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28/07/2010

Jean-Paul Michel

Je ne voudrais rien qui mente, dans un livre. 

 
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(Flammarion, 2010)

 

La poésie, pour Jean-Paul Michel, est un vigoureux geste intérieur, bataillant au plus fort de l'inquiétude, cherchant et trouvant « l'or » d'une existence crue dans la turbulence même, « l'ordre et le désordre » de l'énergie créatrice [...]. La poésie, loin d'un affaissement en quelque impuissance assumée, des modes résiduels de la crainte et de la mélancolie, affirme de cette manière son audace, reconnaît sa puissance, [...] n'hésite pas devant la libre, l'honnête, la réjouissante « folie de nommer ». [...] « Manquer à la joie, écrit Michel, c'est manquer à l'être ».

[...] La célébration [...] de ce qui est [...] n'est pas tant un « calcul » rationalisant qu'une « brûlure » [...] : une passion, les flammes d'un désir, une intensité, une aveuglante, instinctive consomption d'être - laquelle, pensée au-delà de toute « signification », produit un profond sens émotionnel et ontologique. Aimer est, ainsi, le seul geste « nécessaire », donnant valeur, faisant face à tout le « mal » que nous pouvons sentir « mordre » en nous.

Il faut lire Michel. On exulte.

Michael Bishop in World Literature Today (2003).

 

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Alain Veinstein reçoit Jean-Paul Michel

http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-2302701#reecoute-2302701

 

 

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