20/08/2008
Thierry Metz
Une petite voix que nous connaissons bien
nous rend visite le soir. Une voix d'enfant qui
nous raconte ce qui se passe là-bas, comment
sont les gens, ce qu'on y trouve. Lentement il
nous berce, nous accompagne jusqu'au sommeil, nous ferme les yeux...
Non.
Rien de cela.
Qu'une inépuisable, inexorable absence.
Rien qu'une mort.
Et un nom : VINCENT.
(Lettres à la bien-aimée - L'arpenteur © Gallimard)
☼
Né à Paris en 1956, Thierry Metz vivait près d'Agen où il exerçait le métier de maçon. Il s'est suicidé en avril 1997.
Je n'arrive pas à leur parler. Pas
entièrement comme je voudrais. Je
laisse des mots derrière les mots -
arrivés mais cachés, en retrait de
l'enterrement.
J'effleure ce que j'écris comme après
une longue journée de travail.
Chaque mot m'essouffle.
(Extrait de L'homme qui penche)
à lire
sur le site Esprits Nomades
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/metz/metzthierry.html
sur le site des Editions Pleine Page
http://pleinepage.ath.cx/PleinePage/editeur/auteur.php?id_auteur=9
un dossier sur Remue.net
http://remue.net/cont/metz01.html
Ouvrages publiés :
Sur la table inventée (Jacques Brémond, prix Voronca 1988)
Dolmen, La demeure phréatique (Cahiers Froissard, prix Froissard 1989)
Le Journal d'un manœuvre (Gallimard, l'Arpenteur, 1990)
Entre l'eau et la feuille (Arfuyen, 1991)
Lettres à la Bien Aimée (Gallimard, l'Arpenteur, 1995)
Dans les branches (Opales, 1995)
Le drap déplié (L'Arrière Pays, 1995)
De l'un à l'autre (Jacques Brémond, 1996)
L'homme qui penche (Opales, 1997)
00:24 Publié dans Thierry Metz | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
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