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13/01/2009

Anne Slacik

 

Anne SLACIK

(Né en 1959)

 

A R T S    P L A S T I Q U E S


 

 

piero peinture 15.jpg

Piero peinture 15 – Huile sur toile

 

 

 Anne Slacik est née à Narbonne (France) en 1959. Elle vit et travaille en région parisienne et dans le Gard

Etudes en Arts Plastiques à l'Université de Provence, puis à  l'Université de Paris I. Diplôme de troisième cycle et agrégation en Arts plastiques (1984).

Enseigne les arts plastiques de 1982 à 1990.

Prix de peinture, fondation Fénéon 1991.

 

JARDIN VERTICAL 2.jpg

JARDIN VERTICAL aux Editions de l’Ariane

©Photo : Catherine James

 

La toile est du lin brut, sans apprêt. Les couleurs sont des pigments mêlés à un liant acrylique. Ainsi la terre redevient-elle une pâte primitive, qui doit sa consistance à un matériau du présent.

BERNARD NOEL -  Roman de la fluidité

 

Expos en cours

 

Anne Slacik s'exprime dans le glissement poétique de ses tableaux, mais aussi en lithographie et également en illustrant les livres de poèmes d'auteurs comme Bernard Noël, Jacques Ancet, Claire Malroux, Joe Bousquet, Gérard de Nerval, René Pons, Bernard Vargaftig, Gaston Puel, Guillevic, Adonis ... dont les mots nous sont si proches.

Gil Pressnitzer

 

Sur le site esprits nomades

 

 

Commentaires

Eau
chemin de la vie
Les mains de l’insaisissable
Déchirent la peau du silence
Quand le corps craquelle
Sous les yeux de l’indifférence

Les oiseaux ont déserté le ciel
Qui respire un feu
Venu hors du temps
Et les arbres fruitiers
Refusent d’abandonner
Leurs feuilles mortes
Sur un sol embrasé

L’adieu est un couteau
Son cri a déchiré sa langue
Le regard a fermé ses yeux de pierres
Comme de vieilles portes broyées
Par les mâchoires des serrures

Le sanglot des ruines
Irriguent la poussière des souvenirs
Sur des pages écrites
Avec une encre sourde
Qui s’endort dans le secret des mots
Et le cœur dévoile toute sa lumière

Sur le chemin du passé
Le visage creusé
Par les traces des désirs
Engouffre ses soupirs
Dans un corps enflammé
Pour arracher au soir les lueurs de l’aube

Saisir l’ombre des mots
Gravés sur des lèvres lumineuses
L’odeur de l’argile rappelle au cœur
Le moment de faire sa prière

L’éternel est un livre fermé
Chargé d’une énigme
Impossible à déchiffrer

Mémoire
De ceux qui sont partis
Oubliant le chemin du retour..!.


©Mohamed El jerroudi

Écrit par : Mohamed El jerroudi | 13/01/2009

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