26/05/2012
Galerie Depardieu (Eliz Barboza)
Exposition hors les murs #3
Galerie Depardieu
Eliz Barbosa
« Botanique »
Du 26 MAI au 9 JUIN 2012
Vernissage samedi 26 mai 2012 à partir de 16h
"Racinus" gouache sur papier, décembre 2011, 60x60 cm
La Galerie Depardieu, "hors les murs"
vous invite 18 avenue des fleurs 06000 Nice
tél 0 493 96 40 96 - galerie.depardieu@orange.fr
(au fond de l'impasse, entre le Consulat de Tunisie et le CROUS)
Parking Palmeira - Bus n° 38 av. des Fleurs - 3, 9, 10, 14, 22, rue Bottero - 7 Alsace Lorraine
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30/05/2009
Deux artistes brésiliens à Nice - Galerie Depardieu
Communiqué de presse
Exposition jusqu'au 20 juin 2009
« Deux artistes brésiliens à Nice »
Susana Dobal, photographies
&
Luciano Figuereido, peintures
I) – Le monde secret de Luciano Figueiredo
Luciano Figueiredo crée patiemment, tel un logicien construisant un argument, un univers pictural clos et cohérent constitué de formes, de surfaces et de couleurs dans leurs rapports réciproques. L’observateur attentionné ne manquera pas de percevoir l’activité effrénée dans ce monde de plans, de pleins, de vides qui vivent leurs palpitantes relations tantôt commensales, tantôt symbiotiques ou co-dépendantes. Seuls les rapports hiérarchiques sont absents, peut-être proscrits par la réglementation interne.
L’entreprise picturale de Luciano Figueiredo se base sur une réflexion rigoureuse. Chaque tableau démontre sa volonté de faire de la peinture sans liens avec le monde des apparences extérieures, et n’ayant rien de commun avec celle qui découle de la conception figurative. Ce parti pris insère Luciano Figueiredo dans une tradition moderniste de peinture non objective. Si l’art concret a nourri sa réflexion, il n’est pas néanmoins un suiveur intégriste de ce mouvement qui affirmait que l’œuvre d’art « doit être entièrement conçue et formée par l’esprit avant son exécution » car il raconte volontiers le processus qui l’amène à composer son tableau avec des formes redéployées par tâtonnements successifs.
Pas intégriste, Luciano Figueiredo est un pratiquant très intègre de cet art qu’on étiquette d'abstrait, non figuratif ou non objectif. Les signataires du manifeste Base de La Peinture Concrète prétendaient que le tableau « n’a pas d’autre signification que lui-même. » Cette définition pourrait aussi bien s’appliquer à l’œuvre de Luciano Figueiredo si l’intégrité de son système de peinture n’était pas le garant d’une excitation visuelle qui semble d’emblée niée par cette description presque tautologique.
La prémisse régulatrice de ce système structuré par des règles qu’on devine au fil du regard se résume : pas d’illusionnisme. Bannies les techniques de re-représentation du monde. Que se passe-t-il dans ce cosmos constitué exclusivement de toile et de couleur ? Autant d’événements qu’on prendra la peine d’observer. Certains sont purement optiques : les juxtapositions de couleurs qui confondent la rétine et nous démontrent la réalité des théories de Johannes Itten. D’autres sont physiques : l’absorption du pigment par la toile va influencer la matière et faire en sorte qu’elle se rebiffe plus ou moins du plan pictural. Soumises à la lumière, ces projections créent des ombres.
À force de faire le va-et-vient entre des données d’apparence si simples et des expériences sensibles multiples, on est vite dépassé par les événements. Voilà tout le secret d’un art discret et pudiquement ambitieux.
Rachel Stella, Saorge, avril 2009
Ouvrage disponible à la galerie : Fage éditions Varia, Luciano Figueiredo « Du journal à la peinture » Chris Dercon, Marcelin Pleynet, Frédérique Verlinden, 128 pages, 22 €.
II) - Susana Dobal : « Déplacement »
La photographie se caractérise par la captation de moments, de tendances et d'identités. Au cours de sa courte histoire - seulement 160 ans ! - la photographie a connu plusieurs changements technologiques. Avec l'informatisation et la digitalisation, l'altération et le traitement photographique sont devenus accessible aussi bien au professionnel qu'au public. Cela offre aux artistes de larges possibilité pour réaliser leurs œuvres.
Les photographies de Susana Dobal présentées à la Galerie Depardieu dans le cadre de l’exposition « Deux artistes brésiliens à Nice », ont été réalisées au cours d’une année en France. Elles sont le produit d’une expérimentation avec le langage photographique. A partir de phrases apparemment aléatoires, s'ébauche un lien entre les voyages en train et les fragments de texte. Un ruban bleu, d’un bleu (outremer) qui semble cher à la culture française, suggère une continuité entres les voix et les lieux. Ce bref récit sur la France s’appuie sur la possibilité de construction de sens à partir de simples bribes. Ce qui est en question ce n’est pas l’espace physique, mais une culture diffuse qui prend corps par les voix entendues dans les rues, les bars, les métros, des mots lus dans les annonces et les journaux.
Dans ses recherches d’inclusion du texte dans l’image, Susana Dobal a antérieurement réalisé des travaux avec des moyens analogiques – la France, l’Italie et la ville de New York ont été le thème d’autres séries déjà exposées qui liaient le texte et l’image sans l’aide de l’ordinateur. Pour cette série, et pour une réalisation antérieure sur le Portugal, elle a travaillé avec l’aide d’un logiciel pour l’inclusion du texte dans les photographies. Son projet de documentation expérimentale de différents lieux a commencé à New York, où elle a réalisé son master au International Center of Photography (ICP/NYU) et son doctorat en histoire de l’art à CUNY. Initialement, ses images étaient analogiques, mais l’aide du logiciel lui a permis d’approfondir ses expérimentations tout en s’éloignant du réalisme traditionnel auquel la photographie a toujours été liée. Actuellement, Susana Dobal est professeur à l’Université de Brasilia en année sabbatique en France.
« Deslocamento » :
As fotografias de Susana Dobal apresentadas na Galeria Depardieu como parte da exposição « Deux artistes brésiliens à Nice », foram realizadas durante um ano na França e são o produto de experimentações com a linguagem fotográfica. A partir de frases aparentemente aleatórias, constrói-se um elo entre viagens de trem – “Deslocamento” é o nome da série), e fragmentos de textos. A fita azul, de um azul ultramarino caro à cultura francesa, sugere uma continuidade entre vozes e lugares. Este breve relato sobre a França apóia-se na possibilidade de construção de sentido a partir de meros fragmentos. O que está em questão não é o espaço físico francês, mas uma cultura difusa que se materializa nas vozes ouvidas nas ruas, bares, metrôs, nas palavras lidas em anúncios e em jornais.
Na sua busca de inclusão do texto na imagem, Susana Dobal realizou anteriormente trabalhos com meios analógicos – a França, a Itália e a cidade de Nova Iorque foram temas de outras séries já expostas que uniam texto e imagem sem a ajuda do computador. Para a série Déplacement (Deslocamento) exposta na Galeria Depardieu, e para uma realização anterior sobre Portugal, ela trabalhou com a tecnologia digital para a inclusão do texto nas fotografias.
Seu projeto de documentação experimental de diferentes lugares começou com Nova Iorque, onde S. Dobal realizou o seu mestrado no International Center of Photography (ICP/NYU) e seu doutorado em história da arte na CUNY. Inicialmente suas imagens eram analógicas (séries anteriores sobre NY, Itália, e França), mas a tecnologia digital permitiu-lhe aprofundar suas experimentações ao mesmo tempo em que continuou a se afastar do realismo tradicional ao qual a fotografia sempre esteve relacionada.
Atualmente Susana Dobal é professora da Universidade de Brasília fazendo um pós-doutorado em Paris com bolsa da CAPES-Ministério da Educação. Um dos seus trabalhos (« Mundo ») pode ser visto no site zonezero
http://www.zonezero.com/exposiciones/fotografos/dobal/index.html
Galerie Depardieu
64 boulevard Risso face au MAMAC
06300 Nice – France - Tél. +33 0497 12 12 99
galerie.depardieu@orange.fr – http:/www.galerie-depardieu.com
Tramway : arrêt Garibaldi - parking du Théâtre National de Nice
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