13/09/2012
Gilbert Bourson
GILBERT BOURSON
---------------------------------
© Site Le Chasseur Abstrait
EXTRAITS
Parking blanc
…
■
■ Sur le site Le Chasseur Abstrait (Patrick Cintas)
http://www.lechasseurabstrait.com/chasseur/spip.php?page=ouvrages&auteur=Gilbert BOURSON
Gilbert Bourson, Parking blanc
Le Chasseur Abstrait Editeur, 2012
(IL N’Y A PAS D’ETOILES)
[…]
**
Le poème est action disiez-vous au colloque des arbres
avec l’accent aigu du blé sur les ongles
les machines tapent le champ pour vos yeux
qui tâtonnent avec leur canne cherchant corps
ici disparus dans la vue qui écrit
les arbres la contrée le champ qui prennent langue
la civière de la rivière et le lavoir
des voix à genoux à vos pieds où vous êtes
mâchant l’hiéroglyphe d’une herbe qui marque
la page du livre de ce paysage
qui n’est que ce lieu précis où vous passez
et que vous découvrez comme je pense à vous
comme je pense à ce village entre vos coudes
et le tracteur de vos paroles que je bois.
------------------------- (p. 18)
La blancheur du froid a peint le paysage
avec les allées et les arbres pliés sous ton regard
dans le silence bas
les feuilles des vitres sont pleines d’écriture
en trombe sur l’air- et les chemins
se sont mis en route et s’attendent passer
je t’attends
et je vois ton profil secourir le silence
avec ce coudoiement touffu de clair-obscur.
------------------------- (p. 23)
Le Chasseur abstrait
21:42 Publié dans Gilbert Bourson | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook
22/08/2010
Les 4 dernières parutions de Gilbert Bourson aux éditions Le Chasseur Abstrait
---- Catalogue du Chasseur abstrait Gilbert Bourson
Voieries et autres ciels Poésie - Gilbert BOURSON
Voierie : forme ortographique ancienne du mot voirie, qui en perdant sa voyelle a perdu son horizon.// Un parc de petits fronts butés dans le regard,/ And the clouds enfoncés dans l'azur de ses yeux,/ Orageux qui menacent les contrariétés,/ Ses genoux blonds lançant des avis de recherche/ Dans l'indiscrétion veloutée du printemps :/ (Le sien ne duvetait qu'un brin « sous la futaie »/ De ses démangeaisons ),/ La fillette de même étoffe que sa robe/ Nue des pleins pouvoirs de l'ingénuité,/ Fait la crevette au bord du caniveau qui mouille,/ Et charrie le pas-propre. Et les fermentations/ Des égouts font plisser son nez, on la dirait,/ Prête à commettre un meurtre pour de vrai, ou de/ Porter plainte contre x pour le mal-fait des choses./ (fillette et caniveau) |
|
Sonates Poésie - Gilbert BOURSON
SONATES : dans le sens de faire sonner la lettre, la faire sentir (selon la définition de Larousse ), et pour faire entendre SONNET que j'utilise sans les contraintes prosodiques classiques. Faire sentir, entendre, voir le débraillé, l'incontinence du visible, ces et cetera, ces en verve, ces injonctions à l'Eros, faire se cabrer dans les mots cette matérielle grandeur du monde, chantée par Lucrèce, afin comme le dit Merleau-Ponty, d'y faire venir cela même qui lui est le plus étranger : un sens.
|
|
Congrès Poésie - Gilbert BOURSON
Ces pages, hors-jeu et dans le secret du jeu, cet écrivain insaisissable et inapaisable, les conçoit et les travaille depuis des années. Elles excèdent les conventions poétiques et romanesques dans l'outrance du désir et la violence d'une écriture qui ne peut se satisfaire du réalisme et de ses variantes. Souveraines, elles plongent dans un ciel étoilé et on mesure enfin aujourd'hui l'éclat d'une posture rare qui, en marge du pacte social, médite le jaillissement du poème et le passage d'un monde muet et idolâtre à un monde qui parle quand le sensible prend l'oreille ou le regard (Merleau-Ponty). Pascal Boulanger.
|
|
Catalogue du Chasseur abstrait
Joie rouge Poésie - Gilbert BOURSON
la joie c'est tout le pavé du corps/ lancé dans la vitrine de la vie/ qui retombe/ en laissant la cassure affirmée d'une étoile/ en forme d'étreinte/ qui dit je vois rouge/ et revient se poser/ sur le licol du souffle frappé de paroles/ au galop de ton ombre. Gilbert Bourson. |
Cahier Nº14 - Gilbert Bourson
Le Chasseur abstrait
Revue d’art et de littérature, musique - Patrick CINTAS
12:44 Publié dans Gilbert Bourson | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | Facebook