18/07/2011
Yannis RITSOS : "Poème, n'abandonne pas mon corps aux loups"
Yannis RITSOS
Sur une corde
(poèmes traduits du grec
et présentés par Dominique Grandmont)
Solin Editions, 1989
331
Son de tambours, voix lointaines, fumées. Et les statues dans les couloirs des hôpitaux.
332
Dans cette transparence infinie se balance une tenaille de fer.
333
Voyelles et consonnes, leurs voix sonnent, tombent d’accord et se taisent dans une profonde impartialité.
334
Et maintenant qu’on lui a retiré le bâillon, comment va-t-il faire pour parler ?
335
Toi, Grèce, qui me crucifies mon pain et mes papiers.
336
Sache-le, - ces mélodies sur une corde, ce sont mes clés. Prends-les.
20:21 Publié dans Yannis Ritsos | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook
Commentaires
La première fois que j'ai lu ce nom, c'est en regardant un album de Angélique Ionatos, elle chantait un de ses poèmes.
Écrit par : Amaryllis | 30/07/2011
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