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13/04/2008

Patrick Laupin

651362714.jpgLa rumeur libre

Nous regardions depuis la fenêtre

cette même lumière sur les terrasses du vent

C'est toujours le mystère de la présence

où le tremblement de l'énigme passe

dans la lente invasion du froid

Une lente irréelle supplique

ou prière

Le lierre saisit la façade les vasques

et la pierre

Quelque chose de poignant, tendu, ou vague

irrévélé dans le corps envahi du froid

et le fond des cieux où un être appelle

Impossible de détourner le regard

Impossible désormais d'oublier

de ne plus voir

Nous étions comme saisi par l'imminence

de cette chose présente avec

le mystère irrévélé de l'air

entièrement libre

Depuis les collines où dévalent des bois vrais

de hauts murs d'herbe en fronde

et le creux vert rectiligne de la pluie

On reste replié sur soi dans l'imminence

d'un départ jamais là

C'est comme un dédoublement de présence

mais ravi au sein même de la chose intacte

De telle sorte que l'attention est partout

intacte, profuse, et en même temps diffuse

A l'infini partout déployée

Attentive au moindre détail

la herse les haies --persiennes roche

(éboulis du vallon)

Une nécessité penchante nous laisse émus

Là, vagues, presque inattentionnés

mais requis comme jamais dans ce rayon transfuge du souffle

(...)

(Extrait) Paroles d'aube, 1993. Comp'Act, 2001

"Je ne cherche rien d’autre dans l’écriture qu’un primitivisme d’instinct où se rapatrient le souffle et les fatalités d’existence - vision large, respirée - bonheur terrestre"...

LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE :

http://www.sauramps.com/article.php3?id_article=276

Autres documents sur l'auteur à consulter :

http://www.larumeurlibre.fr/fr/auteurs/patrick_laupin

Commentaires

je m'appelle khaoula et c'est patrick qui m'a apprit à écrire voila le résultat j'été retenue à un concours national de poésie merci Mr laupin

Écrit par : khaoula | 13/06/2008

Les commentaires sont fermés.