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29/02/2008

L'expérience de la lecture

Propositions pour un débat

« Le poète n’est pas un homme moins minuscule, moins indigent et moins absurde que les autres hommes. Mais sa violence, sa faiblesse et son incohérence ont pouvoir de s’inverser dans l’opération poétique et, par un retournement fondamental, qui le consume sans le grandir, de renouveler le pacte fragile qui maintient l’homme ouvert dans sa division, et lui rend le monde habitable »

Jacques Dupin

I. L’expérience de la lecture chez le poète

v     Au-delà des pratiques d’écriture : que permet la lecture du poème, autant chez l’auteur qui lit un poème que chez l’auditeur qui le reçoit ?

Proposer quelques lectures en public. Ces expériences de lectures sont-elles fondatrices ?

Du côté de l’auditeur

De quelle manière la lecture d’un texte peut-elle nous bouleverser, la lecture comme « expérience du fraternel », lorsque l’on est moins seul et que les mots deviennent vos amis.

v     La poésie en tant qu’elle est non pas une « substance » (selon Philippe Beck), mais un « acte » qui agit sur l’oreille.

« Entre la langue arrêtée du livre et celle vive du lecteur » (Antoine Emaz dans « Le Nouveau Recueil « )

C’est notre façon de lire ou d’entendre le poème qui fait le poème.

v     La poésie en tant qu’elle nous permet de « mieux vivre », d’habiter le monde en poète : nos raisons à fréquenter la poésie ? Ou, la poésie est-elle fréquentable ?

II. Rapports Poésie/Public

Au milieu d’une culture mercantile, évènementielle et/ou spectaculaire : quelle est la visibilité de la poésie contemporaine dans l’espace culturel public ?

III. La poésie et ses alliances ou ses ouvertures du côté de la philosophie, de la peinture, des arts plastiques, de la musique…