"Naturellement Vermeer" par Heather Dohollau (10/04/2008)
La Dentellière
le col éblouit
là où s'appuie
la ligne d'amphore
de son visage
les lèvres sont closes
les yeux accordent aux doigts
leur vision propre
une patience d'attention
prend au V
sa pointe extrême
à côté coulent
en entrelacs sauvages
les fils errants
Heather Dohollau, Une suite de matins, éditions Folle Avoine - Mai 2005
22:28 | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | Facebook
Commentaires
bonjour, beau poème assurément. La revue ArMen de mai-juin 2012 lui consacre un article pp 9-12 les belles journées d'Heather Dohollau. Son fils Tanguy est un artiste peintre dessinateur de talent http://bit.ly/XRTJYD.
Je peux emprunter le poème ? merci !
Écrit par : rotko | 10/01/2013