30/03/2017
Les Carnets d'Eucharis - Présentation au cipM - Nathalie Riera, Richard Skryzak & Alain Bourges
Présentation :
Nathalie Riera
Avec :
Richard Skryzak & Alain Bourges
Centre de la Vieille Charité
2, rue de la Charité
13236 MARSEILLE Cédex 02
L’info sur le site
Plusieurs rubriques scandent la revue : le cahier de poésie, Au Pas du Lavoir, où se croisent prose et poésie ; le cahier des arts visuels, ClairVision ; le cahier Et banc de feuilles descendant la rivière (titre en clin d’œil à Lorine Niedecker) où se concentrent notes, portraits biographiques et lectures critiques. Également la séquence Traductions qui occupe une large place. Marie-Christine Masset dira de ces cahiers multilingues qu’ils sont comme des graines de grenade ou des ouvertures sur le monde. Le dernier numéro (2017) inaugure deux nouvelles séquences, À Claire-Voix – un enchaînement d’entretiens avec des auteur(e)s, des traducteur(trice)s, des éditeur(trice)s –, puis Otherground qui fait écho à ma conviction qu’il n’y a aucune antinomie à faire prévaloir, entre le domaine du livre et le domaine de la route. Je retiens cela de Sylviane Dupuis quand elle écrit au sujet de Nicolas Bouvier, qu’il « ne s’est pas d’abord formé sur les routes, mais, dès l’enfance […] dans les livres ». La route et le livre, c’est ce qui me fait aller en ce monde. J’ai mis un peu de temps à le saisir, c’est au fur et à mesure des créations de la revue que ça s’est éclairci, et de ce fait m’a conduit à proposer cette nouvelle rubrique, Otherground, pour laquelle je n’ai pas hésité à convoquer les écrivains Annemarie Schwarzenbach et Bruce Chatwin, ainsi que le cinéaste lituanien Sharunas Bartas, tous les trois réunis dans la dernière livraison – avec sa thématique de circonstance, « Sur les routes du monde » – pour leur manière unique à chacun d’arpenter le monde, de s’en nourrir, de consentir à sa parfois éprouvante réalité. Avec eux, écrire ou faire des films est un moyen de s’opposer à la pensée de système ou d’être en dehors des systèmes, des idéologies, parce qu’ont-ils sûrement compris que la réalité est bien plus grande et pas réduite à seulement des règles, des conventions. "Éterniser un monde", c’est là, je le crois, le propre de ceux et celles qui expérimentent les routes intranquilles de l’art.
Extrait de Une histoire de revue, Nathalie Riera in Le Cahier du Refuge, N°259, cipM, mars 2017.
Le Cahier du Refuge, 259
en liseuse :
16:58 Publié dans cipM, La Traverse du Tigre, Les Carnets d'Eucharis, Nathalie Riera | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
29/03/2017
La Traverse du Tigre, De Lausanne à Genève (mars 2017)
Lausanne, du 17 au 19 mars 2017.
|Photo : © Nathalie Riera
Marion Graf présentait à Bibliomédia Un Danube poétique
(la Revue de Belles-Lettres, [rbl] 2016, 2).
|Photo : © Nathalie Riera
Si pour son cent-quarantième anniversaire, La Revue de Belles-Lettres se transforme en un long fleuve turbulent, ce n’est certainement pas, trente ans après le livre fondateur de Claudio Magris, dans le but de cultiver la nostalgie, mais bien pour se tourner vers le présent, cette Europe danubienne d’aujourd’hui. Devant les déchirures et la fabuleuse complexité de ces vastes espaces, et face au défi de renommer sans cesse – là-bas comme ici – des identités instables, exilées souvent, la poésie plus que jamais nous paraît nécessaire, car porteuse d’une réalité partagée et d’une vérité critique, démultipliée dans ses voix singulières.
[Extrait de « Liminaire » Marion Graf pour le comité de rédaction]
Un intermède musical avec Béla Bartók
|Photo : © Nathalie Riera
Nathalie Riera présentait à Bibliomédia La Traverse du Tigre
[Hors-série 2017 – Poésie Suisse romande]
|Photo : © Claude Brunet
Dans un monde en perte de mémoire et de calme, l’écriture en Suisse romande apparaît comme un recours. Sur fond d’inquiétude, elle se tourne vers l’autre, cherche des accords, une alternative à la solitude ou à la terreur. En résonance avec des figures amies, des paysages traversés, qu’ils soient du présent ou de l’enfance, passant outre la désillusion, elle emprunte aussi le langage de la mort, le plus court, interpelle la beauté.
[Extrait de « Pour la Traverse du Tigre, ouvrir le champ » Préface de Laurence Verrey]
Genève, du 19 au 21 mars 2017.
|Photo : © Nathalie Riera
Lundi 20 mars, à l’Université de Genève
[De gauche à droite : Laurent Jenny & Martin Rueff pour la revue Po&sie (Afriques 1&2),
Sylviane Dupuis, Marion Graf, Laurence Verrey et Nathalie Riera]
|Photos : © Claude Brunet
14:53 Publié dans La Traverse du Tigre, Les Carnets d'Eucharis, Nathalie Riera | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
25/03/2017
RUINES - Perrine Le Querrec - éditions Tinbad, 2017
Perrine Le Querrec Photo © La machine à musique (2016)
RUINE AU PLURIEL
Ruines, le 17ème livre de Perrine le Querrec, entendu comme « un récit télégraphique », nous entraîne au cœur de deux destins liés sur 17 années de beaucoup de malheur pour si peu de bonheur ; destins de deux créateurs, l’artiste et l’écrivain allemande Unica Zürn et le plasticien et photographe Hans Bellmer. Le Querrec a longtemps côtoyé l’œuvre de Hans Bellmer et Unica Zürn, elle-même précise s’être immergée dans leurs correspondances, leur biographie, et dans les écrits d’Unica Zürn, bien sûr, pour être au plus près d’elle. Au plus près de la femme, de la Poupée incarnée, Unica la poupée Olimpia de Hans, comme il en fut pour « L’homme de sable » des contes d’Hoffmann Offenbach. Perrine Le Querrec indique que l’écriture de Ruines est issue d’une visite au cimetière du Père Lachaise où les deux artistes ont été inhumés.
Ruines au pluriel, pour y entendre possiblement le destin de deux êtres qui auront à supporter le réel, le drame de l’Histoire. De Hans Bellmer, nous savons que dès l’accession d’Hitler au pouvoir, l’artiste va choisir l’isolement en refusant de manière radicale le nouvel ordre social. De Bellmer, nous retiendrons une vie de clandestinité, un emprisonnement au Camp des Milles, près d’Aix-en-Provence, mais aussi ses rencontres déterminantes avec l’œuvre de Sade, avec Georges Bataille… ; de Unica Zürn, ses dessins et ses poèmes anagrammatiques, puis sa maladie mentale, sa schizophrénie au pluriel.
Que dire de Ruines sinon d'accueillir&lire ce recueil comme une sorte d’apologie. S’aventurer entre les lignes dans le drame de l’exil, puis suivre la trame chronologique qui nous est proposée, depuis la rencontre de Hans et d’Unica à Berlin 1953 ; la chambre de 10 m2, Hôtel de l’Espérance, 86, rue Mouffetard ; la maison Sainte-Anne 1960-1961, jusqu’au geste final d’Unica, celui d’être parti de l’autre côté pour ne jamais revenir. Le Querrec aura cette phrase atterrante : Unica travaille pour l’amnésie. Et plus loin, Unica / Trace son chemin à travers les murs crayeux de la maladie. Hans n’y pourra rien, Hans n’est pas jardinier, jamais ne désherbe / Les racines du mal qui / soulèvent Unica, la fendent, la ruinent.
Que s’est-il joué entre Unica et Hans, si ce n’est de lui et d’elle, entre eux, Du réel et du fou / se fondent.
Perrine Le Querrec travaille et écrit sur les planchers et dans les caves, les maisons closes et les asiles. Elle anime un site et un blog. Sur le fronton de son site, on peut lire : Recherchiste – Documentaliste freelance.
25/03/2017
:- :- :- :- :- :
© Nathalie Riera
EXTRAITS
Un sein comme un éventail
un ventre en plissé rose
une nuque comme un paon
des jambes de tulle froissé
un cou en ruban
Sur le canapé noir, Unica assise
dans un silence de presque morte
----------------------------------------------(p.22)
Hans déterre les traumatismes
les engraisse du purin de sa fabrication
les ongles noirs
s’émerveille de l’horreur
des fleurs nouvelles qui poussent et vampirisent.
Hans n’est pas jardinier, jamais ne désherbe
Les racines du mal qui
soulèvent Unica, la fendent, la ruinent.
Hans le grand créateur s’en va planter encore
Ensemencer
Unica
obligée d’arracher les fruits de ses entrailles,
ces fantômes bavards.
----------------------------------------------(p.27)
ǀ SITE : Les Editions TINBAD
Cliquer ICI
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13/03/2017
Printemps de la poésie - PASSAGES EN REVUES - Lundi 20 mars 2017 - 18h-20h
■ LUNDI 20/03/2017
Passages en revues : de l’Afrique à la Suisse romande, en passant par le Danube
BIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE
Site Uni Bastions, Espace Jura, rez-de-chaussée,
1205 GENÈVE (Suisse)
de 18h à 20h
Avec Nathalie Riera, Laurent Jenny, Claude Mouchard, Marion Graf.
Les revues sont un lieu de prédilection de l’activité poétique. Elle s’y écrit, elles la diffusent. Nous vous convions à rencontrer trois revues vivantes qui tentent de déplacer la poésie hors des frontières. Chacune consacre un numéro spécial à une aire géographique intense et méconnue.
– pour la Revue Les carnets d’Eucharis : Nathalie Riera (n°spécial « La Traverse du Tigre »)
– pour la Revue Po&sie : Laurent Jenny et Claude Mouchard (n°spécial « Afriques »)
– pour la Revue de Belles Lettres : Marion Graf (n° spécial « Un Danube poétique »)
Modérateurs : Sylviane Dupuis, Martin Rueff.
19:38 Publié dans La Traverse du Tigre, Les Carnets d'Eucharis, Nathalie Riera | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
09/03/2017
Les Carnets d'Eucharis & La Traverse du Tigre (Agenda, Printemps 2017)
LES CARNETS
D’EUCHARIS
& La Traverse du Tigre
AGENDA
Printemps 2017
■ SAMEDI 11/03/2017
Exposition TALENTS DE FEMMES – ART & ARTISANAT – FEMMES EN CRÉATION
(Du 04 au 12 mars 2017)
FORUM DU CASINO
3, avenue Ambroise Thomas
83400 HYÈRES
De 16h à 17h, des lectures avec les poètes Albertine Benedetto, Colette Gibelin, Nathalie Riera, Gisèle Sans.
L’Atelier des Carnets d’Eucharis tiendra un stand toute la journée pour présenter les nouveaux numéros de la revue et son hors-série 2017.
■ DIMANCHE 19/03/2017
Marché des éditeurs romands de poésie
(Du 13 au 25 mars 2017)
Rencontres, lectures, ateliers et tables rondes
BIBLIOMEDIA
Rue César-Roux 34
1005 LAUSANNE (Suisse)
http://printempspoesie.ch/wordpress/programme/
De 11h à 17h
En présence de 10 éditeurs romands : L’Aire, Couleurs d’encre, d’autre part, d’en bas, Eliane Vernay, Encre fraîche, Héros-Limite, Des Sables, Samizdat, Traces ; et des revues : L’Épître, L’Ours Blanc, La Revue de Belles-Lettres (RBL), La Traverse du Tigre, Viceversa Littérature.
■ LUNDI 20/03/2017
Passages en revues : de l’Afrique à la Suisse romande, en passant par le Danube
BIBLIOTHÈQUE DE L’UNIVERSITÉ DE GENÈVE
Site Uni Bastions, Espace Jura, rez-de-chaussée,
1205 GENÈVE (Suisse)
de 18h à 20h
Avec Nathalie Riera, Laurent Jenny, Claude Mouchard, Marion Graf.
Les revues sont un lieu de prédilection de l’activité poétique. Elle s’y écrit, elles la diffusent. Nous vous convions à rencontrer trois revues vivantes qui tentent de déplacer la poésie hors des frontières. Chacune consacre un numéro spécial à une aire géographique intense et méconnue.
– pour la Revue Les carnets d’Eucharis : Nathalie Riera (n°spécial « La Traverse du Tigre »)
– pour la Revue Po&sie : Laurent Jenny et Claude Mouchard (n°spécial « Afriques »)
– pour la Revue de Belles Lettres : Marion Graf (n° spécial « Un Danube poétique »)
Modérateurs : Sylviane Dupuis, Martin Rueff.
■ VENDREDI 31/03/2017
Présentation des Carnets d’Eucharis au cipM
CENTRE INTERNATIONAL DE POÉSIE MARSEILLE
Centre de la Vieille Charité – 2, rue de la Charité
13002 MARSEILLE
À partir de 19h
Avec les interventions de Nathalie Riera, Richard Skryzak et Alain Bourges.
09:54 Publié dans La Traverse du Tigre, Les Carnets d'Eucharis | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
04/03/2017
LES CARNETS D'EUCHARIS (Sur les routes du monde, 2017) & La Traverse du Tigre (Poésie suisse romande)
LES CARNETS
D’EUCHARIS
Sur les routes du monde
(vol.1)
Format : 160 x 240 | 192 pages |+ PORTFOLIO I Cahier visuel & textuel de 16 pages
| France : 24 € (frais de port compris)
LA TRAVERSE
DU TIGRE
poésie suisse romande
(2017)
Format : 160 x 240 | 112 pages
| France : 16 € (frais de port compris)
CONTACT PRESSE : Nathalie Riera
L’Atelier des Carnets d’Eucharis
L’Olivier d’Argens
Chemin de l’Iscle - BP 90044
83521 Roquebrune-sur-Argens Cedex
Bulletin d'abonnement
18:30 Publié dans La Traverse du Tigre, Les Carnets d'Eucharis, Nathalie Riera | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook