03/06/2008
Bona Mangangu
« Caresse dansée »
Encre de chine, villa Antomine 06
Collection de l’artiste
Portrait
Bona Mangangu
peintre & auteur
Il est né le 16 février 1961 à Kinshasa en République démocratique du Congo. Son oeuvre picturale forte, lumineuse, proche des maîtres orientaux, lui a valu de nombreuses distinctions en France et à l'étranger.
Son esthétique du peu et du silence, tirée de ses lectures, de la musique et de ses nombreux voyages, transparaît dans une oeuvre volontairement dépouillée.
Une subtile lumière émane de ses peintures à l'huile, de ses encres, ses broux de noix, et ses dessins ; une rencontre inattendue de l'Orient et de l'Afrique mythique.
Promeneur infatigable (Afrique, Amériques, Europe, Asie) et amoureux des grands espaces inhabités (déserts, océans, mers...), il embrasse le monde afin de mesurer la distance entre l’homme et l’homme, par les couleurs, les mots traduits du silence. Ainsi, patiemment, il explore le sacré dans ce qu'il a de plus insaisissable. Aujourd’hui, il partage sa vie entre Sheffield, au Royaume-uni, où il enseigne les arts plastiques, et le Haut-Languedoc, en France. Auteur, il a publié de nombreux ouvrages notamment :
"Ce que disent mes mains sur la toile" Paris2002 l'Harmattan.
"Et si la beauté de ce festin..."Paris 2004, l'Harmattan.
« Carnets de Flâneur » Paris 2005, Souffle éditions, épuisé.
"Kinshasa, carnets nomades" Paris 2006, l'Harmattan.
« Carnets d’Ailleurs, Paris 2008, l’Harmattan.
En préparation : « La passerelle du silence » et « Les Larmes du Caravage »
" ...Je mûris à la rencontre d’autrui. Toutes ces rencontres, tous ces feux, Kinshasa-la-belle, émanent de ton feu primordial, tout puissant. Je tourne le dos aux vaines vanités de la comédie humaine, à certaines formes de volupté. L'ardeur des passions qui me tisonnait s'est peu à peu éteinte. Quelle énergie fait encore tressaillir mes membres dans les floraisons mortes de l'hiver, dans la lumière rousse d'automne, les ors francs dans le ciel pur de l'été ? Le panorama n'est pas aux nostalgies, aux souvenirs de l'âtre chaud des connivences. Je touche à des régions où ce que l'on éprouve n'a aucun rapport avec ce qui est éprouvé. Tous les matins, j'avance pieds nus devant le velours de la mer. Sa respiration et ses hoquets bleus sur les revers de dunes me donnent des sensations d'éternité. Le ciel de mon pays d’accueil, à cette époque de l'année, est bas. De temps à autre, j'entends des rumeurs, un bruissement sourd ; c'est le tremblement de l'infini sur les miroirs de la mer et sur la ligne de l'horizon. Le ciel redevient le pays d'à côté..."
Extrait de l'avant-propos"Carnets d'Ailleurs"
« Tais-toi, petit; abrites-toi derrière les mots des autres. Si tu parles, fais-le uniquement avec ton coeur. Très peu de paroles cependant, très peu, tu entends ? Beaucoup de musique... »
Extrait de La Passerelle du Silence
Contact ET SI LA BEAUTÉ …
10:40 | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | Facebook
Commentaires
Très belle découverte, merci Nathalie
Écrit par : Gérard | 04/06/2008
quelle belle photo ... silence et musique ...
Écrit par : gilda | 08/02/2010
Les commentaires sont fermés.