Carla Benvenuto (28/05/2008)

Corpo (2007) - olio su carta, cm. 20,5x31

1082579062.jpg

Carla Benvenuto est née à Gênes en 1956.

 

Après le Lycée Artistique N. Barabino, elle fréquente quelques cours à la faculté d’Architecture, un laboratoire graphique et l’étude du peintre R. Sirotti. Elle ouvre une étude à Bogliasco. Par la suite, une fois terminée l’Académie Ligure des Beaux Arts de Gênes, elle suit quelques stages de lithographie à Fréjus, en France.

 

Entre 1978 et 1997, son activité d’exposition est rare (elle gagne un prix jeune à Ronco Scrivia et elle expose dans différentes collectives ; une personnelle à Pietra Ligure).

 

C’est entre 1998 et 2007 qu’elle se manifeste ouvertement à travers différents langages.

 

En 2006, elle crée la rencontre entre les célèbres artistes ligures, R. Sirotti, A. Caminati, E. Luzzati et le lithographe français Mario Ferreri.

 

Actuellement, elle travaille dans deux études : à Gênes pour le Bookshop du Palais Tursi, où l’exposition est permanente et à Gênes Quinto.

L'amore di un silenzio puo durare tutta une vita : dentro a quel silenzio vi è l'universo intero. 

Nous nous souvenons tous d’un silence vécu, transpiré, tendu, subi, aimé.

Un silence peut durer longtemps dans notre âme.

L’amour d’un silence peut durer toute une vie : à l’intérieur d’un silence il y a tout un univers.

Quand on aime une autre personne c’est parce qu’on l’a reconnue dans un silence.

 Dans le silence il se révèle quelque chose de surhumain. De nombreuses personnes ont parlé du silence dans la musique, de l’importance vitale des pauses.

Un acteur comme Eduardo de Filippo a dit qu’un personnage sur scène se révèle pendant les pauses.  C’est justement cette révélation dans le silence qui à avoir avec le Sacre, c’est-à-dire avec quelque chose de divin et éternel. Je pense au silence comme au « temple sacré », au « conteneur » de ce que l’homme a de plus intime et mystérieux dans sa profondeur. Les sons et les mots peuvent construire ou démolir ce « temple » qui communique par intermittence avec la vie.

(…)

Valère Novarina, dramaturge et homme de théâtre contemporain a écrit « être acteur n’est pas aimer apparaître, c’est aimer énormément disparaître », et, j’ajouterai, probablement dans un soupir entre les mots au centre de la scène.

Extrait de « L’acteur entre le sacre et le profane »

(L’attore tra sacro e profano)

Carla Benvenuto

17:43 | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  Facebook