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Patrice Beray, Pour chorus seul, Les Hauts-Fonds, 2013 & Claude Tarnaud, L'Aventure de La Marie-jeanne...
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UNE LECTURE DE NATHALIE RIERA
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Patrice Beray
© Couverture « POUR CHORUS SEUL »
Michel Thamin | Gisement 03 (installation)
« Pour chorus seul »
À Jean-Pierre Duprey et Claude Tarnaud
Essai poétique
Les Hauts-Fonds, 2013
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« … VERS LA HAUTE MER DU LANGAGE »[1]
par Nathalie Riera
« La poésie, parfois semblable à la marée, se retire des objets ou des images qu’elle n’a pas réussi à évider par son vertige, ou qu’elle n’est pas parvenue à hanter, pour y revenir comme dans ces coquillages où l’on n’en finit plus d’entendre battre le cœur du temps.»
Annie Le Brun, Qui Vive*, p.97
■■■ Avec « Pour chorus seul », Patrice Beray a choisi la forme de l’« essai poétique », dans un magnanime hommage adressé à Jean-Pierre Duprey et à Claude Tarnaud. Ce chaleureux essai peut-il être vu ou considéré sous l’angle d’une éthique de l’admiration, avec les poètes Duprey et Tarnaud réunis dans ce même ouvrage, c’est nous rendre à la poésie : ce courant que rien n’arrête, [2] ou, mieux encore, « cette sauvagerie critique capable de s’emparer d’un rien pour remettre tout en cause. » [3]
Jean-Pierre Duprey, sculpteur et poète de l’immédiat après-guerre, et de la deuxième génération surréaliste, – il rejoint le mouvement en 1949 – demeure parmi les grands ignorés de la critique, outre l’attention constante de Jean-Christophe Bailly [4] à cette œuvre intempestive, et « l’œil de Bernard Noël (et pas nécessairement l’oreille…) pour saisir ce qui, enfoui dans cet univers poétique, allait faire sens pour la pratique même du poème dans des sociétés sacrifiant progressivement à partir de Mai 68 aux vecteurs de la communication, exacerbant les dualités. » [5]
S’il y avait chez Duprey un sens de l’apostasie – à prendre dans son sens figuratif –, quitter le sens commun se traduira par son suicide dans son atelier, le 2 octobre 1959, à l’âge de 29 ans. « Puisse durer longtemps le phare du vaisseau/Qui nous porte sur terre ».
Si « l’immédiat après-guerre est synonyme de guerre faite à la poésie »,[6] la poésie véritable s’oppose à toutes formes d’anesthésies (esthétique, politique…). Eclipsé des cercles surréalistes, désolidarisé de la revue « La Révolution La Nuit » (fondée en 1945, avec Yves Bonnefoy et Iaroslav Serpan), à partir de 1948 Claude Tarnaud se lance dans le saisissant projet de « L’Aventure de la Marie-Jeanne ou le Journal indien » : un récit multi-composé « dont l’unique source est la poésie en ce qu’elle suppose d’adresse « mentale » à autrui » [7] (…) « retranscription « méta-romanesque » prenant sa source dans l’imagination, mais qui, suivant les lignes de vie des différents locuteurs, n’est à aucun moment « romancée » ou « fictive », et qui pour autant reste une aventure de l’esprit, même incarnée. » [8]
Cinq périodes – de 1948 à 1959 – constituent la trame de La Marie-Jeanne, entre autre dédiée à Stanislas Rodanski, et présentée sous la forme classique du journal. Claude Tarnaud n’a alors que vingt-six ans, et connaît un parcours physique et artistique sous l’heureux signe de l’aventure, avec ses aspérités, ses périls, ses hasards. L’année 1952 sera particulièrement marquée par son départ pour Mogadiscio, en Somalie italienne, et l’année 1956, par sa rencontre capitale avec le poète Ghérasim Luca, à Paris, celui qui dans « La Proie s’ombre » écrit : « Etre hors la loi/voilà la question/et l’unique voie de la quête. ».
Des lettres, des notes composent Le Journal indien, dont certaines ravivent nos sens, comme cette note du jeudi 4 septembre (1958), sur une lettre reçue de G. Luca, relatant son état de « terreur-douleur-passion » au cours de sa toute périlleuse ascension d’une falaise de laves noires : « S’il put finalement franchir le fleuve aride aux vagues aciculaires, ce fut en construisant une sorte de gué mobile avec des cahiers de notes et une copie du livre Le Gouffre de la Lune, qu’il plaçait devant lui avant d’y poser les pieds. » (p.137) Tarnaud connaîtra lui aussi cet état de noir effroi lors de son combat-épouvante avec une murène noire (p.146) : retranscription du vécu écrite dans une prose captivante, la poésie de Tarnaud est faite de ses pérégrinations haletantes, qui n’ont rien de fantaisistes. L’ironie n’est jamais absente. Le poète signe sa mise à
28/12/2013 | Lien permanent
BULLETIN D'EUCHARIS N°12 du 1 septembre 2009
N°12
septembre 2009
SOMMAIRE………
Extraits de Lucrèce de Claude Minière
MARTIAL RAYSSE en couverture
&
ŒUVRE-IMAGE PATRICYAN Eye Contact
Noces de Mantoue Marie Cosnay (Lecture sonore Nathalie Riera)
POESIE AVEC Ile Eniger Poivre bleu
EN ESQUISSE Water nymph de Sabine Peglion sur une sculpture de Simon Manby
&
PAR AILLEURS ………………….. Les modèles de Picasso Entretien d’Alain Fleischer avec Alain Paire
Mis en ligne à télécharger sur le site
Carnets d'eucharis n°12 du 1 septembre 2009.pdf
26/08/2009 | Lien permanent | Commentaires (3)
Revue Triages N°23, juin 2011 (avis de parution)
Copyright © Revue Triages, N°23, 2011
« Vie ne veut pas dire
que vivre est absence.
Mais si vie exige
des brassées de fleurs,
et que fleurs disparaissent,
tu peux partir. »
Jacques Izoard « Le bleu et la poussière » (1999)
La revue littéraire et artistique Triages, des Editions Tarabuste, ouvre sa 23ème édition avec un dossier d’hommage à Jacques Izoard, une figure marquante de la poésie contemporaine (1936-2008). Dans « Merci aux poèmes de Jacques Izoard », James Sacré écrit : « Aucune œuvre ne vient de nulle part sans doute – et celle de Jacques Izoard, je suppose, pas moins que les autres. On peut penser en la lisant à des fatrasies du XIIIe siècle, à des façons de faire briller les associations de mots de Tristan L’Hermite, ou à des éclats de poèmes de Rimbaud. N’y a-t-il pas chez Izoard quelque chose de fortement rimbaldien (…). Peut-être aussi quelque chose du surréalisme, mais sans que l’image et la métaphore empoissent le poème.
Françoise Favretto, éditrice de L'atelier de l'agneau : « (…) on sait qu’il ne choisira pas la littérature « engagée » mais tendra plutôt vers l’Esthétisme. Il voit cependant les limites de l’écriture et souhaiterait davantage d’elle ». Izoard publiera sous cette enseigne : Plaisirs solitaires (avec Eugène Savitzkaya), Axe de l'œil, Petits crapauds du temps qui passe (avec Michel Valprémy), Bègue, bogue, borgne.
Les deux premiers tomes de ses « Œuvres poétiques » complètes sont disponibles aux Editions de La Différence ; un troisième volume paraîtra en 2011, consacré aux années 2000-2008.
« Langue happe libellules
Langue d’insecte,
Ou de saint sec !
Le mot « langue » bouge
Sans cesse en un étui
De fraîche salive…
(p. 29)
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Cette 23ème édition est aussi une rencontre incontournable avec le poète Claude Minière dans un entretien avec Pascal Boulanger intitulé « Courage cœur, poussière dorée à propos de Claude Minière ». Rappelons-nous de Pascal Boulanger Une action poétique de 1950 à aujourd’hui (éd. Flammarion, 1998), Suspendu au récit... la question du nihilisme (éd. Comp’Act, 2006), et puis Fusées et paperoles (L'Act Mem, 2008), sans oublier l’ensemble de ses articles consacrés à la littérature contemporaine et publiés dans des revues comme Art Press, Europe, Action Poétique… tout le travail d’analyse de Pascal Boulanger s’établit sur le terrain non pas des clivages scolaires sur la poésie, mais sur celui de la demeure du poète dans sa relation à l’Histoire. D’un livre à un autre, ce qui s’affirme sans relâche est la question du nihilisme et des diverses intimidations de notre époque. Au cœur de ce passionnant entretien, les réponses de Claude Minière témoignent d’une profonde et réelle attention pour la poésie, et plus que jamais pour le « courage poétique ». L’enjeu d’un recueil de poésie, nous dit Claude Minière « est d’abord du rapport du poète à lui-même. Les hommes sont parés de mérites et pourtant c’est en poète qu’il faudrait habiter cette Terre. /La conviction de tout véritable poète est qu’à travers l’Histoire – à travers l’histoire de l’humanité, à travers l’histoire sociale et l’histoire de la métaphysique – un très long débat se poursuit, « visiblement » ou secrètement. Débat du poète avec lui-même (« La poésie doit avoir pour but la vérité pratique »), avec les logiques de discours qui formatent les corps et les esprits, et avec la culture. Ainsi même, le poème peut parfois avoir pour « embrayeur » la haine de la poésie quand celle-ci n’est pas à la hauteur de ses ressources mais les galvaude. Ne pas contourner la haine qui anime le poème est un premier trait du « courage poétique ». Trait de dégagement (contre le « chantage », d’exercice de la nécessité et de la liberté intime, et, comme en passant, salut adressé aux compagnons de route, de joie, de combat et de questionnement. ».
Grand lecteur d’Ezra Pound et auteur de Pound caractère chinois, paru dans la collection L’Infini chez Gallimard en 2006, un prochain essai de Claude Minière va paraître aux éditions Tristam : La méthode moderne (consacré au poète Pound).
Pour ma part, je suis heureuse de retrouver, parmi les recensions de Pierre Drogi et Brigitte Donat autour de l’œuvre de Claude Minière, ma lecture, en 2009, de Pall-Mall, Journal 2000-2003 (éd. Comp’act, 2005), sous le titre Claude Minière... et le monde dans son ordre par la justesse d'un trait. Que Pascal Boulanger, Djamel Meskache et Tatiana Lévy en soient remerciés.
Nathalie Riera, juin 2011
■ Sur Claude Minière, consulter Les Carnets d'eucharis
Pour commander la revue
Editions TARABUSTE
Rue du Fort
36170 SAINT-BENOIT-DU-SAULT
Tél. 02 5447 66 60
Fax 02 5447 67 65
17/06/2011 | Lien permanent | Commentaires (2)
Les Carnets d'Eucharis N°48 (Hiver 2016)
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Poésie | Littérature Photographie | Arts plastiques
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Les Carnets D'eucharis N°48 Hiver 2016
PHOTOGRAPHIE
Eva Besnyö
Nathalie Riera ARBRE D’hiver
[AUPASDULAVOIR]
Du côté de la poésie&de la prose
MARTIN ZIEGLER [Chemins à fleur autrement blancs] [Foery] [notes Laura Fiori]
CLAUDE BRUNET [Vérone & La Piazza delle Erbe & Trieste, libera il tuo futuro]
NATHALIE RIERA [Journal de Trieste – extraits]
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INGER CHRISTENSEN
Alphabet
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Pier Paolo PASOLINI
La longue route de sable
[Clairvision]
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[des lectures/des portraits]
[Ezra Pound, Posthumous Cantos] par Claude Minière
[NOUVELLESPARUTIONS]
CHEMIN DE FER – LE SEUIL– ARFUYEN – LE BRUIT DU TEMPS – L’ATELIER CONTEMPORAIN – …
Les carnets d’eucharis n°48
HIVER 2016
© Nathalie Riera, 2016 | Photographie numérique
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Format PDF
Format revue numérique ICI
09/03/2016 | Lien permanent
Lancement de la revue ”Les Carnets d'Eucharis, année 2013”
Université Paris 1
PANTHEON-SORBONNE
Lancement de la revue
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HOMMAGE à Susan Sontag
Essayiste & romancière américaine (1933-2004)
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EN présence de Nathalie Riera & Sabine Péglion
Un café-poésie sera proposé et organisé par Sabine Péglion, en soutien de la Revue et de son premier numéro annuel consacré à Susan Sontag. Une présentation sera faite par la créatrice de la revue : Nathalie Riera. A cette occasion, lecture par les écrivains, poètes et artistes invités dans ce premier numéro
Au sommaire de ce numéro ANNÉE 2013 sont invités :
Virgil Brill / Pierre Alechinsky/ Bruno Le Bail / René Barzilay / Patricyan / Claude Minière / J-G Cosculluela / Gérard Cartier / Georges Guillain / Béatrice Machet / Jos Roy / Gilbert Bourson / Roland Dauxois / Jacques Estager / Gérard Larnac / Angèle Paoli / Richard Skryzak / Sylvie Durbec / Mario Urbanet / Patricia Dao / Jean-Marc Couvé / Nathalie Riera / Claude Darras / Pascal Boulanger / Michaël Glück / Sabine Péglion / Mathieu Brosseau
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Vendredi 8 février 2013
de19h à 22h
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Salle du Conseil de l'IAE de Paris
21, rue Broca, 75005 Paris
Salle 21 - 7ème étage
Métro 7 : Censier-Daubenton
Bus 91 : Les Gobelins
Bus 83 : Pascal ou Les Gobelins
Bus 27 ou 47 : Monge-Claude Bernard ou Les Gobelins
Contact :
01/02/2013 | Lien permanent | Commentaires (1)
Les Carnets d'Eucharis, année 2014 (Abonnement & Souscription)
Les Carnets d’Eucharis
●●●●●●●●●Poésie| Littérature Photographie | Arts plastiques●●●●●●●●● (2014)
Les Carnets d’Eucharis, Année 2014
(≠CARNET 2)
Format : 170 x 250 | 160 pages | ISSN : 2116-5548
ISBN : 978-2-9543788-1-7
France : 17 € (rajouter 4 € frais de port)
En vente : 1er mars 2014
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(COMITÉ DE RÉDACTION)
Nathalie Riera, Claude Darras, Richard Skryzak, Tristan Hordé,
Angèle Paoli, Claude Minière, Sabine Péglion, Gérard Larnac
Sommaire
Les Carnets d’Eucharis [2014]
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AVANT-PROPOS– Nathalie Riera
ÉTIENNE FAURE
[Entretien conduit par Tristan Hordé]
AU PAS DU LAVOIR
20 I Fabrice Farre [NOUS, LES CHOSES…]
23 I Noémie Parant [45 lettres à D. (extrait)]
27 I Corinne Le Lepvrier [liste provisoire de mes derniÈres dÉcouvertes sur ma vie]
30 I Armelle Leclercq [Les Sentinelles des dieux]
36 I Jean-Louis Bernard [POÈMES CHOISIS]
39 I Jean-Marc Gougeon [POÈMES CHOISIS]
44 I Marie de Quatrebarbes [POMME FATALE]
47 I Aurélie Foglia [FINITIFS]
55 I Marie Etienne [UN ENFANT QUI S’ENDORT]
LE CHANTIER DU PHOTOGRAPHE
61 ISur une photographie (extrait d
17/12/2013 | Lien permanent
Les Carnets d'Eucharis n°2 (année 2014) par Yves Boudier (CCP N°29-2)
Revue des revues
par Yves Boudier
C C P n° 29-2
(décembre 2014)
Les Carnets d’Eucharis
Sous la double tutelle de Rimbaud et Fénelon, Eucharis nous offre ces Carnets 2014. Poésie, littérature, photographie, arts plastiques, un terrain de grande mixité créatrice, ouvert de plus à la traduction et au commentaire de haut niveau. Nathalie Riera préface l’ensemble avec ces mots de Saul Bellow : « essayer de vivre avec un cœur civilisé », en évitant toute naïveté ou concession à l’époque, consciente d’offrir un espace ouvert « aux formes et formulations flambant frais ». Depuis un entretien avec Étienne Faure et un portfolio visuel-textuel de seize pages avec les photographies parfaitement reproduites d’Éric Bourret et le texte de François Coadou, on rencontrera plusieurs poèmes de formes variées, de Noémie Parant, Marie de Quatrebarbes, Armelle Leclercq, Aurélie Foglia ou Marie Étienne, parmi un ensemble très tenu ; la conversation croisée de poètes et d’artistes silencieux, par exemple celle de Paul-Louis Rossi, en hommage à la peinture de Véronique Flahaut, pour questionner Kant ; la réflexion mallarméenne de Claude Minière sur la photographie… Et, un cahier de traductions où je me suis longuement arrêté sur les poèmes de Juan Gelman (« la mort ne sait rien de toi // tu as sous tes pieds de l’herbe / et une ombre qui écrit / la mer / »), ou de Mina Loy, 1882-1966, poète anglaise à l’orée du féminisme. Enfin, Claude Darras dresse un portrait généreux de l’artiste René Knapen, « zélateur autant qu’amoureux de la Renaissance italienne ».
CONSULTER Le Cahier Critique de Poésie N°29-2 (décembre 2014)
| ©http://cahiercritiquedepoesie.fr/ccp-29-2/revue-des-revues
20/12/2014 | Lien permanent
Les carnets d'eucharis n°33 - Printemps 2012
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Les carnets d’eucharis n°33
PRINTEMPS 2012
2012 © Photo : Nathalie Riera - Série « Photobiographique/Autoportrait en herbe »
Photobiographique
NATHALIE RIERA
Gertrude Käsebier
PHOTOGRAPHE
■■■Thomas Brummett
DU CÔTÉ DE…
Jos Roy (choix de poèmes)
Roberto BolañoTrois/Les chiens romantiques
Cathy Garcia (Délit de photos)
CHRISTIAN BOURGOIS EDITIONS ADOLFO BIOY CASARES quelques jours au Brésil
EDITIONS ISOLATO CLAUDE DOURGUIN La peinture et le lieu
EDITIONS NOUS JEAN DAIVE L’énonciateur des extrêmes
CARDERE EDITIONS CATHY GARCIA Les mots allumettes
AUPASDULAVOIR
PIERRE AGNELGustave Roud, Le temps de l’Adieu n’est plus. Le temps de la Salutation commence
NATHALIE RIERAGustave Roud, attaché à la même seule échappée …
■■■ AMELIA ROSSELLI[Hommage]
Patti Smith … Walter Benjamin
DES LECTURES/DES PORTRAITS
Susan Sontag Le prurit de l’interprétationpar Nathalie Riera
Roberto Bolaño lâche ses chiens romantiques par Patrice Beray
Guido Cavalcanti / Danièle Robert Rimes & raison par Claude Minière
Paul Louis Rossi La porteuse d’eau de Laguna & Les Chemins de Radegonde par Tristan Hordé
[Disparition]Antoni Tàpies, métaphysicien de la matière par Claude Darras
REVUE(S)
Diérèse – # 56 (Thierry Metz)
09/04/2012 | Lien permanent | Commentaires (2)
Bulletin des carnets d'eucharis n°20 - mars 2010
[SOMMAIRE………]
MICHEL PORTIER Dessinateur & Photographe portraitiste
SUR LA PHOTO Edward Weston (1886-1958)
EXTRAITS Vivre dans le feu Marina Tsvétaïéva
&
Cathy Garcia/ Patrick Fischmann Hochets de sève 17e Livr'art d'Evazine
POESIE AVEC Cathy Garcia & Nathalie-Erica Cousin & Denis Heudré & Béatrice Brérot
&
DU CÔTÉ DE CHEZ THOMAS BERNHARD Maîtres anciens & Extinction/un effondrement VIENT DE PARAITRE Renaître : Journaux et carnets (1947-1963) Susan Sontag Christian Bourgois Editeur…………… Orage/Tempestad Cristina Castello Bod éd. NOTES DE LECTURE (Brigitte Donat) … Dominique Grandmont Mots comme la route (Claude Minière) … Philippe Sollers Discours parfait
&
PAR AILLEURS ………………….. PRINTEMPS DES POETES à la colle sur loup – DANGER POESIE & LA VOIX DES AUTRES – 12 mars 2010
■ LES CARNETS D’EUCHARIS N°20
sur calaméo
http://www.calameo.com/read/000037071c9eb464d2dec
Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.
MARS 2010
TELECHARGEMENT PDF http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/media/00/00/1849619768.pdf
28/02/2010 | Lien permanent
Les Carnets d'Eucharis, par Pascal Boulanger (article mis en ligne sur le site ”Recours au Poème”)
Les carnets d’Eucharis
Par Pascal Boulanger
SITE : Recours au Poème
Nathalie Riera est une lectrice infatigable. Egalement Poète, elle a publié Puisque beauté il y a (Lanskine, 2010), un recueil qui, en se gardant de tout solipsisme, couronne le jour qui passe et sait jouer des saisons de l’homme sur la terre Depuis 2008, elle diversifie, dans sa revue numérique Les carnets d’Eucharis, les approches et les contenus littéraires. Sans sectarisme mais ouvert aux tendances esthétiques les plus novatrices, son site est devenu incontournable.
Voici aujourd’hui la publication d’une première version papier de ces carnets.
Ma décision d’en venir, une fois par an, à une version papier, est une manière de ne pas négliger un pan du lectorat qui s’avère peu attaché à la seule lecture numérique (…) Claude Minière m’a fait part de cette pensée : « dans le passage à l’édition papier, il y a un geste significatif. Par là, vous allez vers ce qui se donne à la main, ce qui peut se lire dans la main (dans la méditation) – et donc n’est plus sous l’impression binaire « informatique », se déroulant pour l’œil seul. (Réponse de Nathalie Riera à une question de Richard Skryzak dans l’avant-propos). LIRE LA SUITE…
14/03/2013 | Lien permanent