JOHN BERGER (22/05/2009)
■■■ JOHN BERGER John Berger – (Photo de Jean Mohr) Peintre autant qu’écrivain, John Berger est né à Londres en 1926.
■ Et nos visages, mon cœur, fugaces comme des photos Essai – 1993 (Traduit de l'anglais par Katia Berger-Andreadakis)
Sans écrire réellement un livre de confessions, Berger met à nu son cœur dans ce volume dense et court, sorte d’album de méditations en prose, d’extraits de journaux et de poèmes, fugaces comme des photographies. Si l’art y est mêlé, à travers des incursions brillantes dans l’œuvre de Van Gogh, Rembrandt et Le Caravage, le livre est largement poétique et philosophique, tendu par des questions et des expériences si simples — l’amour, le déracinement, le temps, l’absence — que nous ne savons presque plus les «voir» dans nos propres vies. Le livre sans doute le plus personnel et le plus émouvant de John Berger.
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■ Fidèle au rendez-vous Essai - 1996
SONATES : dans le sens de faire sonner la lettre, la faire sentir (selon la définition de Larousse), et pour faire entendre SONNET que j'utilise sans les contraintes prosodiques classiques. Faire sentir, entendre, voir le débraillé, l'incontinence du visible, ces et cetera, ces en verve, ces injonctions à l'Eros, faire se cabrer dans les mots cette matérielle grandeur du monde, chantée par Lucrèce, afin comme le dit Merleau-Ponty, d'y faire venir cela même qui lui est le plus étranger : un sens.
■ L’oiseau blanc Essai – 2000 (Traduit de l'anglais par Anne et Michel Fuchs et Serge Grunberg)
Le critique d'art et écrivain John Berger aborde ici les questions fondamentales posées par les arts plastiques. Lorsqu'il parle du cubisme, il ne parle pas seulement de Braque, de Léger, de Picasso ou de Juan Gris, mais aussi de ce moment, au début du vingtième siècle, où le monde s'est rassemblé autour d'un formidable sentiment de promesses en l'avenir. Quand il étudie l'oeuvre de Modigliani, il voit dans l'étirement des formes du modèle l'infini de l'amour humain. Cheminant librement de la Renaissance à l'explosion atomique de Hiroshima, des rives du Bosphore aux gratte-ciels de Manhattan, des sculpteurs sur bois d'un village savoyard à Goya, Dürer ou Van Gogh, et embrassant aussi bien le sentiment personnel de l'amour et de la perte que les bouleversements politiques majeurs de notre temps, L'Oiseau blanc démontre une fois de plus la singularité de John Berger.
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■ Au regard du regard Essai - 1997
La révolution technologique, qui a commencé avec la Renaissance mais qui n'a pris toute sa dimension révolutionnaire qu'au début du XIXème siècle, a non seulement bouleversé notre rapport à la nature, mais également notre manière de regarder. L'invention de la photographie qui permet la "reproductibilité des objets", le cinéma, et encore davantage la télévision et la vidéo, ont eu des conséquences considérables sur notre perception des choses (naturelles ou pas), des animaux et des êtres humains. On regarde les femmes sculptées de Rodin, la solitude d'un Giacometti traversant sous la pluie, quelques mois avant sa mort, une rue à Montparnasse. On contemple Courbet et le Jura, Francis Bacon et Walt Disney. Et ce n'est pas tout, loin de là. Les considérations auxquelles se livre John Berger sont étonnantes ; et calmement mais sûrement, il arrive à changer notre regard.
De A à X
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Commentaires
oh que j'aime john Berger , il y aussi tout ce qu'il a écrit sur l'art, la forme d'ne oche etc...
une révélation, une prose réconciliée, une franche poussée vers l'humanité ,
un phare qui ne craint pas la tempête
Écrit par : lam | 24/05/2009