
ALAIN HELISSEN ARNACHIST COOKBOOK – sur fond de friches industrielles
NATHALIE RIERA là où fleurs où flèches
Georges Oppen … Robert Creeley
SITESPOESIE
Ingeborg Bachmann sur le site ŒUVRES OUVERTES
Andreï Biély sur le site ESPRITS NOMADES
REVUE
3ème SECOUSSE sur la toile Editions Obsidiane
Au format PDF
Les Carnets d'eucharis n°27_mars&avril 2011.pdf
Au format livre numérique/CALAMEO
http://fr.calameo.com/read/000037071f68b31ec93b0
15:56 Publié dans Eric Bourret, LES CARNETS D'EUCHARIS (pdf & calaméo), Nathalie Riera, PHOTOGRAPHES | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
10/03/2011
Nathalie Riera est invitée le samedi 19 mars dans le cadre du « printemps des poètes », à la bibliothèque Desnos, à une rencontre et lecture de ses poèmes.
COMMUNIQUÉ…………………………
PRINTEMPS DES POETES 2011 ----------------------
D’infinis paysages
Paysages naturels, paysages urbains, paysages rêvés, paysages intérieurs… Quand la poésie ose tout dire, on assiste bien aux noces du ciel et de la terre, de la ville et des vallées et de tous les espaces traversés et vécus.
Chacun de nous habite les paysages du monde. Et les paysages, sans nous, ne prendraient plus la peine de se faire une beauté. L’infini tient aussi dans tous ces visages – fragiles, vulnérables – que les poètes savent nommer et chanter.
Atteindre des paysages nouveaux, c’est s’ouvrir au mystère de l’autre, c’est tendre l’oreille à l’espace infini des paroles humaines. (Pascal Boulanger, bibliothécaire)
Samedi 19 mars 2011
Bibliothèque Robert-Desnos
14 Boulevard Rouget de Lisle
93100 Montreuil
01 48 70 64 55
Métro : Mairie de Montreuil
A 16h
Rencontre et lecture de Nathalie Riera et de Mathieu Brosseau
Nathalie Riera est née en 1966. Elle vit en Provence. Elle est responsable du site « Les carnets d’Eucharis ». Elle a publié un essai « La parole derrière les verrous » (Editions de l’Amandier) et trois livres de prose et de poésie parmi lesquels : « Puisque beauté il y a » (Lanskine). Sa poésie, lyrique, est avant tout sensible aux paysages de la Provence et au sentiment amoureux.
Né à Lannion en 1977, Mathieu Brosseau est bibliothécaire à Paris. Il publie des poèmes dans de nombreuses revues. Il est l’auteur de plusieurs livres de poésie, parmi lesquels : « L’Aquatone » (La Bartavelle), « La nuit d’un seul » (La rivière échappée) et « UNS-Pantin » (Le Castor astral). Il travaille le vers dans sa tension et dans son exigence pour mieux arpenter les scènes de l’histoire et de l’intime.
A 17h
Lecture spectacle d’une anthologie de textes poétiques (Jean Giono, Paul Verlaine, Georg Trakl, Marcel Proust notamment) et de textes d’Anne Savelli (auteur en résidence à la bibliothèque de Montreuil) par Valérie Bousquet, comédienne, et Anne Savelli.
Les poèmes de Nathalie Riera sont le couronnement du jour qui passe. Ils savent jouer tout cela ensemble : saisons, terre et ciel, joie et accablement, défaite et espoir. Toute une habitation se tisse dans les poèmes de ce recueil, à travers les fils invisibles qui relient chaque chose vivante sous un ciel de contrastes.
L’écriture retient les sensations traversées afin qu’elles ne basculent pas dans l’oubli et l’indifférence. Il faut alors remonter jusqu’à la source des choses qui nous entourent. Leur énergie, leur abondance s’inscrivent sous les pluies et sous les soleils pour former un tableau de grande beauté.
Pascal Boulanger (extrait de la préface "Puisque Beauté il y a", éditions Lanskine, 2010).
22:46 Publié dans LECTURES PUBLIQUES, Nathalie Riera | Lien permanent | Commentaires (3) | Imprimer | | Facebook
03/03/2011
Mon soutien à la revue "La Pensée de Midi"
Très peu de revues, intégrant littératures et débats d’idées, encouragent le lecteur à une vision moins synthétique, mais réellement plus rassemblée sur son propre motif, soucieuse du détail et de la réflexion, en même temps que très attachée à la Méditerranée, et non sans cette ultime obstination – comme le rappelle son rédacteur en chef Thierry Fabre, et en référence à son ami Emile Temime : « donner au rêve méditerranéen un peu plus que l’étoffe du songe ».
Il y a l’irréparable, mais il y a aussi l’impardonnable ! L’arrêt de La Pensée de Midi n’est autre que le mauvais signe d’une époque résolue à démolir, réduire, soustraire, jusqu’à l’extinction totale ! Procédé monstrueux qui finit, hélas, par se répéter, et réduire ainsi le paysage des arts et de la culture à l’inculture.
A toute l’équipe de La Pensée de Midi, j’adresse mon chaleureux soutien et ma certitude que votre décision sera la meilleure et apportera à vos projets futurs toute l’envergure nécessaire.
Les chiens peuvent continuer à aboyer, rien ne sert de perdre son temps à lancer des pierres ! (un vieux proverbe turc remanié à ma façon).
Nathalie Riera
23:05 Publié dans La Pensée de Midi, Nathalie Riera, REVUES | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook
Lettre ouverte de La pensée de midi à la Région PACA*
Il fut un temps où cette Région était fière de défendre une revue littéraire et de débats d'idées. C'était, il est vrai, il y a un peu plus de dix ans, lorsque Toulon, Vitrolles, Marignane, Orange, étaient aux mains du Front National...
Il fut un temps où cette Région se préoccupait de culture, de réflexion, où elle encourageait les débats, comme ce fut par exemple le cas durant au moins cinq ans avec le Festival d'Avignon où elle demandait à La pensée de midi de les concevoir et de les animer...
Il fut un temps où cette Région défendait une réelle ambition en Méditerranée, où elle ne se contentait pas de vagues incantations. Manifestement cette époque est révolue...
Alors que penser de ce retrait brutal de subventions ? Etonnant, non, de vouloir faire disparaître une revue telle que La pensée de midi à un moment où survient le printemps arabe et alors que cette revue a construit durant les dix dernières années des relations privilégiées avec les écrivains, les artistes et les penseurs de cette région du monde. Saviez-vous, par exemple, que l'auteur de L'immeuble Yacoubian, Alaa al Aswany, succès mondial, qui vient de passer ses dernières semaines au Caire sur la place Tahrir, a été publié pour la première fois en France dans La pensée de midi ?
Manifestement, les responsables de cette Région ne le savent pas ou ils n'en ont cure !
Quelle bonne idée de couper entièrement les crédits accordés à cette revue, sans l'ombre d'une discussion ou d'une concertation, alors que depuis huit mois les courriers de l'association éditrice sont restés sans réponse.
Après dix ans de travail, 31 numéros publiés, qui le plus souvent font référence, des centaines de rencontres littéraires et de débats d'idées, nous avons appris, oralement, que le dossier était tout simplement retiré, sans aucune autre forme d'explication. Le fait du prince, circulez, il n'y a plus rien à voir !
Etonnant, non, comme manière de faire... Il est vrai que des conseillers mal avisés et des élus peu inspirés étaient depuis un moment déjà à la manœuvre. Ils auraient bien aimé que la revue soit "un instrument de la politique de communication de la Région". Oui, oui, vous avez bien lu !
Une revue littéraire et de débats d'idées telle que La pensée de midi, qui s'est inspirée du grand et bel exemple des Cahiers du Sud, transformée en organe de communication, ou en "média", ce qu'elle n'a jamais été et ne sera jamais...
Curieuse façon de penser, au XXIe siècle, surtout à un moment où gronde la révolte et où s'exprime avec force l'indignation.
Ces dix dernières années de chemin commun n'ont-elles été qu'un grand malentendu ? Une collectivité locale a-t-elle vocation à retrouver le programme de ses activités dans une publication qu'elle finance au titre d'une forme de narcissisme institutionnel ? Mais financer, par exemple, les Rencontres photographiques d'Arles ne lui donne pas, pour autant, le pouvoir de choisir les photographes exposés... Au nom de quoi devrait-elle intervenir dans le contenu éditorial d'une revue littéraire et de débats d'idées telle que La pensée de midi ?
Parce qu'elle en est le partenaire principal, il faudrait parler dans la revue de ses initiatives institutionnelles de coopération décentralisée ? Curieuse confusion des genres et bien inquiétante tentation !
Le projet éditorial de La pensée de midi n'a jamais été négocié et il n'a aucune vocation à l'être. La liberté de penser, de publier, d'écrire n'a pas de prix, n'en déplaise à ceux qui au sein de cette Région aimeraient la contrôler. Jean-Claude Izzo, Emile Temime et Bruno Etienne, personnalités culturelles éminentes de notre comité de rédaction ne sont malheureusement plus là pour tempêter contre de tels égarements. Ils avaient dû, il est vrai, déjà intervenir à plusieurs reprises auprès de la Région, par le passé, pour préserver l'autonomie de notre espace éditorial face à de pseudo-intellectuels institutionnels qui ne supportent guère qu'une telle revue puisse exister en dehors de leur magistère.
Grâce soit rendue à la Région et à son président d'avoir soutenu cette revue durant dix ans. L'effort financier est réel, près de 700 000 euros. Cet argent public a été employé avec un grand discernement et en toute rigueur. La pensée de midi a fait ce à quoi elle s'était engagée par convention : publier trois numéros par an, soit 31 numéros en un peu plus de dix ans, organiser des rencontres littéraires et de débats d'idées [1], diffuser largement la revue sur le web (plus de 210 000 consultations de textes de la revue sur le site CAIRN en 2010). La diffusion papier a toujours été, il est vrai, relativement limitée, autour de 1000 exemplaires, abonnés compris. C'est certes insuffisant mais cela correspond, et même un peu au-delà, à la diffusion d'une revue de ce type, qui justement ne relève pas du champ commercial. C'est d'ailleurs pourquoi elle a besoin de mécénat et de financements publics.
En 2009, le budget de La pensée de midi était d'un montant de 169 000 euros, la Région apportant un peu moins de la moitié du financement. Est-ce trop demander pour une revue qui a acquis une réelle reconnaissance, à l'échelle nationale et internationale et qui a ouvert un espace éditorial qui compte ?
Il fut un temps où cette Région le pensait. Ce n'est manifestement plus le cas aujourd'hui.
Face à la grave crise de financement des collectivités locales et territoriales, la revue avait anticipé les restrictions budgétaires en cours et avait déposé, pour 2011, une demande de financement de 40 % de moins que les financements précédents.
Ce n'est manifestement pas la question budgétaire qui a compté dans la décision prise par la Région. C'est un choix arbitraire et infondé, inspiré par des conseillers à la courte-vue, surtout à un moment où s'annonce Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, et où il aurait fallu renforcer les liens avec les acteurs culturels et intellectuels de l'autre côté de la Méditerranée. Un tel aveuglement est confondant !
Sur le fond comme sur la forme, le comportement de la Région PACA est indigne. Il aurait été tout à fait possible d'en parler et non de retirer brutalement une subvention à une revue qui existe depuis plus de dix ans !
La revue La pensée de midi n'a pas changé de cap. Elle reste fidèlement orientée vers le monde méditerranéen. Elle n'a pas non plus changé de rédacteur en chef. Elle a juste proposé de changer de formule. Publier une revue annuelle, sous une forme singulière, en renforçant la dimension artistique et en étoffant la pagination, tout en développant, grâce aux financements demandés, sa version numérique et sa présence sur le web, ce qui est le nouvel horizon des revues aujourd'hui.
La Région PACA a décidé de ne plus nous suivre. C'est sa liberté et son choix. Les voyages, le protocole et autres réceptions, qui doivent s'élever, en une année, au financement de dix ans d'une revue telle que La pensée de midi, ont été privilégiés. Ce n'est manifestement pas un choix culturel. La Région n'est certes en aucun cas prisonnière des engagements du passé. Attribuer ou non une subvention, renouveler ou non une aide, demeure entièrement de sa responsabilité politique. Avec La pensée de midi, elle a fait un choix clair... tout en se justifiant de manière obscure. Car c'est bien la question du contenu qui pose problème, c'est bien la fonction occupée par la revue dans la sphère culturelle et intellectuelle qui est en question, c'est bien la confusion entre culture et communication qui est au cœur de cette décision.
Il est vrai qu'il est toujours plus simple de démolir plutôt que de construire, surtout pour de mauvaises raisons, ou de calamiteux règlements de compte.
La pensée de midi a ouvert un espace éditorial qui ne va cependant pas se refermer de si tôt. La Région se retire, unilatéralement, nous inventerons donc autre chose sans elle. Elle met certes en péril une structure, supprime un emploi et fragilise un lieu de pensée critique, mais nous saurons rebondir.
A l'heure du printemps arabe, au moment où s'accomplit sous nos yeux une véritable reconfiguration du monde méditerranéen qui a tant besoin d'être pensé, nous pouvons déjà annoncer à la Région le titre du prochain numéro de La pensée de midi qui devrait paraître à l'automne 2011 : Le temps des utopies concrètes...
Qui sait, cela pourra peut-être l'inspirer !
L'association éditrice de La pensée de midi
* En réponse au communiqué de presse publié par la Région du 23/02/2011
[1] Rappelons notamment qu'une convention triennale établie entre notre association éditrice et la Région, pour la période de 2008 à 2010, portait sur deux axes, notifiés ainsi dans cette convention :
"Axe 1 : publication de "La pensée de midi", revue littéraire et de débats d'idées qui apporte des éclairages sur les grands débats contemporains et donne la parole aux acteurs des deux rives de la Méditerranée.
Axe 2 : conception et organisation régulière de manifestations littéraires et de débats d'idées (rencontres, animations littéraires, conférences, émissions radiophoniques...) avec des acteurs culturels, artistes, chercheurs, écrivains... de la Méditerranée. Ces manifestations auront lieu dans l'ensemble de la région PACA, en partenariat avec des librairies ou d'autres professions du livre."
La pensée de midi
Tél. + 33 (0)4 96 12 43 19
courrier@lapenseedemidi.org
www.lapenseedemidi.org
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