26/10/2012
Robert DUNCAN
L'Ouverture du champ et autres poèmes | Traduit par Martin Richet
Lié au courant littéraire de Black Mountain et à celui de la Beat generation, Robert Duncan, né en 1919, est mort en 1988.
Composé entre 1956 et 1959 et publié en 1960 chez Grove Press, The opening of the field n’est pas seulement la première somme d’un maître poète ou l’articulation synthétique des avancées poétiques, contemporaines (le vers projectif décrit par Charles Olson y apparaît dans toute sa splendeur), et historiques, convoquant aussi bien Pindare que Louis Zukofsky, Marianne Moore ou Ingmar Bergman ; nous y trouvons la première pierre d’un édifice ambitieux, à l’échelle des Cantos d’Ezra Pound : l’œuvre d’une vie telle qu’elle se dessine et se définit dans une séquence transversale initiée ici, la « Structure de la Rime », qui se poursuivra dans les volumes suivants.
Le livre présente d’entrée ses trois thèmes ou éléments majeurs : la Loi, les Morts, le Champ. « La nature du Champ, écrit Duncan, est triple : il se conçoit intimement comme le champ donné de ma vie propre, intellectuellement comme le champ du langage (ou de l’esprit) et imaginairement comme le champ donné à l’homme (aux multiples langages).
Aussi, L’ouverture du champ et les deux séquences antérieures qui le précédent dans notre traduction dessinent une cosmologie qui admet aussi bien les cendres de l’homme de Néandertal (Un essai en guerre) que « les usines de la misère » (Poème commençant par une ligne de Pindare) ou «un jeu d’oiseaux dans un ciel vide » (Jeu d’épreuves) : « Le temps du poème ressemble à celui du rêve, car il organise lignes d’association et de contrastes en un ensemble hautement structuré. L’objectif commun du rêve et du poème est de donner socle à une forme au-delà de ce que nous connaissons, à un sentiment plus fort que la réalité.
■ SITE : José Corti Editions
21:41 Publié dans José Corti, Robert Duncan | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
10/03/2012
Robert Duncan
Robert Duncan
Poète américain
(1919-1988)
Berkeley, 1947
■ LIEN : http://jacketmagazine.com/28/dunc-bert-10poems.html
■ ■ ■ Robert Duncan born on January 7, 1919 in Oakland, California, Robert Duncan began writing poetry as a teenager in Bakersfield, when a high school teacher encouraged his creative endeavors. In 1938, after two years at University of California, Berkeley, Duncan moved to New York and became involved in the downtown literary coterie that had sprung up around Anaïs Nin… POETS.ORG : http://www.poets.org/poet.php/prmPID/186
■ LIEN : http://www.english.illinois.edu/maps/poets/a_f/duncan/duncan.htm
JUST SEEING
Sept. 27, 1980
takes over everywhere before names
this taking over of sand hillock and slope
as naming takes over as seeing takes over
this green spreading upreaching thick
fingers from their green light branching
into deep rose, into ruddy profusions
takes over from the grey ash dead colonies
lovely the debris the profusion the waste
here — over there too — the flowering begins
the sea pink-before-scarlet openings
when the sun comes thru cloud cover
there will be bees, the mass will be busy
coming to fruit — but lovely this grey
light — the deeper grey of the old colonies
burnd by the sun — the living thick
members taking over thriving
where a secret water runs
they spread out to ripen
ON ROBERT DUNCAN
by Michael PALMER
Modern American Poetry
■ http://www.english.illinois.edu/maps/poets/a_f/duncan/palmeronduncan.htm
-------------------------
ÉPREUVES
Remplacer « chute d’herbes » par
« chante le verbe partir »
puisque la fuite des nuages
nous laisse le paysage hivernal.
Remplacer « violet » par « violent »
juste après
« les plis de ton visage s’appliquent
à contrarier mon désir »
PROOFS/EPREUVES
(SITE) Terres de femmes
■ http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2011/05/robert-duncan-proofs.html
-------------------------
CHANT-LUMIERE
; époux la main les clés une libre imp-
rovisation qui garde le constant serment,
une musique,
à conjugaisons fixes, notes, les plus lég-
ères estimations de ravissement d’oreille
naturellement calculées. Le dispositif
disparaît en lui-même.
Donc, loi :
C’est cette musique à quoi le compositeur se risque,
joue, percutamment,
l’état que j’aime. Une
volition.
S’emparer, dans l’air, de ses figures.
2 POEMES DE Letters
Traduit de l’américain et introduction par Auxeméry
23:03 Publié dans ETATS-UNIS, Robert Duncan | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook