17/03/2015
Les Carnets d'Eucharis, 2015 : Paul Auster, une lecture de la poésie française
J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie des Carnets d’Eucharis 2015
en livraison à partir du 21 mars.
Je vous remercie pour votre soutien.
Nathalie Riera
Con piacere di annunciarvi l'uscita dei Carnets d’ Eucharis 2015
a partire dal 21 marzo.
Vi ringrazio per il vostro sostegno.
I have the pleasure to announce you the publication of the Carnets d’ Eucharis, on 2015 in delivery,
from March 21th 2014.
Thank you for your support.
Les Carnets d’Eucharis
●●●●●●Poésie |Littérature Photographie |Arts plastiques●●●●●●●●● 2015
Les Carnets d’Eucharis, Année 2015
(≠CARNET 3 – Paul Auster, une lecture de la poésie française)
Format : 160 x 240 | 248 pages
+PORTFOLIO I Cahier visuel & textuel de 16 pages
ISSN : 2116-5548 | ISBN : 978-2-9543788-2-4
France : 22 € (frais de port compris)
En livraison à partir du 21 mars 2015
●●●
(COMITÉ DE RÉDACTION)
Nathalie Riera, Claude Darras, Richard Skryzak, Tristan Hordé,
Angèle Paoli, Béatrice Machet, Sabine Péglion, Gérard Larnac,
Brigitte Gyr, Myrto Gondicas, Eva-Maria Berg, Martine Konorski et Patricia Dao
ABONNEMENT :
L'Association L'Atelier des Carnets d'Eucharis
L'Olivier d'Argens - Chemin de l'Iscle - BP 90044
83521 ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS CEDEX
(CONTACT)
13:43 Publié dans Les Carnets d'Eucharis, Nathalie Riera, Paul Auster | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : les carnets d'eucharis, paul auster... | Imprimer | | Facebook
21/12/2014
LES CARNETS D'EUCHARIS, 2015 (n°3) - Abonnement et souscription
Les Carnets d’Eucharis
●●●●●●Poésie |Littérature Photographie |Arts plastiques●●●●●●●●● 2015
(PAUL AUSTER une lecture de la poésie française]
Les Carnets d’Eucharis, Année 2015
(CARNET≠ 3)
Format : 160 x 240 | 248 pages
+PORTFOLIO I Cahier visuel & textuel de 16 pages
ANNE-SOPHIE MAIGNANT
ISSN : 2116-5548 | ISBN : 978-2-9543788-2-4
France : 22 € (frais de port compris)
Prix de l’abonnement annuel :
17 € (+ frais de port à ajouter :
5 € France – 7,50 € Etranger)
Publication et livraison vers le 15 mars 2015
●●●
(COMITÉ DE RÉDACTION)
Nathalie Riera, Claude Darras, Richard Skryzak, Tristan Hordé,
Angèle Paoli, Béatrice Machet, Sabine Péglion, Gérard Larnac,
Brigitte Gyr, Myrto Gondicas, Eva-Maria Berg, Martine Konorski
[ABONNEMENT]
L'Association L'Atelier des Carnets d'Eucharis
L'Olivier d'Argens - Chemin de l'Iscle - BP 90044
83521 ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS CEDEX
(CONTACT)
© Paul Auster – Catalogue des Editions UNES
(ABONNEMENT/SOUSCRIPTION]
Les Carnets d’Eucharis, Année 2015
(CARNET≠ 3)
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(COMITÉ DE RÉDACTION)
Nathalie Riera, Claude Darras, Richard Skryzak, Tristan Hordé,
Angèle Paoli, Béatrice Machet, Sabine Péglion, Gérard Larnac,
Brigitte Gyr, Myrto Gondicas, Eva-Maria Berg, Martine Konorski
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(RÉDACTION & SIÈGE SOCIAL)
L'Association L'Atelier des Carnets d'Eucharis
L'Olivier d'Argens - Chemin de l'Iscle - BP 90044
83521 ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS CEDEX
CONTACT : nathalriera@gmail.com
(ABONNEMENT/SOUSCRIPTION)
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Je souhaite
■faire un don de soutien à L’Association L’Atelier des Carnets d’Eucharis
Je verse la somme de : _____________ €
■un simple abonnement à la Revue annuelle Les Carnets d’Eucharis
Prix de l’abonnement annuel :
17 € (+ frais de port à ajouter :
4 € France – 7,50 € Etranger)
□ PREMIER NUMÉRO :
Année 2013
[Susan Sontag]
21 €, frais de port compris
□ DEUXIÈME NUMÉRO :
Année 2014
[Carnet 2]
21 €, frais de port compris
Prix de l’abonnement annuel :
17 € (+ frais de port à ajouter :
5 € France – 7,50 € Etranger)
□ TROISIÈME NUMÉRO :
Année 2015
[Paul Auster]
22 €, frais de port compris
Je vous adresse le montant total de : _______ €
■par chèque à l’ordre de
L’Association L’Atelier des Carnets d’Eucharis
L'Association L'Atelier des Carnets d'Eucharis
L'Olivier d'Argens - Chemin de l'Iscle - BP 90044
83521 ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS CEDEX
CONTACT : nathalriera@gmail.com
(SOMMAIRE]
0 I[AVANT-PROPOS](Les débuts français de Paul Auster)
Nathalie Riera s’entretient avec Danièle Robert (traductrice de l’œuvre poétique de Paul Auster et Directrice de collection aux éditions chemin de ronde]
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PAUL AUSTER (Une lecture de la poésie française)
I [Dossier coordonné par Nathalie Riera]
00 I Paul Auster [PAUL AUSTER : HOMMAGE À JACQUES DUPIN (à La Maison de L’Amérique Latine, Paris, 4 mars 2013)]
00 I Angèle Paoli [Dans l’œil de celui qui parle]
00 I Béatrice Machet [Paul Auster – apophatiquement]
00 I Brigitte Gyr [Du sort du mot – de la parole – dans les poèmes de Paul Auster]
00 I Gilbert Bourson [Sur la poésie de Paul Auster / Une adhésion aux mots]
00 I Jacques Estager [De Joë Bousquet à Paul Auster, à un cheminement dans la nuit]
00 I Sabine Péglion [Paul Auster et l’écriture poétique : un instantané du monde]
00 I Emeric de Monteynard [Paul Auster, de cet œil qui révèle et du mot qui dessaisit]
00 I Patricia Dao [L’Art de la Faim]
00 I Marie-Christine Masset [Le Loup Rouge]
00 I Martine Konorski [Temps de terre, temps de Pierre – Paul Auster, architecte du chaos]
00 I Isabelle Baladine Howald [All about Paul ?]
00 I Anthony Dufraisse [Quelques pierres pour Paul Auster]
00 I Catherine Zittoun [Il sème sur les pages des pistes de mémoire]
00 I Tristan Hordé [« Ne rien dire. Dire » : notes sur Paul Auster, Dans la tourmente]
00 I Richard Skryzak […]
ENTRETIEN
0 I Tristan Hordé s’entretient avec Edith Azam
AU PAS DU LAVOIRI Poésie & Prose
00 I Gérard Larnac [WIGWAM HOTEL (avec 12 photographies de New-York)]
00 I Navia Magloire [LÈVRES NUES(extraits)]
00 I Joël-Claude Meffre [SEPT PRINTEMPS]
00 I Thierry Guinhut [À une jeune aphrodite de marbre (Choix de 5 sonnets)]
00 IGuillaume Decourt [HUIT DIZAINS HELLÉNIQUES(extraits de Les Heures grecques)]
00 I Myrto Gondicas [Histoires de Lucie]
00 I Nathalie Riera [LA BAIGNADE&BOOK STAND]
00 I Mario Urbanet [ETATS DU MONDE VIVANT]
00 I Felip Costaglioli [POÈMES CHOISIS]
LE CHANTIER DU PHOTOGRAPHE
00 IDevant le miroir (à partir des « Etudes pour Suzanne» d’Anne-Sophie Maignant) Texte : Nathalie Riera
PORTFOLIO I Cahier visuel & textuel de 16 pages
Photographies : Anne-Sophie Maignant « Is a rose rose ? » & « Suzanne au bain»
I Entrevue d’Escaudain : entretien conduit parRichard Skryzak & Nathalie Riera
CLAIRvisionI Petite anthologie d’écrits contemporains sur les arts visuels et audiovisuels (cinéma, art vidéo…)
00 IPhotos-vidéos &Texte : Richard Skryzak (Le Père, le Fils et la Télévision)
00 I Sabine Péglion : (Sculpting Time : 3 poèmes sur la rétrospective de Bill Viola au Grand Palais)
00 IJacques Sicard[Notes monochromes : Alfred Hitchock, Michaël Snow, Vivian Maïer]
TRADUCTIONS
000 IVincenzo MASCOLO Traduit de l'italien par Elena Chiti (avec la participation de Nathalie Riera)
000 IMia LECOMTE Traduit de l'italien par Raymond Farina
000 IGian-Mario VILLALTA Traduit de l’italien par Sabine Péglion & Brigitte Gyr
000 IAmir OR Traduit de l’hébreu par Aurélia Lassaque
000 IRobert LOWELL Traduit de l'américain par Béatrice Machet
000 IVera Schindler-WunderlichTraduit de l'allemand par Dominique Destraz (avec l’auteure)
000 IGwendolyn BROOKSTraduit de l'américain par Amanda Edmonds & Armelle Leclercq
eT BANC DE FEUILLES DESCENDANT LA RIVIÈRE
I Notes, Portraits&Lectures critiques
000 I[Portrait] Vera Schindler-Wunderlich par Eva-Maria Berg (traduit de l’allemand par Brigitte Gyr)
000 I[Portrait biographique]Andenken pour Georg Trakl & 3 poèmes de G. Trakl (texte et traduction d’Alain Fabre-Catalan)
000 I[Portrait critique] Pierre Soulages : le noir lui va si bien ! par Claude Darras
000 I[Lectures] Ossip Mandelstam, De la poésie (La Barque, 2013) Nathalie Riera •000 I Michel Serres, Pantopie : de Hermès à Petite Poucette – Entretien avec Martin Legros et Sven Ortoli(Le Pommier, 2014)Richard Skryzak • 000 I James Sacré, On cherche. On se demande (La Porte, 2014) Tristan Hordé •000 I Le « chantier » Cavalcanti par Claude Minière •000 I
13:26 Publié dans Les Carnets d'Eucharis, Nathalie Riera, Paul Auster | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul auster;les carnets d'eucharis | Imprimer | | Facebook
25/05/2008
Paul Auster & Jacques Dupin
PAUL AUSTER
---------------------------------
© Écrivain américain
Né en 1947 à Newark, New Jerzey
…
La poésie de Jacques Dupin n’est pas d’un abord facile. Hermétique sans compromission et d’une concision rigoureuse, elle exige de nous moins une lecture qu’une absorption. Car la nature du poème a subi une métamorphose, et pour la rencontrer sur son propre terrain, nous devons modifier la nature de notre attente. Le poème n’est plus évocation de sentiments, ni chant, ni méditation. Il est plutôt le champ de l’espace mental dans lequel peut se déployer une lutte : entre la destruction du poème et la quête de l’éventuel poème – car le poème ne peut naître que lorsque toutes ses chances d’exister ont été détruites.
(…)
Ce que je vois et que je tais m’épouvante. Ce dont je parle, et que j’ignore, me délivre. Ne me délivre pas.
Dupin a accepté délibérément ces difficultés, préférant à la facilité la pauvreté et les contraintes du renoncement. Parce que son but n’est pas de subjuguer son entourage au nom de quelque vaine notion de maîtrise, mais de s’harmoniser avec lui, d’entrer en relation avec lui et, finalement, de vivre avec lui, l’opération poétique devient processus par lequel il se décharge de ses vêtements, de ses outils et de ses possessions afin d’assumer, nu, la plénitude de l’être. En ce sens, le poème est une sorte de purification spirituelle. Mais si un moine peut s’imposer la pauvreté en sachant qu’elle le rapprochera de son Dieu, Dupin ne dispose pas d’une telle assurance. Il prend sur lui la détresse de son environnement comme un moyen de mettre fin à ce qui l’en sépare, alors que nul signe ne le guide, que rien ne garantit son salut. Pourtant, en dépit de cette austérité, ou peut-être à cause d’elle, son œuvre possède une richesse peu commune. Cela provient, au moins en partie, de ce que tous ses poèmes sont enracinés dans un paysage, plantés fermement dans une réalité palpable. Les problèmes qu’il aborde ne sont jamais proposés comme des abstractions, mais présents tels qu’en eux-mêmes dans et au travers de ce paysage, dont ils ne peuvent en définitive être séparés. L’univers qu’évoque Dupin propose un itinéraire alchimique au cœur des éléments, la transfiguration par le verbe de ce qui paraît indivisible.
[…]
------------------------------ (p. 75/77)
Extrait de L’art de la faim, Paul Auster, Actes-Sud (« collection Babel »), 1992.
Paul Auster a écrit ce texte en 1971.
Je ne sais pas ce qui se passe dans le fond du regard qui se risque, dans l’attente qui se love, et la flèche qui jaillit – j’en éprouve la soif, la morsure. Un regard éclaté, et les prémices d’un récit qui se dénude jusqu’à l’os. Et comme l’inconscient, l’enfance ou le socle d’une œuvre romanesque qui en tire sa force, son effervescence, et déroule ses spires, multiplie ses jeux de miroir et leur vertigineuse réflexion.
(…)
Et d’un rivage à l’autre du vieil océan. De ta langue à la nôtre, sans dommages, non sans coups de roulis, côtoiement de gouffres. Tu passes, tu reviens. Par le jeu disjoint de l’œil et de la bouche. Et de l’instant rapace du poème à la durée, à l’aléa de l’écriture reptilienne. Tu reviens, tu t’éloignes aux grandes marées pour :
… simplement attendre. Comme si le premier mot venait seulement après le dernier, après une vie d’attente du mot
qui était perdu.
[…]
------------------------------
Jacques Dupin a écrit la préface de Disparitions de Paul Auster, Ed. Unes/Actes Sud - Traduit de l'américain par Danièle Robert.
On retrouve cette préface dans Poèmes de Paul Auster, de M’introduire dans ton histoire, Ed. P.O.L. – 2007, (p.152/153).
07:18 Publié dans ETATS-UNIS, Jacques Dupin, Paul Auster | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
Autobiographie de l'oeil - Intérieur
Autobiographie de l’oeil
Objets invisibles, ancrés dans le froid,
et poussant vers cette lumière
qui s’évanouit
dans chaque objet
qu’elle illumine. Rien ne meurt. L’heure
retourne à la première
heure où nous avons respiré : comme s’il
n’y avait rien. Comme si je pouvais voir
rien
qui ne soit pas ce qui est.
Au bout de l’été
et de sa chaleur : ciel bleu, colline mauve.
La distance qui subsiste.
Une maison, faite d’air, et de flux
de l’air dans l’air.
Comme ces pierres
qui s’effritent encore dans la terre.
Comme le son de ma voix
dans ta bouche.
MURALES – (1971-1975), Ed. Unes/Actes Sud, (p.99)
Intérieur
Chair déchirée du tout autre. Et chaque mot ici, comme si c’était la dernière chose à dire : le son d’un mot marié à la mort, et la vie, qui est cette force en moi à disparaître. Volets clos. La poussière d’un moi antérieur, vidant l’espace que je ne remplis pas. Cette lumière qui croît au coin de la pièce, là où la pièce entière a basculé. La nuit ressasse. Une voix qui ne me parle que de choses infimes. Pas même des choses – mais de leurs noms. Et où n’est aucun nom – de pierres. Le tintamarre des chèvres remontant par les villages de midi. Un scarabée dévoré dans la sphère de sa propre fiente. Et le pullulement violet des papillons au loin. Dans l’impossibilité des mots, dans le mot imprononcé qui asphyxie, je me trouve. (pp.49/50)
06:41 Publié dans Paul Auster | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook