Andreï Tarkovski, Le Temps scellé, éditions Philippe Rey (28/02/2014)

 

(Il n’est pas dans mon intention de faire ici la leçon à qui que ce soit, ni d’imposer un point de vue. Ce livre n’a été dicté que par le désir de défricher la jungle des possibilités qui s’offrent à un art encore jeune et magnifique, toujours à explorer, et de m’y retrouver moi-même aussi indépendant et libre que possible. )

 

Andreï Tarkovski...........................

 

Le Temps scellé
Andreï Tarkovski

 

Editions Philippe Rey

date de parution : avril 2014

 

coll. « Fugues » poche, 304 p.

 

  

 

 TRADUIT DU RUSSE PAR Anne Kichilov et Charles H. de Brantes

 

Site éditeur | © http://www.philippe-rey.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=237

 

 

 

 

LE TEMPS SCELLÉ

 

     Andreï Tarkovski, tout au long de son œuvre cinématographique, rédige des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d’homme et d’artiste.

À partir de son exil en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France durant la dernière année de sa vie, il rassemble ces écrits qui sont d’abord édités en Allemagne puis dans les autres pays d’Europe occidentale où ils deviendront vite une référence incontournable.

Il y aborde une large réflexion aussi bien sur la civilisation contemporaine que sur l’art cinématographique : son ontologie et sa place parmi les autres arts, ou des aspects plus concrets comme le scénario, le montage, l’acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage…

Puisant dans son expérience de cinéaste, dans sa vaste culture littéraire, se remémorant ses années de formation, les luttes interminables pour terminer ses films à l’époque soviétique, Andreï Tarkovski offre ici le livre-bilan d’un artiste en recherche de sens, d’un homme qui consacra son inépuisable énergie à « fixer le temps »…

(4ème DE COUVERTURE)

 

 

 

■ Andreï Tarkovski (1932-1986)

Fils du poète Arséni Tarkovski, Andreï est né le 4 avril 1932 à Zavraje en URSS. Sa première œuvre, L'Enfance d'Ivan, reçoit le Lion d’or en 1962 au Festival de Venise. Il tourne ensuite Andreï Roublev, achevé en 1966 mais projeté seulement cinq ans plus tard, après de très longues péripéties avec la censure soviétique. Pendant le tournage de ce film, il rencontre l’actrice Larissa Pavlovna Igorkina, qu’il épouse en secondes noces et avec laquelle il aura un fils en 1970, Andreï. Il recommence ensuite à tourner et réalise, avec des difficultés de plus en plus grandes, Solaris en 1972, Le Miroir en 1974 et Stalker en 1979. En Italie, il tourne Temps de voyage et Nostalghia en 1983, qui reçoit un prix au Festival de Cannes.

Sa dernière œuvre est le film Sacrifice, tourné en Suède pendant l’été 1985 et monté pendant la maladie subite qui l’assaille peu après. Au cours de la dernière année de sa vie, il parvient à achever le livre Le Temps scellé. Il meurt à Paris le 29 décembre en 1986.

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