25/06/2009
En conjonction I, 2009 - Série d'autoportraits - Nathalie Riera
Les feuillages éprouvent mes langueurs. Les galets et les roches noires : j’affectionne leurs empathies.
Le souffle fraternel est infrangible.
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J’écris avec l’encre de la lisière, avec le réel ancré dans la pierre, avec l’immédiateté de l’air, l’imminence de l’instant, la contiguïté du noir et du blanc.
Ma verte contemplation.
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Et quand le ravin était le lieu non des ombres, mais des clartés des oiseaux, à ces endroits de la vie où nous n’étions pas encore dans le souvenir. Où il fait clair, sans que nous ne soyons unis à l’aube.
Et quand le ravin ne se souvient de rien. Comme ce qui est sans souvenir, je me suis fui. Dans un battement de paupières.
Il fait clair, et je contemple ce pan de silence.
Comme la clarté est muette.
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En conjonction I, série d'autoportraits, 2009
avec des extraits du recueil
Carnet de campagne III
Rosée sur les ronces l’enfance
Texte inédit, Printemps 2008
© Photos : Nathalie Riera – Tous droits réservés
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A SUIVRE
01:02 Publié dans Nathalie Riera | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer | | Facebook
Commentaires
Ensemble superbe ! À quand la joie de lire le livre en entier ?
Écrit par : Ile | 25/06/2009
l'univers de chacun est une expansion à croissance végétale. A bientôt.
Écrit par : jlb | 26/06/2009
Ta chair palpitant à l'unisson de tes mots met un comble au mot Poésie
Écrit par : Gérard | 26/06/2009
Promenade matinale, au fil des pages, au hasard des blogs, et j'arrive ici, charmé du récit de ce cheminement intime, presque secret, où l'être se révèle à lui-même par son rapport aux charmes mystérieux des lieux, et du reflet qu'ils lui renvoient. Très belles photos aussi...
Bien le bonjour !
Écrit par : Bifane | 27/06/2009
superbe !
Écrit par : lam | 27/06/2009
A la marge de vos lignes, j’écris avec l’encre des remerciements, j’ai vu de la beauté.
jms
Écrit par : jms | 12/07/2009
Tout juste rentré de Bretagne, j'ai le bonheur- et ce mot n'est pas assez fort- de lire et contempler les extraits de vos "autoportraits": quelle douceur et quelle lumière! Comme boire, après une longue et épuisante marche sur des versants escarpés, l'eau d'une source en plein soleil.
Écrit par : André Chenet | 02/09/2009
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