22/01/2011
André Chenet, Au coeur du cri
Souviens-toi
La Terre fut le premier tambour
L’Empreinte la première écriture
Les tribus chantaient
avant même de parler…
Mais des mots prirent
force et pouvoir
sur les tables de loi
et les chants se sont dissipés
dans nos voix désaccordées
par l’abus des paroles
nous reviendrons habiter
le souffle cadencé des vents.
© André Chenet, Au cœur du cri, éd. Les Voleurs de Feu/Al Laerien Tan, (p.51)
Je n’ai que l’épervier
l’obsidienne
et la Reine de Cœur
Je n’ai que le cri
à l’étouffée de la raison
le diamant de l’unisson
Je n’ai que l’étoile noire
l’idéogramme du sang
les gestes fous de la tempête
Ma révolte est intacte.
Ibid,. (p.51)
Frontispice : « L’Aleijadinho » de Frederic Voilley
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